Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-09-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 septembre 1902 20 septembre 1902
Description : 1902/09/20 (A6,N109,T11). 1902/09/20 (A6,N109,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378077w
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
170 REVUE DES CULTURES COLONIALES
bard me permettra de ne pas insister sur cette nouveaute, il reconnaîtra lui-même
que j'ai raison. J'attendrai, comme il me le fait espérer et sous peu, de nouvelles
préparations dans ce sens : nous continuerons, en attendant ces résultats plus
probants, de nous adresser à Shang-Haï pour cette sorte.
Pour terminer, je ne pense pas que M. Lombard ait voulu voir dans mes affir-
mations de novembre une ouverture d'hostilité décidée et préconçue contre les
thés d'Annam, une façon systématique d'élimination de cette provenance, en inspi-
rant aux acheteurs français une aversion anticipée pour des sortes qu'ils con-
naissent à peine ; je le crois esprit assez large et je pense qu'il me fera la même
confiance, il semble d'ailleurs me le prouver en me faisant l'honneur de l'envoi
de nombreux échantillons. Je suis très heureux de reconnaître que j'ai été dans
mes pronostics un mauvais prophète, et c'est pour moi grand plaisir de rendre
hommage à son travail incessant, je lui souhaite de tout cœur, et doublement en
ma qualité d'ami d'abord et de Français ensuite, d'arriver à la réalisation entière
de ses espérances assez rapidement, je l'espère, si je mesure le chemin qu'il lui
reste à faire avec celui qu'il a déjà parcouru.
* *
J'ajouterai un post-scriptum comme corollaire de ce que je dis plus haut sur
la théine.
Ce produit, d'après toutes les analyses, se trouve en plus grande quantité dans
les thés d'Annam que dans toutes les autres provenances; pourquoi le Gou-
vernement ne concéderait-il pas au commerce la faculté d'extraire celle
théine (caféine) dans les mêmes conditions légales qu'il octroie l'extraction des
essences de girofle par exemple? Nous sommes tributaires de l'Allemagne pour
nos achats de caféine, alors que nous avons actuellement à notre disposition des
ressources plus grandes pour devenir des producteurs non seulement plus impor-
tants que nos fournisseurs actuels, mais encore plus avantageux comme prix.
Sachons donc en tirer tout le parti qui nous est offert. Ceux qui ont qualité pour
s'occuper de cette question feraient œuvre utile en s'entremettant pour qu'elle
obtienne une solution favorable.
C.-A. GUIGON.
VARIÉTÉS
LA CULTURE DU COCOTIER A DFLI
La famille des palmiers comprend plus de 600 espèces : c'est le principal
ornement des pays chauds, et la plupart fournissent des produits de première
utilité. La moelle interne d'un grand nombre d'espèces fournit le SAGOU, tels sont
tous les sagoutiers : Sagus Rhumphii, Meroxylon hevis, Raphia pedunculala, Raphia
vinifera, Mauritia lfexuosa, Arenga saccharifera, etc. L'arbre doit être abattu et la
moelle lavée et triturée. Un arbre donne 80 à 100 kilos de sagou.
En traitant la fleur, on peut extraire la sève de l'arbre qui est sucrée et se
transforme par fermentation en VIN et VINAIGRE. Cuite, elle donne du SUCRE DE
bard me permettra de ne pas insister sur cette nouveaute, il reconnaîtra lui-même
que j'ai raison. J'attendrai, comme il me le fait espérer et sous peu, de nouvelles
préparations dans ce sens : nous continuerons, en attendant ces résultats plus
probants, de nous adresser à Shang-Haï pour cette sorte.
Pour terminer, je ne pense pas que M. Lombard ait voulu voir dans mes affir-
mations de novembre une ouverture d'hostilité décidée et préconçue contre les
thés d'Annam, une façon systématique d'élimination de cette provenance, en inspi-
rant aux acheteurs français une aversion anticipée pour des sortes qu'ils con-
naissent à peine ; je le crois esprit assez large et je pense qu'il me fera la même
confiance, il semble d'ailleurs me le prouver en me faisant l'honneur de l'envoi
de nombreux échantillons. Je suis très heureux de reconnaître que j'ai été dans
mes pronostics un mauvais prophète, et c'est pour moi grand plaisir de rendre
hommage à son travail incessant, je lui souhaite de tout cœur, et doublement en
ma qualité d'ami d'abord et de Français ensuite, d'arriver à la réalisation entière
de ses espérances assez rapidement, je l'espère, si je mesure le chemin qu'il lui
reste à faire avec celui qu'il a déjà parcouru.
* *
J'ajouterai un post-scriptum comme corollaire de ce que je dis plus haut sur
la théine.
Ce produit, d'après toutes les analyses, se trouve en plus grande quantité dans
les thés d'Annam que dans toutes les autres provenances; pourquoi le Gou-
vernement ne concéderait-il pas au commerce la faculté d'extraire celle
théine (caféine) dans les mêmes conditions légales qu'il octroie l'extraction des
essences de girofle par exemple? Nous sommes tributaires de l'Allemagne pour
nos achats de caféine, alors que nous avons actuellement à notre disposition des
ressources plus grandes pour devenir des producteurs non seulement plus impor-
tants que nos fournisseurs actuels, mais encore plus avantageux comme prix.
Sachons donc en tirer tout le parti qui nous est offert. Ceux qui ont qualité pour
s'occuper de cette question feraient œuvre utile en s'entremettant pour qu'elle
obtienne une solution favorable.
C.-A. GUIGON.
VARIÉTÉS
LA CULTURE DU COCOTIER A DFLI
La famille des palmiers comprend plus de 600 espèces : c'est le principal
ornement des pays chauds, et la plupart fournissent des produits de première
utilité. La moelle interne d'un grand nombre d'espèces fournit le SAGOU, tels sont
tous les sagoutiers : Sagus Rhumphii, Meroxylon hevis, Raphia pedunculala, Raphia
vinifera, Mauritia lfexuosa, Arenga saccharifera, etc. L'arbre doit être abattu et la
moelle lavée et triturée. Un arbre donne 80 à 100 kilos de sagou.
En traitant la fleur, on peut extraire la sève de l'arbre qui est sucrée et se
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