Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-09-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 septembre 1902 20 septembre 1902
Description : 1902/09/20 (A6,N109,T11). 1902/09/20 (A6,N109,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378077w
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
166 REVUE DES CULTURES COLONIALES
vaille que pendant la moitié du parcours, le retour se faisant à reculons et à
vide.
La plupart des norias sont, au contraire, actionnées par des attelages parcou-
rant une piste. Dans les anciens modèles, une roue en bois de large diamètre, à
axe horizontal, porte des vases de terre cuite attachés par des cordes d'un côté de
sa jante; l'autre côté est armé de dents de bois dur qui engrènent avec la den-
ture d'une roue à axe vertical, solidaire d'une barre d'attelage. En général, l'axe
vertical repose dans une crapaudine en pierre ou en bois, et sa partie supérieure
est maintenue dans une échancrure d'une traverse reposant sur deux piliers en
maçonnerie.
Les modèles actuels ne diffèrent pas, comme principe, de cet ancien type ; la
construction seule s'est perfectionnée. Des godets en zinc ou mieux en tôle gal-
vanisée forment une sorte de chaîne articulée qui passe sur un tambour com-
mandé par la barre d'attelage au moyen de deux engrenages coniques. Notons
que tous les godets sont percés d'un petit orifice à la partie inférieure pour
assurer la vidange de l'appareil et soulager le mécanisme lors de l'arrêt de la
machine. Nous donnons (fig. 2) la vue d'une de ces norias moderne. L'eau vient
se déverser sur les plaques radiales du tambour, d'où elle tombe dans un dégor-
geoir, non représenté sur le dessin. Ces norias sont très répandues en Algérie et
dans le midi de la France. Sur des puits de faible profondeur (5 à 6 mètres) elles
ont l'avantage de donner un débit considérable et, comme telles, sont très
employées pour l'irrigation.
Parmi les machines employées uniquement aux colonies, nous citerons le
moulin à cannes souvent actionné par des animaux.Les modèles les plus connus
sont à trois cylindres à axe horizontal; deux d'entre eux sont mis en mouve-
ment par le troisième, au moyen de pignons dentés, calés sur les axes. Le
cylindre moteur porte, à l'autre extrémité de son axe, une roue d'angle qui
reçoit son mouvement d'une roue semblable calée sur un arbre vertical dont la
partie supérieure porte plusieurs flèches (en général trois).
Certains constructeurs ont songé à simplifier ce système et ont placé l'axe des
cylindres broyeurs verticalement. On retrouve dans ces modèles la commande des
trois cylindres, les uns par les autres; mais, cette fois, l'axe du cylindre moteur
est prolongé et reçoit directement les flèches. On conçoit que la suppression de
deux gros engrenages est une amélioration sérieuse, étant donné que ces
moyens exigent une assez grande force et sont construits d'une manière
très robuste; le frottement des dents est donc considérable. Il est juste d'ajouter
que l'alimentation est un peu plus facile avec les machines à cylindres hori-
zontaux, mais cet avantage est largement compensé par la réduction de trac-
tion des machines à cylindres verticaux. Ces modèles forment un ensemble
robuste et sont très faciles à établir et à régler.
Nous mentionnerons pour terminer l'appareil le plus simple qui existe dans
cet ordre d'idées ; peu connu, il mériterait de l'être davantage dans nos colonies
où le défrichement constitue presque toujours l'opération nécessaire précédant
la mise en culture. C'est un simple arbre en fonte, vertical, monté dans un bâti
également en fonte en forme d'U renversé. La partie inférieure de l'arbre repose
dans une crapaudine grossière, la partie supérieure porte la barre d'attelage.
Sur l'arbre formant tambour vient s'enrouler le câble auquel est attachée la
vaille que pendant la moitié du parcours, le retour se faisant à reculons et à
vide.
La plupart des norias sont, au contraire, actionnées par des attelages parcou-
rant une piste. Dans les anciens modèles, une roue en bois de large diamètre, à
axe horizontal, porte des vases de terre cuite attachés par des cordes d'un côté de
sa jante; l'autre côté est armé de dents de bois dur qui engrènent avec la den-
ture d'une roue à axe vertical, solidaire d'une barre d'attelage. En général, l'axe
vertical repose dans une crapaudine en pierre ou en bois, et sa partie supérieure
est maintenue dans une échancrure d'une traverse reposant sur deux piliers en
maçonnerie.
Les modèles actuels ne diffèrent pas, comme principe, de cet ancien type ; la
construction seule s'est perfectionnée. Des godets en zinc ou mieux en tôle gal-
vanisée forment une sorte de chaîne articulée qui passe sur un tambour com-
mandé par la barre d'attelage au moyen de deux engrenages coniques. Notons
que tous les godets sont percés d'un petit orifice à la partie inférieure pour
assurer la vidange de l'appareil et soulager le mécanisme lors de l'arrêt de la
machine. Nous donnons (fig. 2) la vue d'une de ces norias moderne. L'eau vient
se déverser sur les plaques radiales du tambour, d'où elle tombe dans un dégor-
geoir, non représenté sur le dessin. Ces norias sont très répandues en Algérie et
dans le midi de la France. Sur des puits de faible profondeur (5 à 6 mètres) elles
ont l'avantage de donner un débit considérable et, comme telles, sont très
employées pour l'irrigation.
Parmi les machines employées uniquement aux colonies, nous citerons le
moulin à cannes souvent actionné par des animaux.Les modèles les plus connus
sont à trois cylindres à axe horizontal; deux d'entre eux sont mis en mouve-
ment par le troisième, au moyen de pignons dentés, calés sur les axes. Le
cylindre moteur porte, à l'autre extrémité de son axe, une roue d'angle qui
reçoit son mouvement d'une roue semblable calée sur un arbre vertical dont la
partie supérieure porte plusieurs flèches (en général trois).
Certains constructeurs ont songé à simplifier ce système et ont placé l'axe des
cylindres broyeurs verticalement. On retrouve dans ces modèles la commande des
trois cylindres, les uns par les autres; mais, cette fois, l'axe du cylindre moteur
est prolongé et reçoit directement les flèches. On conçoit que la suppression de
deux gros engrenages est une amélioration sérieuse, étant donné que ces
moyens exigent une assez grande force et sont construits d'une manière
très robuste; le frottement des dents est donc considérable. Il est juste d'ajouter
que l'alimentation est un peu plus facile avec les machines à cylindres hori-
zontaux, mais cet avantage est largement compensé par la réduction de trac-
tion des machines à cylindres verticaux. Ces modèles forment un ensemble
robuste et sont très faciles à établir et à régler.
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cet ordre d'idées ; peu connu, il mériterait de l'être davantage dans nos colonies
où le défrichement constitue presque toujours l'opération nécessaire précédant
la mise en culture. C'est un simple arbre en fonte, vertical, monté dans un bâti
également en fonte en forme d'U renversé. La partie inférieure de l'arbre repose
dans une crapaudine grossière, la partie supérieure porte la barre d'attelage.
Sur l'arbre formant tambour vient s'enrouler le câble auquel est attachée la
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