Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-10-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 octobre 1902 05 octobre 1902
Description : 1902/10/05 (A6,N110,T11). 1902/10/05 (A6,N110,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780789
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
-,
200 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Le Volomborona (Acacia) ; le Madira (Tamarindus indica) : le Fatsaka (Acacia
Lebbek).
Les plantes suivantes doivent être plantées dans les terrains siliceux secs :
Le Afangarahara (Bignoniacées) ; le Merana (Synchodendron) ; le Manihoi Glaziovii,
importé, qui se reproduit ici naturellement, donne de bons produits dans les
endroits secs, quoique en petite quantité; le Bontsy (Acacia) et une bignoniacée,
voisine du Mangarahara (Fangalitra) et le remplaçant sur la craie, pourrait être
utilisée sur les terrains secs calcaires.
Les différentes espèces de Mascarmhasia devront être multipliées par rejets
toujours très nombreux dans les environs des pieds-mères; les Landolphia, par
marcottage, procédé de propagation d'ailleurs naturel, et toutes les autres
essences par semis.
PERIER DE LA BATHIE.
LE PALMIER A HUILE
Malgré son abondance dans nos possessions de l'Afrique Occidentale, où
YElseis guineensis] pousse naturellement et sans aucun soin, il n'est peut-être pas
inutile, croyons-nous, de faire ressortir tout l'intérêt que présenterait l'extension
de sa culture et de faire connaître, en dehors de sa production naturelle :
l'huile de palme, - les nombreux usages auxquels sont employées ses diver-
ses parties.
DESCRIPTION. -Magnifique palmier à tronc cylindrique, épais, s'élevant à 10 ou
15 mètres de hauteur, formant de nombreux anneaux, larges et profonds, à
feuilles longues de 3 à 5 mètres, gracieusement et régulièrement courbées autour
du sommet, à pinnules linéaires-lancéolées, les inférieures fortes, courtes et
crochues ; pétiole épineux, persistant sur la tige ; fleurs possédant une forte
odeur d'anis.
HABITAT. Originaire de la région tropicale de l'Afrique Occidentale, depuis le
Sénégal jusqu'au Congo, où il forme des forêts immenses qui s'étendent fort
oin dans l'intérieur des terres. -
Introduit au Brésil, à la Guyane et autres parties chaudes de l'Amérique Méri-
dionale, ce palmier est encore cultivé aux Antilles, au Mexique et en Malaisie.
Sa production est d'autant plus abondante qu'il se rapproche plus de l'équa-
teur et il végète plus vigoureusement dans les sols humides que dans les
terrains secs.
Le golfe de Guinée est le véritable centre de son exploitation.
USAGES. Tronc. Le stipe fournit un bois qui est utilisé dans l'industrie
indigène et sert de combustible.
A San Thomé, on extrait du tronc ligneux des jeunes arbres une fibre très
forte nommée Chïnga, qui est notamment employée pour faire des cordes
de viole.
Le bourgeon terminal, comme celui du plus grand nombre des palmiers, est
comestible et se mange en salade.
Vin de palme. Suivant le R. P. Sébire, on obtient de cet arbre un vin de
palme en piquant le régime à sa base ; le suc coule dans une calebasse suspendue
200 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Le Volomborona (Acacia) ; le Madira (Tamarindus indica) : le Fatsaka (Acacia
Lebbek).
Les plantes suivantes doivent être plantées dans les terrains siliceux secs :
Le Afangarahara (Bignoniacées) ; le Merana (Synchodendron) ; le Manihoi Glaziovii,
importé, qui se reproduit ici naturellement, donne de bons produits dans les
endroits secs, quoique en petite quantité; le Bontsy (Acacia) et une bignoniacée,
voisine du Mangarahara (Fangalitra) et le remplaçant sur la craie, pourrait être
utilisée sur les terrains secs calcaires.
Les différentes espèces de Mascarmhasia devront être multipliées par rejets
toujours très nombreux dans les environs des pieds-mères; les Landolphia, par
marcottage, procédé de propagation d'ailleurs naturel, et toutes les autres
essences par semis.
PERIER DE LA BATHIE.
LE PALMIER A HUILE
Malgré son abondance dans nos possessions de l'Afrique Occidentale, où
YElseis guineensis] pousse naturellement et sans aucun soin, il n'est peut-être pas
inutile, croyons-nous, de faire ressortir tout l'intérêt que présenterait l'extension
de sa culture et de faire connaître, en dehors de sa production naturelle :
l'huile de palme, - les nombreux usages auxquels sont employées ses diver-
ses parties.
DESCRIPTION. -Magnifique palmier à tronc cylindrique, épais, s'élevant à 10 ou
15 mètres de hauteur, formant de nombreux anneaux, larges et profonds, à
feuilles longues de 3 à 5 mètres, gracieusement et régulièrement courbées autour
du sommet, à pinnules linéaires-lancéolées, les inférieures fortes, courtes et
crochues ; pétiole épineux, persistant sur la tige ; fleurs possédant une forte
odeur d'anis.
HABITAT. Originaire de la région tropicale de l'Afrique Occidentale, depuis le
Sénégal jusqu'au Congo, où il forme des forêts immenses qui s'étendent fort
oin dans l'intérieur des terres. -
Introduit au Brésil, à la Guyane et autres parties chaudes de l'Amérique Méri-
dionale, ce palmier est encore cultivé aux Antilles, au Mexique et en Malaisie.
Sa production est d'autant plus abondante qu'il se rapproche plus de l'équa-
teur et il végète plus vigoureusement dans les sols humides que dans les
terrains secs.
Le golfe de Guinée est le véritable centre de son exploitation.
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indigène et sert de combustible.
A San Thomé, on extrait du tronc ligneux des jeunes arbres une fibre très
forte nommée Chïnga, qui est notamment employée pour faire des cordes
de viole.
Le bourgeon terminal, comme celui du plus grand nombre des palmiers, est
comestible et se mange en salade.
Vin de palme. Suivant le R. P. Sébire, on obtient de cet arbre un vin de
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