Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-09-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 septembre 1902 20 septembre 1902
Description : 1902/09/20 (A6,N109,T11). 1902/09/20 (A6,N109,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378077w
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 175
2 à 3 centimètres, attaque l'œil terminal ou la base de l'arbre. L'arbre est tou-
jours perdu. Il faut le couper, chercher les larves qui sont aussi grosses que
celles du hanneton et les brûler. Les Malais mettent du sel ou de Ja chaux
éteinte dans l'œil du cocotier pour tuer les larves.
Contre les chenilles qui dévorent les feuilles, Raoul conseille les aspersions
suivantes :
Pétrole 9 litres
Savon noir. , 227 grammes
Eau. 4.500 grammes
Dissoudre le savon dans l'eau bouillante, ajouter ensuite le pétrole et battre
longtemps jusqu'à obtenir une crème, ajouter ensuite l'eau froide.
2° Les rats palmistes, les singes trouent les fruits pour manger l'amande ou
boire l'eau fraîche. Il faut les chasser, les empoisonner ou mettre un anneau en
métal en haut du tronc de chaque cocotier pour les empêcher de monter sur
l'arbre dès qu'on les en a chassés. Il faudra couper autour des cocotiers tous
les arbres de la forêt qui sont hauts.
3° Les sangliers pendant la jeunesse du cocotier sont les plus terribles ennemis
à Déli. Dès qu'ils ont attaqué une jeune plantation, rien ne les arrête : ni la chasse,
ni le poison, que bientôt ils ne touchent plus. Contre eux, il faut des clôtures.
Les clôtures les meilleures sont en buisson du pays, espèces d'aubépine très
épineuses avec lesquelles on peut faire des haies vives impénétrables; on pourrait
aussi utiliser le Bambou épineux (Bambusa spinosa). On a aussi d'autres essences
qui repoussent de boutures et dont le travail d'établissement de la haie serait
peu coûteux.
Cpntre les sangliers, il serait peut-être possible de leur communiquer une
maladie contagieuse en contaminant un porc domestique, par le rouget par exem-
ple, qui se communiquerait sans doute aux sangliers.
4" L'ours des cocotiers de Sumatra attaque l'œil terminal à tout âge. Les Malais
le reçoivent sur des fourches ou pointes de bambou ou de palmier quand il
descend. Cet ours fournit une viande très estimée.
5° La sécheresse trop prolongée nuit beaucoup et il faut absolument avoir un
système d'arrosage ou d'imbibition du sol. Que l'eau circule dans les fossés qui
seront tenus fermés, cela suffira pour obtenir une bonne infiltration du sol.
Comme pour la plupart des palmiers, chaque partie du cocotier est utilisable.
Le bois est employé aux constructions, à l'ébénisterie. Les feuilles servent à
faire des nattes, des éventails, des paniers, des balais, des chapeaux, des vête-
ments. La fibre de l'aisselle des feuilles est utilisée pour faire des cordages, etc.
La fleur donne du vin de palme, du sucre, de l'alcool, du bon vinaigre. Le
chou palmiste est excellent en salade ou mangé comme légume. L'eau de coco
ou lait ainsi que le vin frais servent à faire lever le pain. Un arbre donne par
an 40 kilogr. de sucre ou 20 litres d'alcool. L'enveloppe fibreuse du fruit sert à
faire des cordages, des paillassons, des brosses, etc., etc.
Chez les Malais où l'industrie est nulle et la paresse excessive, tous ces produits
fibreux sont perdus, à part la coque dont ils font des vases à boire, des cuil-
lers, etc.
L'amande surtout est appréciée pour faire leurgoulay ou corri. C'estleurnourri-
ture avec quelqne peu de riz et de poisson.
2 à 3 centimètres, attaque l'œil terminal ou la base de l'arbre. L'arbre est tou-
jours perdu. Il faut le couper, chercher les larves qui sont aussi grosses que
celles du hanneton et les brûler. Les Malais mettent du sel ou de Ja chaux
éteinte dans l'œil du cocotier pour tuer les larves.
Contre les chenilles qui dévorent les feuilles, Raoul conseille les aspersions
suivantes :
Pétrole 9 litres
Savon noir. , 227 grammes
Eau. 4.500 grammes
Dissoudre le savon dans l'eau bouillante, ajouter ensuite le pétrole et battre
longtemps jusqu'à obtenir une crème, ajouter ensuite l'eau froide.
2° Les rats palmistes, les singes trouent les fruits pour manger l'amande ou
boire l'eau fraîche. Il faut les chasser, les empoisonner ou mettre un anneau en
métal en haut du tronc de chaque cocotier pour les empêcher de monter sur
l'arbre dès qu'on les en a chassés. Il faudra couper autour des cocotiers tous
les arbres de la forêt qui sont hauts.
3° Les sangliers pendant la jeunesse du cocotier sont les plus terribles ennemis
à Déli. Dès qu'ils ont attaqué une jeune plantation, rien ne les arrête : ni la chasse,
ni le poison, que bientôt ils ne touchent plus. Contre eux, il faut des clôtures.
Les clôtures les meilleures sont en buisson du pays, espèces d'aubépine très
épineuses avec lesquelles on peut faire des haies vives impénétrables; on pourrait
aussi utiliser le Bambou épineux (Bambusa spinosa). On a aussi d'autres essences
qui repoussent de boutures et dont le travail d'établissement de la haie serait
peu coûteux.
Cpntre les sangliers, il serait peut-être possible de leur communiquer une
maladie contagieuse en contaminant un porc domestique, par le rouget par exem-
ple, qui se communiquerait sans doute aux sangliers.
4" L'ours des cocotiers de Sumatra attaque l'œil terminal à tout âge. Les Malais
le reçoivent sur des fourches ou pointes de bambou ou de palmier quand il
descend. Cet ours fournit une viande très estimée.
5° La sécheresse trop prolongée nuit beaucoup et il faut absolument avoir un
système d'arrosage ou d'imbibition du sol. Que l'eau circule dans les fossés qui
seront tenus fermés, cela suffira pour obtenir une bonne infiltration du sol.
Comme pour la plupart des palmiers, chaque partie du cocotier est utilisable.
Le bois est employé aux constructions, à l'ébénisterie. Les feuilles servent à
faire des nattes, des éventails, des paniers, des balais, des chapeaux, des vête-
ments. La fibre de l'aisselle des feuilles est utilisée pour faire des cordages, etc.
La fleur donne du vin de palme, du sucre, de l'alcool, du bon vinaigre. Le
chou palmiste est excellent en salade ou mangé comme légume. L'eau de coco
ou lait ainsi que le vin frais servent à faire lever le pain. Un arbre donne par
an 40 kilogr. de sucre ou 20 litres d'alcool. L'enveloppe fibreuse du fruit sert à
faire des cordages, des paillassons, des brosses, etc., etc.
Chez les Malais où l'industrie est nulle et la paresse excessive, tous ces produits
fibreux sont perdus, à part la coque dont ils font des vases à boire, des cuil-
lers, etc.
L'amande surtout est appréciée pour faire leurgoulay ou corri. C'estleurnourri-
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