Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-08-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 août 1902 20 août 1902
Description : 1902/08/20 (A6,N107,T11). 1902/08/20 (A6,N107,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780752
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
124 REVUE DES CULTURES COLONIALES
200 hommes. L'année dernière, il y avait environ 580 arbres fructifères. On estime que les caféiers
doivent être plantés à 8 pieds de distance dans les deux sens, ce qui donnerait 680 arbres par acre.
La production moyenne par arbre est de 10 livres de fruits, ce quifait2 livres de café manufacturé.
Celui-ci, à 1 shelling la livre en gros, ferait 68 livres sterling. Les frai" principaux sont : la cueillette
des fruits qui revient à 3 livres sterling par acre, le dépulpage qui revient à 1 livre 19 shillings
pour la production d'un acre, la fermentation, le blanchissage et le nettoyage, 1 livre 16 shillings;
la torréfaction, 3 livres; l'emballage, 15 shillings, total, 13 livres 6 shillings pour la production d'un
acre. Le profit reste donc de 50 livres par acre sans les frais de culture, mais ceux-ci sont minimes,
quand les arbres se sont bien développés. Le sol doit être soigné et les arbres élagués.
La cueillette peut être faite par des enfants, le dépulpage se fait au moyen d'un cylindre de bois
à aspérités, les fèves doivent alors être fermentées, séchées, blanchies, on les expose au soleil sur
des claies et on les remet sous abri la nuit ou quand le temps est humide. Ces divers procédés coû-
tent, paraît-il, 1 livre 16 shillings par acre.
A la saison dernière, le café des rivières de Clarence et de Richmond aurait acquis de la réputation
pour sa bonne qualité. (« Journal of the Society of Arts ».)
— En rendant compte de l'article, paru dans cette Revue sur 1 Aramina le « Boletin de! Insti-
tuto Fisico-Geografico » de Costa-Rica, attire l'attention sur les fibres du Triumfetta Josefinae,
dénommé dans le pays « Mozote de caballo ». Ces fibres, préparées à Turrialba par M. A. DOR-
MOND et envoyées à l'Exposition Duffalo, se sont montrées tout à fait remarquables par leur finesse,
leur couleur peu foncée et leur résistance. (M Bol. del Instituto Fisico-Geografico », n° 13, 1902).
— La fabrication du sucre prend une extension toujours croissante en Egypte; en 1900-1901, on
a fabriqué 305.500 sacs ; dans la période précédente, 266.000 sacs seulement et l'on espère arriver à
produire dans la période actuelle 360.000 sacs (« Centralblatt fur Zucker Industrie, avril 1902).
Dans le- Texas, l'industrie sucrière fait également des progrès; on signale la construction récente
d'une grande raffinerie au capital de 400.000 livres sterling, près de Lakeside (Colorado).
- D'après une note du « Gummi-Zeitung », mai 1902, la production caontchoutjfère .de
l'Amazone est encore en progrès, les conditions de vie de la classe ouvrière se sont améliorées, à la
fin de 1901 ; le caoutchouc, apporté à Para, dépassait de 30 celui de l'année précédente et l'on
espère que la récolte de l'année en cours sera encore meilleure.
— L'exportation de la Balata du Vénézuélà a dépassé en 1900, de 450.000 kilogrammes, celle
de l'année précédente. Dans l'Equateur, la production du caoutchouc a diminué en 1900 de près de
150.000 kilogrammes; cette diminutionparaît due à la difficulté de moyen de communication (a Gum-
mi-Zeitung, » mai 1902).
— Le « Centralblat für Zucker Industrie » donne, dans son numéro de mai 1902, une statistique
intéressante sur la consommation du sucre dans les États-Unis depuis 1881 ; cette consommation
a crû d'une façon afsez régulière; en 1881, elle était de 44 liv. 2 par tête, et en 1901, de 69 liv. 7. La
consommation totale en 1881 était de 993.530 tonnes, en 1901, de 2.372.310 tonnes. Le sucre de
fabrication étrangère entre dans ce total pour 1.932.330 tonnes.
— Le gouvernement de Madras a essayé le semis du Tabernsemoutana usaiiibareusis,
qui a bien réussi, 60 de graines ont germé. Les plantes, même très jeunes, renferment une grande
quantité de latex. Les graines avaient été obtenues par l'intermédiaire du gouverneur de Zanzibar.
— Le « Annual Report on the Botanic Garden » de Singapore, pour l'année 1901, renferme quel-
ques indications sur les principales cultures de ra région; parmi les plus importantes figure celle du
cocotier, qui occupe dans la région, le plus grand nombre d individus. On pousse avec vigueur la
plantation d'arbre à gutta-percha, les graines,oblenues, soit de Penang, soit de Sumatra, ayant
fourni plus de 3.000 plants. Les arbres obtenus xrnt fleuri en février et mars et fructifié en juin et
juillet. Parmi les plants, il paraît se trouver deux espèces, l'une considérée par le Jardin botin-
nique de Kew, comme le véritable l'alaquiufu gutla,l'autre comme constituant une espèce nou-
velle que l'on se propose de dénommer P. Curtisii. Les deux arbres produisent tous deux une
gutta de bonne qualité; le premier donne 77,2 fit le second 71,7 de gutta-percha pure. Un arbre
de 55 pieds de haut ,§t de 39 pouces de circonférence à 5 pieds du sol, a donné 1 livre et demie de
gutta; un autre de 52 pieds de haut et de 42 pguces de circonférence a donné 1 livre 1/3 de gutta.
Un échantillon de GnUa-Jelutong, envoyée à Londres, a été estimée à 19 à 20 livras par tonne;
le Dyera costulata qui la fournit est très répandu dans la péninsule et dans l'archipel malais.
— Le « Bulletin économique de l'Agriculture et du Commerce » du Gouvernement de 1 Indo-Chine
attire l'attention sur deux plantes, dont les noms scientifiques ne sont pas donnés; l'une le « Cay
sung trau » est surtout usagé en médecine indigène, l'autre le « Cay choi » comprend deux
variétés : cay choi duc, et cay choi cai, ce pourrait être l'Abutiloll carpinifolia, les racines de
la première entrent dans la composition d'un remède annamite contre les fièvres bilieuses. Toutes
200 hommes. L'année dernière, il y avait environ 580 arbres fructifères. On estime que les caféiers
doivent être plantés à 8 pieds de distance dans les deux sens, ce qui donnerait 680 arbres par acre.
La production moyenne par arbre est de 10 livres de fruits, ce quifait2 livres de café manufacturé.
Celui-ci, à 1 shelling la livre en gros, ferait 68 livres sterling. Les frai" principaux sont : la cueillette
des fruits qui revient à 3 livres sterling par acre, le dépulpage qui revient à 1 livre 19 shillings
pour la production d'un acre, la fermentation, le blanchissage et le nettoyage, 1 livre 16 shillings;
la torréfaction, 3 livres; l'emballage, 15 shillings, total, 13 livres 6 shillings pour la production d'un
acre. Le profit reste donc de 50 livres par acre sans les frais de culture, mais ceux-ci sont minimes,
quand les arbres se sont bien développés. Le sol doit être soigné et les arbres élagués.
La cueillette peut être faite par des enfants, le dépulpage se fait au moyen d'un cylindre de bois
à aspérités, les fèves doivent alors être fermentées, séchées, blanchies, on les expose au soleil sur
des claies et on les remet sous abri la nuit ou quand le temps est humide. Ces divers procédés coû-
tent, paraît-il, 1 livre 16 shillings par acre.
A la saison dernière, le café des rivières de Clarence et de Richmond aurait acquis de la réputation
pour sa bonne qualité. (« Journal of the Society of Arts ».)
— En rendant compte de l'article, paru dans cette Revue sur 1 Aramina le « Boletin de! Insti-
tuto Fisico-Geografico » de Costa-Rica, attire l'attention sur les fibres du Triumfetta Josefinae,
dénommé dans le pays « Mozote de caballo ». Ces fibres, préparées à Turrialba par M. A. DOR-
MOND et envoyées à l'Exposition Duffalo, se sont montrées tout à fait remarquables par leur finesse,
leur couleur peu foncée et leur résistance. (M Bol. del Instituto Fisico-Geografico », n° 13, 1902).
— La fabrication du sucre prend une extension toujours croissante en Egypte; en 1900-1901, on
a fabriqué 305.500 sacs ; dans la période précédente, 266.000 sacs seulement et l'on espère arriver à
produire dans la période actuelle 360.000 sacs (« Centralblatt fur Zucker Industrie, avril 1902).
Dans le- Texas, l'industrie sucrière fait également des progrès; on signale la construction récente
d'une grande raffinerie au capital de 400.000 livres sterling, près de Lakeside (Colorado).
- D'après une note du « Gummi-Zeitung », mai 1902, la production caontchoutjfère .de
l'Amazone est encore en progrès, les conditions de vie de la classe ouvrière se sont améliorées, à la
fin de 1901 ; le caoutchouc, apporté à Para, dépassait de 30 celui de l'année précédente et l'on
espère que la récolte de l'année en cours sera encore meilleure.
— L'exportation de la Balata du Vénézuélà a dépassé en 1900, de 450.000 kilogrammes, celle
de l'année précédente. Dans l'Equateur, la production du caoutchouc a diminué en 1900 de près de
150.000 kilogrammes; cette diminutionparaît due à la difficulté de moyen de communication (a Gum-
mi-Zeitung, » mai 1902).
— Le « Centralblat für Zucker Industrie » donne, dans son numéro de mai 1902, une statistique
intéressante sur la consommation du sucre dans les États-Unis depuis 1881 ; cette consommation
a crû d'une façon afsez régulière; en 1881, elle était de 44 liv. 2 par tête, et en 1901, de 69 liv. 7. La
consommation totale en 1881 était de 993.530 tonnes, en 1901, de 2.372.310 tonnes. Le sucre de
fabrication étrangère entre dans ce total pour 1.932.330 tonnes.
— Le gouvernement de Madras a essayé le semis du Tabernsemoutana usaiiibareusis,
qui a bien réussi, 60 de graines ont germé. Les plantes, même très jeunes, renferment une grande
quantité de latex. Les graines avaient été obtenues par l'intermédiaire du gouverneur de Zanzibar.
— Le « Annual Report on the Botanic Garden » de Singapore, pour l'année 1901, renferme quel-
ques indications sur les principales cultures de ra région; parmi les plus importantes figure celle du
cocotier, qui occupe dans la région, le plus grand nombre d individus. On pousse avec vigueur la
plantation d'arbre à gutta-percha, les graines,oblenues, soit de Penang, soit de Sumatra, ayant
fourni plus de 3.000 plants. Les arbres obtenus xrnt fleuri en février et mars et fructifié en juin et
juillet. Parmi les plants, il paraît se trouver deux espèces, l'une considérée par le Jardin botin-
nique de Kew, comme le véritable l'alaquiufu gutla,l'autre comme constituant une espèce nou-
velle que l'on se propose de dénommer P. Curtisii. Les deux arbres produisent tous deux une
gutta de bonne qualité; le premier donne 77,2 fit le second 71,7 de gutta-percha pure. Un arbre
de 55 pieds de haut ,§t de 39 pouces de circonférence à 5 pieds du sol, a donné 1 livre et demie de
gutta; un autre de 52 pieds de haut et de 42 pguces de circonférence a donné 1 livre 1/3 de gutta.
Un échantillon de GnUa-Jelutong, envoyée à Londres, a été estimée à 19 à 20 livras par tonne;
le Dyera costulata qui la fournit est très répandu dans la péninsule et dans l'archipel malais.
— Le « Bulletin économique de l'Agriculture et du Commerce » du Gouvernement de 1 Indo-Chine
attire l'attention sur deux plantes, dont les noms scientifiques ne sont pas donnés; l'une le « Cay
sung trau » est surtout usagé en médecine indigène, l'autre le « Cay choi » comprend deux
variétés : cay choi duc, et cay choi cai, ce pourrait être l'Abutiloll carpinifolia, les racines de
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