Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-09-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 septembre 1902 05 septembre 1902
Description : 1902/09/05 (A6,N108,T11). 1902/09/05 (A6,N108,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378076g
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 1 )"
Lesnotx de palme ont été exportées à raison de 7.945.169 kilos valant 1.611.022 marks; l'expor-
tation de l'huile de palme comportait 3.100.314 litres ayant été vendu à 992.411 marks. Tous ces
produits étaient en augmentation notable sur la valeur de l'exportation pendant l'année précédente.
« The Louisiana: planter and sugar manufacturer, mars 1902 »,-attire l'attention sur la produc-
tion sucrière de 1853 à 1902 et accompagne les statistiques -d'un tableau graphique très intéressant
dans lequel il met en regard la production du sucre de betterave et celle du sucre de canne pendant
cette période. En 1855-1866, la production du sucre de betterave était de beaucoup inférieure à
celle du sucre de eanne; en 1901-1902, lapremièTe a presque atteint le double de la seconde ; les
quelques chiffres suivants permettent de se faire une idée de la croissance inégale de ces deux pro-
ductions :
"Sucre de canne Sucre de betteraves. Production
Tonnes de 2.240 livres. totale.
f853-f85.L. 1.217.000 I 204.000 1.481.000
1885-1886. 2.289.900 J 2.229.973 4.519.873
1901-1902. 3.850.000 6.860.000 10.710.000
- M. J. II. MAIDEN, directeur du Jardin botanique de Sydney, publie dans « Agricultural Gazette
of New South Wales » une étude intéressante sur quelques produits auxiliaires employés dans l'ali-
mentation en Australie. Il classe ces produits en cinq groupes : a) Eau « cider » ou mucilages légers
employés comme boissons; b) boissons obtenues par infusion ou décoction; c) mannes; d) fleurs
indigènes riches en miel; e) épices. Nous ne pouvons résumer tout cet intéressant travail, mais nous
attirerons l'attention sur la manière dont les indigènes se procurent de l'eau dans certaines régions.
Les Eucalyptus încrassata, gracHis, nlicrolhcca, olcosa, donnent de l'eau par sectionne-
ment de leurs racines; ce sont toutes plantes se rencontrant surtout dans les régions arides. L'lIa.
kea leucoptera fournit également de l'eau quand on sectionne ses racines charnues. Une autre
plante du genre Casuarina, probablement le C. Decaisneana, renfermerait de l'eau dans son
tronc. Plusieurs plantes de la famille des Sterculiacées, Sterculia rupestris, etc., renfermeraient
un mucilage dans leurs tiges renflées. Enfin, 1 EMcatyptus guuiiuii, appelé « cider-tree » en Tas-
manie, exsude après entaille une liqueur plus ou moins épaisse et.plus ou moins sucrée, qui ren-
ferme du sucre, de l'acide acétique, de l'eau et de l'alcool. Citons encore l'eau fournie par diverses
ampélidacées, entre autres par le Yifis hypoglauca. Une note sur le même sujet, « Plantes pour
la soif », a été publiée par M. le Prof. Ém. Laureut, dans la « Revue générale des Sciences ». Pen-
dant son dernier voyage au Congo, il a observé que la Mnsanga Smithii, connu sous le nom de
« Parasolier », très répandu dans tout le bassin du Congo, donne, quand on sectionne ses racines,
une quantité considérable de liquide en douze heures de temps; pendant la nuit, une seule racine a
pu fournir 2 lit. 5 d'eau. Les indigènes qui s'établissent loin des rivières emploient cette plante pour
l'obtention du liquide dont ils ont besoin pour préparer leurs aliments. Une autre plante, une liane,
sert également, au Congo, à fournir l'eau en cas de disette; malheureusement elle n'a pu être déter-
minée.
— Le « Gummi Zeitung, 14 mars 1902 », attire à nouveau l'attention sur le produit fourni par
la « Guayule », très répandue au Mexique où elle a été découverte en 1898. La gomme extraite de
cette plante par des moyens encore très primitifs peut être facilement vulcanise et fournir un pro-
duit qui ne le cède en rien à aucune autre gomme. Les Américains semblent vouloir monopoliser
l'extraction de ce produit : aussi l'auteur attire-t-il fortement l'attention des capitalistes allemands
sur ce produit dont une seule fabrique pourrait aisément préparer 5.000 livres de gomme par joui.
Il serait utile de fonder une fabrique spéciale de ce produit au Mexique; elle ferait sûrement
d'énormes bénéfices.
— D'après les renseignements fournis à M. Hua, du Muséum d'Histoire naturelle, les lianes qui
fournissent du caoutchouc au Dahomey sont le Landolphia owarieiisis et un Carpndimis
indéterminé. Le L. owariensfs donne une excellente gomme ; cette espèce fournit du caoutchouc
dans toute l'Afrique occidentale; c'est probablement d'elle que provient le caoutchouc rouge du
Kasai. D'après M. Le Tester, les indigènes exploitent aussi un Ficus, un Hicksia et un arbre
inconnu appelé Dodo; à propos du Kickxia qui serait le K. africana, il est intéressant d'attirer
l'attention sur la remarque de l'auteur qui dit : « Le latex du mauvais Kfckxia était fort exploité
avant notre arrivée dans la région, et porté à Lagos. Depuis lors, comme nous empêchons la maraude
et que nous n'achetons pas cette gomme, on ne l'exploite pas ». C'était cependant le Lagos qui était
sensé fournir le bon Kickxia? Nous inclinons à croire que le latex de la plupart des Kickxia
Lesnotx de palme ont été exportées à raison de 7.945.169 kilos valant 1.611.022 marks; l'expor-
tation de l'huile de palme comportait 3.100.314 litres ayant été vendu à 992.411 marks. Tous ces
produits étaient en augmentation notable sur la valeur de l'exportation pendant l'année précédente.
« The Louisiana: planter and sugar manufacturer, mars 1902 »,-attire l'attention sur la produc-
tion sucrière de 1853 à 1902 et accompagne les statistiques -d'un tableau graphique très intéressant
dans lequel il met en regard la production du sucre de betterave et celle du sucre de canne pendant
cette période. En 1855-1866, la production du sucre de betterave était de beaucoup inférieure à
celle du sucre de eanne; en 1901-1902, lapremièTe a presque atteint le double de la seconde ; les
quelques chiffres suivants permettent de se faire une idée de la croissance inégale de ces deux pro-
ductions :
"Sucre de canne Sucre de betteraves. Production
Tonnes de 2.240 livres. totale.
f853-f85.L. 1.217.000 I 204.000 1.481.000
1885-1886. 2.289.900 J 2.229.973 4.519.873
1901-1902. 3.850.000 6.860.000 10.710.000
- M. J. II. MAIDEN, directeur du Jardin botanique de Sydney, publie dans « Agricultural Gazette
of New South Wales » une étude intéressante sur quelques produits auxiliaires employés dans l'ali-
mentation en Australie. Il classe ces produits en cinq groupes : a) Eau « cider » ou mucilages légers
employés comme boissons; b) boissons obtenues par infusion ou décoction; c) mannes; d) fleurs
indigènes riches en miel; e) épices. Nous ne pouvons résumer tout cet intéressant travail, mais nous
attirerons l'attention sur la manière dont les indigènes se procurent de l'eau dans certaines régions.
Les Eucalyptus încrassata, gracHis, nlicrolhcca, olcosa, donnent de l'eau par sectionne-
ment de leurs racines; ce sont toutes plantes se rencontrant surtout dans les régions arides. L'lIa.
kea leucoptera fournit également de l'eau quand on sectionne ses racines charnues. Une autre
plante du genre Casuarina, probablement le C. Decaisneana, renfermerait de l'eau dans son
tronc. Plusieurs plantes de la famille des Sterculiacées, Sterculia rupestris, etc., renfermeraient
un mucilage dans leurs tiges renflées. Enfin, 1 EMcatyptus guuiiuii, appelé « cider-tree » en Tas-
manie, exsude après entaille une liqueur plus ou moins épaisse et.plus ou moins sucrée, qui ren-
ferme du sucre, de l'acide acétique, de l'eau et de l'alcool. Citons encore l'eau fournie par diverses
ampélidacées, entre autres par le Yifis hypoglauca. Une note sur le même sujet, « Plantes pour
la soif », a été publiée par M. le Prof. Ém. Laureut, dans la « Revue générale des Sciences ». Pen-
dant son dernier voyage au Congo, il a observé que la Mnsanga Smithii, connu sous le nom de
« Parasolier », très répandu dans tout le bassin du Congo, donne, quand on sectionne ses racines,
une quantité considérable de liquide en douze heures de temps; pendant la nuit, une seule racine a
pu fournir 2 lit. 5 d'eau. Les indigènes qui s'établissent loin des rivières emploient cette plante pour
l'obtention du liquide dont ils ont besoin pour préparer leurs aliments. Une autre plante, une liane,
sert également, au Congo, à fournir l'eau en cas de disette; malheureusement elle n'a pu être déter-
minée.
— Le « Gummi Zeitung, 14 mars 1902 », attire à nouveau l'attention sur le produit fourni par
la « Guayule », très répandue au Mexique où elle a été découverte en 1898. La gomme extraite de
cette plante par des moyens encore très primitifs peut être facilement vulcanise et fournir un pro-
duit qui ne le cède en rien à aucune autre gomme. Les Américains semblent vouloir monopoliser
l'extraction de ce produit : aussi l'auteur attire-t-il fortement l'attention des capitalistes allemands
sur ce produit dont une seule fabrique pourrait aisément préparer 5.000 livres de gomme par joui.
Il serait utile de fonder une fabrique spéciale de ce produit au Mexique; elle ferait sûrement
d'énormes bénéfices.
— D'après les renseignements fournis à M. Hua, du Muséum d'Histoire naturelle, les lianes qui
fournissent du caoutchouc au Dahomey sont le Landolphia owarieiisis et un Carpndimis
indéterminé. Le L. owariensfs donne une excellente gomme ; cette espèce fournit du caoutchouc
dans toute l'Afrique occidentale; c'est probablement d'elle que provient le caoutchouc rouge du
Kasai. D'après M. Le Tester, les indigènes exploitent aussi un Ficus, un Hicksia et un arbre
inconnu appelé Dodo; à propos du Kickxia qui serait le K. africana, il est intéressant d'attirer
l'attention sur la remarque de l'auteur qui dit : « Le latex du mauvais Kfckxia était fort exploité
avant notre arrivée dans la région, et porté à Lagos. Depuis lors, comme nous empêchons la maraude
et que nous n'achetons pas cette gomme, on ne l'exploite pas ». C'était cependant le Lagos qui était
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