Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-09-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 septembre 1902 20 septembre 1902
Description : 1902/09/20 (A6,N109,T11). 1902/09/20 (A6,N109,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378077w
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
188 REVUE DES CULTURES COLONIALES
— La production de liège est assez considérable au Brésil. Bien que l'écorce du Connarus
suberosus ne soit pas d'aussi bonne qualité que celle du chêne de l'Ancien Monde, le produit
brésilien, qui peut s'obtenir à très bon compte, pourra être utilisé dans la fabrication du linoléum et
autres produits similaires.
— Une exposition s'ouvrira, en 1903, au Japon; elle comportera un pavillon pour les produits
étrangers.
— M. P. ROBINET, chef de travaux à l'École coloniale d'agriculture de Tunis, a publié, dans le
« Bulletin de la direction de l'Agriculture et du commerce » à Tunis, une étude des plus documentées
sur « les réserves fourragères et l'ensilage en Tunisie ». Nous ne pouvons donner ici un résumé
suffisamment détaillé du travail de M. Robinet qui envisage l'ensilage et les réserves fourragères à
tous les points de vue; il prend la question à ses débuts, donne son histoire, décrit les divers silos :
en terre, en briques et à l'air libre, donnant pour chacun d'entre eux les avantages et inconvénients
s'il y a lieu. Il étudie aussi les changements chimiques qui se traduisent par une perte de matières
azotées de la cellulose, des cendres, et de matières non azotées, mais par un léger gain pour la
graisse. La conclusion naturelle de tout l'exposé est que, en Tunisie, le cultivateur pourra garder
son bétail même pendant les plus mauvaises saisons sèches.
— M. Ch. MICHEL a publié dans le « Bulletin de la Société de géographie commerciale de Paris »,
1901, n° 12, une intéressante étude sur l'Ethiopie, son agriculture, ses voies de communication et son
avenir économique; nous ne comptons pas analyser ici le travail de M. Michel, qui peut être lu faci-
lement par la plupart de nos lecteurs ; mais nous croyons utile d'attirer l'attention sur la carte qu
accompagne l'exposé et qui montre les régions de ce pays encore peu cultivées et cependant propres
à la plupart des cultures tropicales. *
— Le « Journal de la Société nationale d'horticulture de France » publie dans son numéro d'avril
une étude sur les meilleurs modes d'emballage des fruits pour leur transport en France et à
l'étranger. L'étude envisage particulièrement les raisins de table, mais les données de l'auteur,
M. F. Charmeux, doivent être prises en considération par tous ceux qui s'occupent de l'expédition des
fruits. Les agriculteurs et horticulteurs coloniaux peuvent trouver des renseignements intéressants
dans ce travail, leur permettant de continuer les études pour d'autres fruits.
— Le « Indian Gardening and planting », mai 1902,' recommande aux planteurs du Cap les
Lupiiius albus, luteus et varius pour couvrir les terrains incultes. En Europe, les lupins sont
à l'état jeune, très recherchés comme fourrage vert pour moutons, et les graines bouillies dans
l'eau sont une excellente nourriture pour le bétail. Le lupin jaune est mieux adapté que les autres
pour des climats un peu plus froids que le sud de l'Europe. Il faut de 112 à 168 livres pour ense-
mencer un acre; le prix des 112 livres est d'environ 20 shellings.
— Reproduisant un article des « Proceedings A. H. Society » de Madras, le «Indian Gardening and
planting » attire l'attention sur un arbuste mexicain qui renfermerait un bon caoutchouc. Il serait
dénommé « Yule » par les indigènes, nom très semblable à celui du Castilloa; le nom scientifique
serait « Tynalhereofas mexicana ». Il appartiendrait à la famille des Aroïdées. Nous serions
heureux de pouvoir donner à nos lecteurs de plus amples renseignements sur ce produit, et nous
prions nos correspondants de bien vouloir nous adresser les indications qu'ils pourraient posséder
sur cette gomme.
— M. BRESCHIN a obtenu le titre de lauréat de la Société de géographie pour un travail en
réponse à la question suivante posée par la Société : « Déterminer, d'après l'état de nos connaissances,
l'étendue de la région forestière de l'Afrique tropicale. Caractériser les divers aspects de sa physio-
nomie, retracer l'aire d'extension de certaines espèces. Montrer quels moyens de nourriture et
quelles conditions d'existence elle offre à l'homme. »
— Sans entrer dans de grands détails, il nous faut signaler le travail illustré qui a paru dans le
« Bulletin Économique de Madagascar et dépendances 1902 » sur les fruits et les liqueurs dans
cette colonie. Il renferme beaucoup de détails utiles sur la culture. Il est regrettable que les planches
parfois un peu sommaires ne soient pas accompagnées du nom des plantes, ce qui force les lecteurs
non au courant à faire beaucoup de recherches. Le travail est signé de M. Prud'homme, c'est dire
que l'on peut admettre les résultats indiqués. A signaler comme très utile pour le colon le « calen-
drier du verger et du potager ».
— Dans le même périodique, M. DESLANDES donne les indications nécessaires pour l'installation
de cocoteries sur la côte Est de Madagascar où la culture du Cocotier peut être tentée dans les
endroits déboisés où ne se trouve plus que de la brousse. Même les endroits sablonneux peuvent
être utilisés pour cette culture, à la condition de prendre certaines précautions culturales. Les avan-
tages de cette culture sont les nombreux produits : coco, coprah, coir et huile, la main-d'œuvre
facile. Il faut au cocotier une certaine quantité d'eau, au moins lm50 par an, la culture est à con-
"M
— La production de liège est assez considérable au Brésil. Bien que l'écorce du Connarus
suberosus ne soit pas d'aussi bonne qualité que celle du chêne de l'Ancien Monde, le produit
brésilien, qui peut s'obtenir à très bon compte, pourra être utilisé dans la fabrication du linoléum et
autres produits similaires.
— Une exposition s'ouvrira, en 1903, au Japon; elle comportera un pavillon pour les produits
étrangers.
— M. P. ROBINET, chef de travaux à l'École coloniale d'agriculture de Tunis, a publié, dans le
« Bulletin de la direction de l'Agriculture et du commerce » à Tunis, une étude des plus documentées
sur « les réserves fourragères et l'ensilage en Tunisie ». Nous ne pouvons donner ici un résumé
suffisamment détaillé du travail de M. Robinet qui envisage l'ensilage et les réserves fourragères à
tous les points de vue; il prend la question à ses débuts, donne son histoire, décrit les divers silos :
en terre, en briques et à l'air libre, donnant pour chacun d'entre eux les avantages et inconvénients
s'il y a lieu. Il étudie aussi les changements chimiques qui se traduisent par une perte de matières
azotées de la cellulose, des cendres, et de matières non azotées, mais par un léger gain pour la
graisse. La conclusion naturelle de tout l'exposé est que, en Tunisie, le cultivateur pourra garder
son bétail même pendant les plus mauvaises saisons sèches.
— M. Ch. MICHEL a publié dans le « Bulletin de la Société de géographie commerciale de Paris »,
1901, n° 12, une intéressante étude sur l'Ethiopie, son agriculture, ses voies de communication et son
avenir économique; nous ne comptons pas analyser ici le travail de M. Michel, qui peut être lu faci-
lement par la plupart de nos lecteurs ; mais nous croyons utile d'attirer l'attention sur la carte qu
accompagne l'exposé et qui montre les régions de ce pays encore peu cultivées et cependant propres
à la plupart des cultures tropicales. *
— Le « Journal de la Société nationale d'horticulture de France » publie dans son numéro d'avril
une étude sur les meilleurs modes d'emballage des fruits pour leur transport en France et à
l'étranger. L'étude envisage particulièrement les raisins de table, mais les données de l'auteur,
M. F. Charmeux, doivent être prises en considération par tous ceux qui s'occupent de l'expédition des
fruits. Les agriculteurs et horticulteurs coloniaux peuvent trouver des renseignements intéressants
dans ce travail, leur permettant de continuer les études pour d'autres fruits.
— Le « Indian Gardening and planting », mai 1902,' recommande aux planteurs du Cap les
Lupiiius albus, luteus et varius pour couvrir les terrains incultes. En Europe, les lupins sont
à l'état jeune, très recherchés comme fourrage vert pour moutons, et les graines bouillies dans
l'eau sont une excellente nourriture pour le bétail. Le lupin jaune est mieux adapté que les autres
pour des climats un peu plus froids que le sud de l'Europe. Il faut de 112 à 168 livres pour ense-
mencer un acre; le prix des 112 livres est d'environ 20 shellings.
— Reproduisant un article des « Proceedings A. H. Society » de Madras, le «Indian Gardening and
planting » attire l'attention sur un arbuste mexicain qui renfermerait un bon caoutchouc. Il serait
dénommé « Yule » par les indigènes, nom très semblable à celui du Castilloa; le nom scientifique
serait « Tynalhereofas mexicana ». Il appartiendrait à la famille des Aroïdées. Nous serions
heureux de pouvoir donner à nos lecteurs de plus amples renseignements sur ce produit, et nous
prions nos correspondants de bien vouloir nous adresser les indications qu'ils pourraient posséder
sur cette gomme.
— M. BRESCHIN a obtenu le titre de lauréat de la Société de géographie pour un travail en
réponse à la question suivante posée par la Société : « Déterminer, d'après l'état de nos connaissances,
l'étendue de la région forestière de l'Afrique tropicale. Caractériser les divers aspects de sa physio-
nomie, retracer l'aire d'extension de certaines espèces. Montrer quels moyens de nourriture et
quelles conditions d'existence elle offre à l'homme. »
— Sans entrer dans de grands détails, il nous faut signaler le travail illustré qui a paru dans le
« Bulletin Économique de Madagascar et dépendances 1902 » sur les fruits et les liqueurs dans
cette colonie. Il renferme beaucoup de détails utiles sur la culture. Il est regrettable que les planches
parfois un peu sommaires ne soient pas accompagnées du nom des plantes, ce qui force les lecteurs
non au courant à faire beaucoup de recherches. Le travail est signé de M. Prud'homme, c'est dire
que l'on peut admettre les résultats indiqués. A signaler comme très utile pour le colon le « calen-
drier du verger et du potager ».
— Dans le même périodique, M. DESLANDES donne les indications nécessaires pour l'installation
de cocoteries sur la côte Est de Madagascar où la culture du Cocotier peut être tentée dans les
endroits déboisés où ne se trouve plus que de la brousse. Même les endroits sablonneux peuvent
être utilisés pour cette culture, à la condition de prendre certaines précautions culturales. Les avan-
tages de cette culture sont les nombreux produits : coco, coprah, coir et huile, la main-d'œuvre
facile. Il faut au cocotier une certaine quantité d'eau, au moins lm50 par an, la culture est à con-
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