Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-09-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 septembre 1902 05 septembre 1902
Description : 1902/09/05 (A6,N108,T11). 1902/09/05 (A6,N108,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378076g
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
156 REVUE DES CULTURES COLONIALES
de café a été de 65.000 kilos, celle de cacao de 4.390 kilos, les arachides n'ont été importées
qu'en quantité réduite : 40.458 kilos. Le tabac a fourni 2.698 kilos. Le commerce général d'expor-
tation du Congo se chiffre à 54.007.000 francs dont 50.488.000 pour le commerce spécial.
- MM. Almada Negreiros et V. Orban terminent dans le numéro d'avril 1902 de la « Société
d Ltudes coloniales de Bruxelles », leur étude sur l'Angola, ils donnent une nomenclature et la
description sommaire des bois les plus connus de la région, ils sont au nombre de 39.
- On recommande l'emploi des écorces des fruits de cacao pour l'engraissement du bétail; elles
renferment environ 14 de matières albuminoïdes dont un tiers est digestible. Les animaux refu-
sent d'abord cette nourriture, mais s'habituent assez vite à ce produit. L'emploi de l'écorce de la
cabosse aurait son importance, car aux Indes elle sert souvent à falsifier les tourteaux de lin (Indische
Mercuur, n. 48, 1901).
- La production du maté ou thé du Paraguay devient annuellement de plus en plus .considé-
rable, la culture de cette plante est dans la partie orientale de cette. république, entre les mains des
particuliers et de sociétés. La plus forte de ces sociétés « Industrial Paraguay » a fourni, en 1900,
3.463.593 kilos, la production totale ayant été de 6.348.242 kilos. La quantité de thé vendue par la
société dans le courant de cette année, a été de 5.332.774 kilos par suite de la quantité qui se trou-
vait en réserve des récoltes des années précédentes. Le gain net de la dernière année commerciale
a été de 1.276.332 pesos (papier) De la quantité considérable de maté récolté, on compte 230.000 kilos
employés au Paraguay, la plus grande partie est exportée vers l'Argentine. Les essais faits jusqu'à
ce jour pour introduire ce produit dans le commerce européen n'ont pas grandement réussi, car la-
manière dont le produit est préparé dans son pays d'origine, ne convient pas aux Européens; en
effet, dans ce pays le maté est finement pulvérisé, infusé dans l'eau et aspiré par une pipette mélal-
, lique. Cependant, dans ces derniers temps on a importé à Hambourg du thé qui peut être employé
comme thé asiatique et il est probable que ce produit pourra être utilisé.
— a La Sucrerie indigène et coloniale » commence dans son numéro du 11 février 1902, une étude
sur la fabrication ancienne, du sucre dans les colonies, nous aurons à revenir sur cette intéressante
étude quand elle aura été complétée.
- Le n° 35 de la 3° série des « Mededeelingen van het proefstation, oost Java » est consacré par
M. Kobus l'exposé des résultats obtenus par lui en 1900, avec les cannes à sucre issues du croisement
des variétés « chéribon, chunnee, billiton hitam, fidsji, G. Z. 100 ». Deux planches dont une colo-
riée, montrenl l'aspect des races ainsi obtenues.
— La production du café au Guatmala, serait d'après les renseignements fournis par le
« Board of trade Journal », du 30 janvier 1902 de beaucoup inférieure à celle de l'année précédente.
On compte 40 de moins; l'estimation porte la récolte totale à 480.000 quintaux.
— Comme supplément au « Deutsches Kolonialblatt » viennent de paraître les rapports sur les-
colonies allemandes en Afrique et dans les mers du Sud. Les renseignements contenus dans ce rap-
port sont des plus intéressants. Dans le Kameroun, le cacao est une des plantes les plus culti-
vées. On a planté de préférence des « forastero» de Trinidad et particulièrement des « Cundeamor »
typiques, à fruits allongés, aigus, à écorce rugueuse.
La fermentation y dure de 72 à 90 heures. On a reçu par l'intermédiaire du Dr Axel Preyel
un échantillon du champignon (Saccharomyces Tlieohroiiue) qui serait l'agent de fermentation,
et qui donnerait le bon produit de Ceylan. Des recherches seront faites avec ce champignon. Le
caoutchouc a aussi fortement attiré l'attention. Le gouvernement s'est demandé ce qu'il fallait
planter : Kickxia ou (astilloa. D'après les données-actuelles, le Kickxia elasfica serait pré-
férable auCastilloa. A l'âge de deux ans et demi les Jiielnda ont déjà fleuri, il faudra attendre encore
au moins un an p. ur la floraison des Castilloa. Le latex des Kickxia est beaucoup plus concentré
et moins adhésif que celui du (astilJoa, On peut donc conclure qu'il y a tout avantage à planter
au Kameroun et probablement dans les autres régions de l'Afrique occidentale et tropicale le Kickxia
elastica qui peut donner un rendement plus rapide et dont le produit est au moins aussi bon, si
pas meilleur que celui du (astinoa. Il y aurait aussi avantage, semble-t-il, à faire des plantations
combinées des différents arbres à caoutchouc, les uns pouvant servir aux autres comme ombrage et
l'on pourrait même planter de la vanille qui donnerait pendant les premières années de la plan-
tation un rendement suffisant et, quand la vanillerie devrait être abandonnée, il resterait une belle
plantation de caoutchoutiers. 1
Parmi les lianes, les t andotphia comorensis et Klaiuei poussent le mieux, les Landolphia
Kirkii et Watsoni poussent plus lentement.
Le cacao a été exporté pour une valeur de 333.989 marks en 1900, envoi qui comprenait
260.617 kilos.
Le caoutchouc comportait une exportation de 547.348 kilos valant 2.058.526 marks.
de café a été de 65.000 kilos, celle de cacao de 4.390 kilos, les arachides n'ont été importées
qu'en quantité réduite : 40.458 kilos. Le tabac a fourni 2.698 kilos. Le commerce général d'expor-
tation du Congo se chiffre à 54.007.000 francs dont 50.488.000 pour le commerce spécial.
- MM. Almada Negreiros et V. Orban terminent dans le numéro d'avril 1902 de la « Société
d Ltudes coloniales de Bruxelles », leur étude sur l'Angola, ils donnent une nomenclature et la
description sommaire des bois les plus connus de la région, ils sont au nombre de 39.
- On recommande l'emploi des écorces des fruits de cacao pour l'engraissement du bétail; elles
renferment environ 14 de matières albuminoïdes dont un tiers est digestible. Les animaux refu-
sent d'abord cette nourriture, mais s'habituent assez vite à ce produit. L'emploi de l'écorce de la
cabosse aurait son importance, car aux Indes elle sert souvent à falsifier les tourteaux de lin (Indische
Mercuur, n. 48, 1901).
- La production du maté ou thé du Paraguay devient annuellement de plus en plus .considé-
rable, la culture de cette plante est dans la partie orientale de cette. république, entre les mains des
particuliers et de sociétés. La plus forte de ces sociétés « Industrial Paraguay » a fourni, en 1900,
3.463.593 kilos, la production totale ayant été de 6.348.242 kilos. La quantité de thé vendue par la
société dans le courant de cette année, a été de 5.332.774 kilos par suite de la quantité qui se trou-
vait en réserve des récoltes des années précédentes. Le gain net de la dernière année commerciale
a été de 1.276.332 pesos (papier) De la quantité considérable de maté récolté, on compte 230.000 kilos
employés au Paraguay, la plus grande partie est exportée vers l'Argentine. Les essais faits jusqu'à
ce jour pour introduire ce produit dans le commerce européen n'ont pas grandement réussi, car la-
manière dont le produit est préparé dans son pays d'origine, ne convient pas aux Européens; en
effet, dans ce pays le maté est finement pulvérisé, infusé dans l'eau et aspiré par une pipette mélal-
, lique. Cependant, dans ces derniers temps on a importé à Hambourg du thé qui peut être employé
comme thé asiatique et il est probable que ce produit pourra être utilisé.
— a La Sucrerie indigène et coloniale » commence dans son numéro du 11 février 1902, une étude
sur la fabrication ancienne, du sucre dans les colonies, nous aurons à revenir sur cette intéressante
étude quand elle aura été complétée.
- Le n° 35 de la 3° série des « Mededeelingen van het proefstation, oost Java » est consacré par
M. Kobus l'exposé des résultats obtenus par lui en 1900, avec les cannes à sucre issues du croisement
des variétés « chéribon, chunnee, billiton hitam, fidsji, G. Z. 100 ». Deux planches dont une colo-
riée, montrenl l'aspect des races ainsi obtenues.
— La production du café au Guatmala, serait d'après les renseignements fournis par le
« Board of trade Journal », du 30 janvier 1902 de beaucoup inférieure à celle de l'année précédente.
On compte 40 de moins; l'estimation porte la récolte totale à 480.000 quintaux.
— Comme supplément au « Deutsches Kolonialblatt » viennent de paraître les rapports sur les-
colonies allemandes en Afrique et dans les mers du Sud. Les renseignements contenus dans ce rap-
port sont des plus intéressants. Dans le Kameroun, le cacao est une des plantes les plus culti-
vées. On a planté de préférence des « forastero» de Trinidad et particulièrement des « Cundeamor »
typiques, à fruits allongés, aigus, à écorce rugueuse.
La fermentation y dure de 72 à 90 heures. On a reçu par l'intermédiaire du Dr Axel Preyel
un échantillon du champignon (Saccharomyces Tlieohroiiue) qui serait l'agent de fermentation,
et qui donnerait le bon produit de Ceylan. Des recherches seront faites avec ce champignon. Le
caoutchouc a aussi fortement attiré l'attention. Le gouvernement s'est demandé ce qu'il fallait
planter : Kickxia ou (astilloa. D'après les données-actuelles, le Kickxia elasfica serait pré-
férable auCastilloa. A l'âge de deux ans et demi les Jiielnda ont déjà fleuri, il faudra attendre encore
au moins un an p. ur la floraison des Castilloa. Le latex des Kickxia est beaucoup plus concentré
et moins adhésif que celui du (astilJoa, On peut donc conclure qu'il y a tout avantage à planter
au Kameroun et probablement dans les autres régions de l'Afrique occidentale et tropicale le Kickxia
elastica qui peut donner un rendement plus rapide et dont le produit est au moins aussi bon, si
pas meilleur que celui du (astinoa. Il y aurait aussi avantage, semble-t-il, à faire des plantations
combinées des différents arbres à caoutchouc, les uns pouvant servir aux autres comme ombrage et
l'on pourrait même planter de la vanille qui donnerait pendant les premières années de la plan-
tation un rendement suffisant et, quand la vanillerie devrait être abandonnée, il resterait une belle
plantation de caoutchoutiers. 1
Parmi les lianes, les t andotphia comorensis et Klaiuei poussent le mieux, les Landolphia
Kirkii et Watsoni poussent plus lentement.
Le cacao a été exporté pour une valeur de 333.989 marks en 1900, envoi qui comprenait
260.617 kilos.
Le caoutchouc comportait une exportation de 547.348 kilos valant 2.058.526 marks.
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