Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-09-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 septembre 1902 05 septembre 1902
Description : 1902/09/05 (A6,N108,T11). 1902/09/05 (A6,N108,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378076g
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 155
ne pense pas que l'emploi de désinfectants chimiques puissè être employé en grand. Nous doutons
fort que, par le dessèchement du terrain, on puisse annihiler l'organisme, le desséchement réduira
peut-être la vitalité du nématode, mais dès le retour de l'eau, le Tylenehus reparaîtra.
— Les exportations de sucre de la Réunion vers la France ont augmenté en 1901 dans de
notables proportions, quant au rhum il a été exporté en moins forte proportion. (Sucrerie coloniale
et indigène, avril 1902.)
1901 1900
Sucre : vers la France. 36.835.471 kilos 33.388.171 kilos
vers l'étranger et les colonies. 33.386 » 755.263 »
Total 36.888.863 » 34.143.434 »
Rhum: vers la France. 393.896 litres 553.114 litres
vers l'étranger et les colonies. 821.313 » '-' 883.213 »
1.215.209 » 1.436.329 »
— La « Revue horticole de l'Algérie », mars 1902 reproduit une demande de brevet relative à un
système d'emballage pliant destiné au transport des légumes, des fleurs et des fruits. L'appareil
pliant paraît assez pratique, il est en tôle d'acier et en toile métallique, et prend fort peu de place,
la note est accompagnée d'un plan.
— Le thé forme d'après les données du rapport du consul allemand à Yokohama (Cf. Indische
Mercuur, avril 1902), un des principaux produits d'exportation. La culture de ce produit se fait surtout
dans le nord de l'île, il y a trois récoltes, une au printemps, une en été, la troisième à l'automne,
cette dernière donne le meilleur produit, mais en Europe et en Amérique c'est la deuxième récolte
qui est préférée par suite de sa couleur moins foncée. Le thé de Formose est expédié principale-
ment par Amoi (Chine). Un des autres produits importants est l'indigo, qui est des plus estimés par
suite de sa belle couleur, très stable. La production sucrière est aussi très considérable, la plus
grande quantité du sucre de canne brut s'expédie au Japon, le ,sucre raffiné par contre s'expédie
dans certains ports chinois.
— Les nouvelles de la récolte du café à Jàva ne paraissent pas des plus favorables, on signale par
- tout des maladies, entre autres une maladie des feuilles qui diminue beaucoup le nombre de celles-ci
et occasionne même la mort des rameaux et des bourgeons terminaux, ce qui va de pair avec la
chute des fruits.
— Le « Indische Mercuur y, du 15 avril 1902 reproduit d'après « Onze vVest » les données sui-
vantes relatives à l'emploi des écorces des fruits de cacaoyer pour la nourriture des chevaux. Se
basant sur l'indication que l'on avait essayé en Europe des tourteaux d'écorce de cacao, pour la
nourriture du bétail, un planteur a pris des écorces de cabosses fraîches de cacao et les a hachées
en petits morceaux puis les a fait macérer dans un seau d'eau, puis la masse pulpeuse obtenue a
été mélangée avec quatre fois son volume d'avoine. Des quatre chevaux" auxquels on a présenté ce
mélange, trois le mangèrent avidement, et au bout de peu de jours le quatrième suivit l'exemple.
Peu à peu l'on a augmenté la dose d'écorces de cacao. L'usage de cette nourriture parait exciter
l'appétit des. bêtes. Cette nourriture paraît équivalente à l'avoine. Il y aurait lieu de faire des essais
suivis et surtout de déterminer par analyses la valeur, nutritive exacte du produit.
— Un succédané du caoutchouc extrait du pétrole aurait été obtenu d'après des journaux
du Texas (India Rubber World, avril 1902). Une compagnie s'est constituée à Beaumont (Texas)
pour la proluction d'un caoutchouc durci. M. Swope qui patronne cette nouvelle invention, n'a pas
encore fourni tous les renseignements sur cette invention.
— La « Laguna Chica plantation » au Mexique a en culture en ce moment 223.000 caféiers qui
ont donné deux récoltes. Les cultures comprennent encore 500.000 bananiers et 60.000 ananas.
Les fruits de ces derniers sont réputés les meilleurs du Mexique, la moyenne de leur poids était de
8 livres, quelques-uns pesaient 15 livres. On compte aussi 2.500 limons et 2.000 orangers. (Modem.
Mexico, avril 1902).
— La culture du café dans l'État de Coloima est, paraît-il, très florissante, la plante y vient très
bien et fructifie abondamment, le produit est de première classe. L'une des plantations les plus
importantes est celle de San Antonio, on y compte 335 000 caféiers dont 200.000 peuvent donner des
fruits. Dans la plantation de Cuastecomatan il y a 125.000 caféiers qui ont produit 14.400 kilos de
café. (Modem Mexico, avril 1902).
— Le rapport au Roi-souverain de l'État Indépendant du Congo constate pendant 1901 une valeur
de 50.488.394 francs pour l'exportation des produits du cru. Les trois principaux produits sont : le
caoutchouc 6.022.733 kilos de 43.965.930 francs de valeur, l'Emile de palme 1.499.897 kilos
valant 802.444 francs, les noix palmistes 4.221.589 kilos ayant obtenu 1.372.991 francs. La récolte
ne pense pas que l'emploi de désinfectants chimiques puissè être employé en grand. Nous doutons
fort que, par le dessèchement du terrain, on puisse annihiler l'organisme, le desséchement réduira
peut-être la vitalité du nématode, mais dès le retour de l'eau, le Tylenehus reparaîtra.
— Les exportations de sucre de la Réunion vers la France ont augmenté en 1901 dans de
notables proportions, quant au rhum il a été exporté en moins forte proportion. (Sucrerie coloniale
et indigène, avril 1902.)
1901 1900
Sucre : vers la France. 36.835.471 kilos 33.388.171 kilos
vers l'étranger et les colonies. 33.386 » 755.263 »
Total 36.888.863 » 34.143.434 »
Rhum: vers la France. 393.896 litres 553.114 litres
vers l'étranger et les colonies. 821.313 » '-' 883.213 »
1.215.209 » 1.436.329 »
— La « Revue horticole de l'Algérie », mars 1902 reproduit une demande de brevet relative à un
système d'emballage pliant destiné au transport des légumes, des fleurs et des fruits. L'appareil
pliant paraît assez pratique, il est en tôle d'acier et en toile métallique, et prend fort peu de place,
la note est accompagnée d'un plan.
— Le thé forme d'après les données du rapport du consul allemand à Yokohama (Cf. Indische
Mercuur, avril 1902), un des principaux produits d'exportation. La culture de ce produit se fait surtout
dans le nord de l'île, il y a trois récoltes, une au printemps, une en été, la troisième à l'automne,
cette dernière donne le meilleur produit, mais en Europe et en Amérique c'est la deuxième récolte
qui est préférée par suite de sa couleur moins foncée. Le thé de Formose est expédié principale-
ment par Amoi (Chine). Un des autres produits importants est l'indigo, qui est des plus estimés par
suite de sa belle couleur, très stable. La production sucrière est aussi très considérable, la plus
grande quantité du sucre de canne brut s'expédie au Japon, le ,sucre raffiné par contre s'expédie
dans certains ports chinois.
— Les nouvelles de la récolte du café à Jàva ne paraissent pas des plus favorables, on signale par
- tout des maladies, entre autres une maladie des feuilles qui diminue beaucoup le nombre de celles-ci
et occasionne même la mort des rameaux et des bourgeons terminaux, ce qui va de pair avec la
chute des fruits.
— Le « Indische Mercuur y, du 15 avril 1902 reproduit d'après « Onze vVest » les données sui-
vantes relatives à l'emploi des écorces des fruits de cacaoyer pour la nourriture des chevaux. Se
basant sur l'indication que l'on avait essayé en Europe des tourteaux d'écorce de cacao, pour la
nourriture du bétail, un planteur a pris des écorces de cabosses fraîches de cacao et les a hachées
en petits morceaux puis les a fait macérer dans un seau d'eau, puis la masse pulpeuse obtenue a
été mélangée avec quatre fois son volume d'avoine. Des quatre chevaux" auxquels on a présenté ce
mélange, trois le mangèrent avidement, et au bout de peu de jours le quatrième suivit l'exemple.
Peu à peu l'on a augmenté la dose d'écorces de cacao. L'usage de cette nourriture parait exciter
l'appétit des. bêtes. Cette nourriture paraît équivalente à l'avoine. Il y aurait lieu de faire des essais
suivis et surtout de déterminer par analyses la valeur, nutritive exacte du produit.
— Un succédané du caoutchouc extrait du pétrole aurait été obtenu d'après des journaux
du Texas (India Rubber World, avril 1902). Une compagnie s'est constituée à Beaumont (Texas)
pour la proluction d'un caoutchouc durci. M. Swope qui patronne cette nouvelle invention, n'a pas
encore fourni tous les renseignements sur cette invention.
— La « Laguna Chica plantation » au Mexique a en culture en ce moment 223.000 caféiers qui
ont donné deux récoltes. Les cultures comprennent encore 500.000 bananiers et 60.000 ananas.
Les fruits de ces derniers sont réputés les meilleurs du Mexique, la moyenne de leur poids était de
8 livres, quelques-uns pesaient 15 livres. On compte aussi 2.500 limons et 2.000 orangers. (Modem.
Mexico, avril 1902).
— La culture du café dans l'État de Coloima est, paraît-il, très florissante, la plante y vient très
bien et fructifie abondamment, le produit est de première classe. L'une des plantations les plus
importantes est celle de San Antonio, on y compte 335 000 caféiers dont 200.000 peuvent donner des
fruits. Dans la plantation de Cuastecomatan il y a 125.000 caféiers qui ont produit 14.400 kilos de
café. (Modem Mexico, avril 1902).
— Le rapport au Roi-souverain de l'État Indépendant du Congo constate pendant 1901 une valeur
de 50.488.394 francs pour l'exportation des produits du cru. Les trois principaux produits sont : le
caoutchouc 6.022.733 kilos de 43.965.930 francs de valeur, l'Emile de palme 1.499.897 kilos
valant 802.444 francs, les noix palmistes 4.221.589 kilos ayant obtenu 1.372.991 francs. La récolte
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