Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-09-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 septembre 1902 20 septembre 1902
Description : 1902/09/20 (A6,N109,T11). 1902/09/20 (A6,N109,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378077w
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 189
seiller entre Mananjary et Vohémar seulement; ailleurs la croissance sera plus lente. M. Deslandes
conseille d'ajouter à l'installation d'une cocoterie, celle d'un troupeau et par suite d'avoir à sa dispo-
sition un terrain pouvant être employé eomme pâturage. Il faudra nécessairement faire choix de
bonnes graines et employer de préférence des fruits en bourre non germés. Les semis doivent se
faire en pépinière, les semis de dix à douze mois seront repiqués à leur place définitive, à une dis-
tance d'environ 8 mètres ou 26 pieds, dans des trous de 0m80 de côté et de profondeur.
- Le « Pharmaceutical Journal », juin 1902. attire l'attention sur le « Casimiroa edulis », une
plante de la famille des Rutacées, originaire du Mexique où elle est connue sous le nom de Zabote
sonifera ou blanco. Les graines crues sont toxiques pour l'homme et les animaux; rôties et
appliquées sur les blessures, elles sont antiseptiques. Elles renfermeraient,. d'après les analyses
faites, un alcaloïde, deux résines, une huile volatile, de la graisse, du glucose et de l'amidon.
- D'après une note du « Gummi Zeitung », 13 juin 1902, les Hevea cultivés à Ceylan prospèrent
bien dans les régions basses et dans les régions relativement élevées ; le produit obtenu est de bonne
valeur. On va introduire des graines et des plantes des meilleures sortes de Castilloa.
- La production du caoutchouc dans certaines régions du Brésil a augmenté dans de notables
proportions en 1901; la quantité de produit amené à fara fin décembre 1901 dépasse de 30 celle
amenée fin de 1900. En 1901, les exportations de caoutchouc des Amazones a atteint 45.601 tonnes
dont 30.131 ont été expédiées de Para et 15.469 de Manaos; de ces chiffres, 22.091 tonnes ont été
envoyées en Europe, 25.508 en Amérique du Nord. Les expéditions d'Iquita ont également augmenté :
en 1900 on comptait 920 tonnes, en 1901 1391 tonnes, soit plus de 5 d'augmentation; on s'attend
encore à un accroissement de production, le Haut Amazone paraissant pouvoir fournir autant que le
Bas-Amazone.
— Le « Boletin da Agricultura » de l'État de Sâo-Paulo (Brésil), 1902, n° 3, donne in-extenso les
statuts de la Compagnie pour l'amélioration du café brésilien, ainsi que la description détaillée des
nombreux appareils brevetés qui seront employés pour la préparation du café et dus pour la plupart
à M. P.-A. Santangel, ingénieur à Sâo-Paulo; ce sont un séparateur, un ventilateur, un
« decascador », un décortiqueur, un ventilateur double, un « brunidor » ou brunissoir, un « catador
uniforme » et enfin un séparateur cylindrique très complexe et quatre paires de cylindres.
— Le gouvernement de l'Afrique orientale allemande de Dar-es-Salam vient de faire paraître à
Heidelberg (Cari Weinter), sous le titre « Berichte über Land und Forstwirtschaft in Deutsch-
Ostafrika», les deux premiers fascicules d'un périodique des plus intéressants qui paraîtra irrégulière-
ment et dont nous aurons souvent à citer les articles.. Outre des articles sur l'agriculture en général,
il renfermera dès articles sur les maladies des plantes et des animaux et sur la météorologie,
l'hygiène, la géographie et en général sur les sciences naturelles. Dans le premier article intitulé :
« Uebersicht uber Land und Forstwirthschaft in Deutcsh-Ostafrika », l'auteur passe en revue les
cultures indigènes. Les principales cultures sont : le maïs, la banane dans l'intérieur des terres et
vers les côtes le manioc et la patate. Les cultures entreprises par les Européens comportent :
café, qui se développe bien; il y a actuellement 3.900.000 arbres en culture, ils ont à souffrir de
l'Hemileia et de quelques insectes. La culture de cocotiers semble appelée à un grand avenir.
La cocoterié des environs de Dar-es-Salam est actuellement placée sous la direction d'Européens;
celle de la canne à sucre a fait aussi des progresses essais sont tentés pour les cultures de
idgne, vanille, tabac. Dans les extraits publiés en suite des rapports des stations, on pourra
trouver un tableau des essais de cultures tentées à Vvilhelmstat; ce tableau donne le nom de la
plante mise à l'essai, la date de l'ensemencement, celle de la germination et enfin des observations
sur l'état dès plantes ou sur leur rendement possible. Ce tableau sera donc des plus utiles à tous les
planteurs qui voudront tenter des cultures dans ces régions et même dans les régions avoisinantes.
Il nous faut citer dans le second fascicule une étude de M. le Dr Stuhlmann sur un insecte perfo-
rant les écorces du caféier, l'Anthores leuconolus Pasc. Citons aussi une étude très intéres-
sante de MM. F. Stuhlmann et P. Weise sur quelques arbres d'ombrage et sur quelques arbres
fruitiers élevés dans la région, dans laquelle les auteurs discutent les avantages de certaines plantes
au point de vue de l'ombre portée et du rendement accessoire. A signaler aussi une étude de
de M. Ch. UIig sur le Cotonnier, dans laquelle il met en regard la chute d'eau en Amérique, et
dans l'Afrique orientale allemande, concluant que cette dernière région convient peut-être mieux
encore que l'Amérique pour la culture du cotonnier.
— D'après « Agricultural News » cité par a The Board of trade Journal », la culture du Cotonnier,
abandonnée depuis une trentaine d'années dans les Indes occidentales, est encore cultivée dans une
petite île voisine de Grenade. Mais des expériences sont faites en ce moment pour réintroduire cette
culture qui, outre la fibre de valeur, donne des produits accessoires, huile, farine de tourteau, dont
les derniers sont des plus utiles dans l'élevage du bétail.
seiller entre Mananjary et Vohémar seulement; ailleurs la croissance sera plus lente. M. Deslandes
conseille d'ajouter à l'installation d'une cocoterie, celle d'un troupeau et par suite d'avoir à sa dispo-
sition un terrain pouvant être employé eomme pâturage. Il faudra nécessairement faire choix de
bonnes graines et employer de préférence des fruits en bourre non germés. Les semis doivent se
faire en pépinière, les semis de dix à douze mois seront repiqués à leur place définitive, à une dis-
tance d'environ 8 mètres ou 26 pieds, dans des trous de 0m80 de côté et de profondeur.
- Le « Pharmaceutical Journal », juin 1902. attire l'attention sur le « Casimiroa edulis », une
plante de la famille des Rutacées, originaire du Mexique où elle est connue sous le nom de Zabote
sonifera ou blanco. Les graines crues sont toxiques pour l'homme et les animaux; rôties et
appliquées sur les blessures, elles sont antiseptiques. Elles renfermeraient,. d'après les analyses
faites, un alcaloïde, deux résines, une huile volatile, de la graisse, du glucose et de l'amidon.
- D'après une note du « Gummi Zeitung », 13 juin 1902, les Hevea cultivés à Ceylan prospèrent
bien dans les régions basses et dans les régions relativement élevées ; le produit obtenu est de bonne
valeur. On va introduire des graines et des plantes des meilleures sortes de Castilloa.
- La production du caoutchouc dans certaines régions du Brésil a augmenté dans de notables
proportions en 1901; la quantité de produit amené à fara fin décembre 1901 dépasse de 30 celle
amenée fin de 1900. En 1901, les exportations de caoutchouc des Amazones a atteint 45.601 tonnes
dont 30.131 ont été expédiées de Para et 15.469 de Manaos; de ces chiffres, 22.091 tonnes ont été
envoyées en Europe, 25.508 en Amérique du Nord. Les expéditions d'Iquita ont également augmenté :
en 1900 on comptait 920 tonnes, en 1901 1391 tonnes, soit plus de 5 d'augmentation; on s'attend
encore à un accroissement de production, le Haut Amazone paraissant pouvoir fournir autant que le
Bas-Amazone.
— Le « Boletin da Agricultura » de l'État de Sâo-Paulo (Brésil), 1902, n° 3, donne in-extenso les
statuts de la Compagnie pour l'amélioration du café brésilien, ainsi que la description détaillée des
nombreux appareils brevetés qui seront employés pour la préparation du café et dus pour la plupart
à M. P.-A. Santangel, ingénieur à Sâo-Paulo; ce sont un séparateur, un ventilateur, un
« decascador », un décortiqueur, un ventilateur double, un « brunidor » ou brunissoir, un « catador
uniforme » et enfin un séparateur cylindrique très complexe et quatre paires de cylindres.
— Le gouvernement de l'Afrique orientale allemande de Dar-es-Salam vient de faire paraître à
Heidelberg (Cari Weinter), sous le titre « Berichte über Land und Forstwirtschaft in Deutsch-
Ostafrika», les deux premiers fascicules d'un périodique des plus intéressants qui paraîtra irrégulière-
ment et dont nous aurons souvent à citer les articles.. Outre des articles sur l'agriculture en général,
il renfermera dès articles sur les maladies des plantes et des animaux et sur la météorologie,
l'hygiène, la géographie et en général sur les sciences naturelles. Dans le premier article intitulé :
« Uebersicht uber Land und Forstwirthschaft in Deutcsh-Ostafrika », l'auteur passe en revue les
cultures indigènes. Les principales cultures sont : le maïs, la banane dans l'intérieur des terres et
vers les côtes le manioc et la patate. Les cultures entreprises par les Européens comportent :
café, qui se développe bien; il y a actuellement 3.900.000 arbres en culture, ils ont à souffrir de
l'Hemileia et de quelques insectes. La culture de cocotiers semble appelée à un grand avenir.
La cocoterié des environs de Dar-es-Salam est actuellement placée sous la direction d'Européens;
celle de la canne à sucre a fait aussi des progresses essais sont tentés pour les cultures de
idgne, vanille, tabac. Dans les extraits publiés en suite des rapports des stations, on pourra
trouver un tableau des essais de cultures tentées à Vvilhelmstat; ce tableau donne le nom de la
plante mise à l'essai, la date de l'ensemencement, celle de la germination et enfin des observations
sur l'état dès plantes ou sur leur rendement possible. Ce tableau sera donc des plus utiles à tous les
planteurs qui voudront tenter des cultures dans ces régions et même dans les régions avoisinantes.
Il nous faut citer dans le second fascicule une étude de M. le Dr Stuhlmann sur un insecte perfo-
rant les écorces du caféier, l'Anthores leuconolus Pasc. Citons aussi une étude très intéres-
sante de MM. F. Stuhlmann et P. Weise sur quelques arbres d'ombrage et sur quelques arbres
fruitiers élevés dans la région, dans laquelle les auteurs discutent les avantages de certaines plantes
au point de vue de l'ombre portée et du rendement accessoire. A signaler aussi une étude de
de M. Ch. UIig sur le Cotonnier, dans laquelle il met en regard la chute d'eau en Amérique, et
dans l'Afrique orientale allemande, concluant que cette dernière région convient peut-être mieux
encore que l'Amérique pour la culture du cotonnier.
— D'après « Agricultural News » cité par a The Board of trade Journal », la culture du Cotonnier,
abandonnée depuis une trentaine d'années dans les Indes occidentales, est encore cultivée dans une
petite île voisine de Grenade. Mais des expériences sont faites en ce moment pour réintroduire cette
culture qui, outre la fibre de valeur, donne des produits accessoires, huile, farine de tourteau, dont
les derniers sont des plus utiles dans l'élevage du bétail.
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