Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-08-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 août 1902 20 août 1902
Description : 1902/08/20 (A6,N107,T11). 1902/08/20 (A6,N107,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780752
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 125
les parties de la seconde plante sont employées, la lige pour les balais et les libres, les racines
contre les leucorrhées récentes. Les indigènes préparent comme suit l'écorce : les plantes sont
coupées à ras de terre et débarrassées de leurs feuilles, puis plongées dans l'eau pendant 6 à 8 jours;
après cette immersion l'écorce se sépare facilement, puis elle est séchée et travaillée. La fibre serait
plus résistante que celle de l'ananas. (Nouvelle sérié, n° 1, 1902).
- En 1901 le total de la production de thé des Indes a été d'après les expéditions :
Australie et Nouvelle-Zélan(l(',.. , ., ., 4.7 0.000
Amérique. 1 600.000
Angletel" ,. , ., .,.,.,." .,.,. 71.000.000
Pays divers - 2.500.000
79.850.000
Thé conservé dans l'Inde .kilos. 4.100.000
Total de la prodMCLion. 8J.95U.00U
;. Le « Bulletin de l'office de Renseignements généraux et de colonisation du gouvernement
général de l'Algérie », en signalant à l'attention de ses lecteurs l'achat de semence d'tlex para-
gnariensis ou maté fait par le Conseil des Colonies à Berlin, revient sur la question mise en
avant il y a vingt ans déjà par le regretté Mussat, professeur.à l'École d'agriculture de Grignon, de
l'acclimatation possible de cette plante en Algérie; l'Oranie conviendrait parfaitement à un essai de
culture de cette plante.
- Nous avons à diverses reprises attiré l'attention sur la fabrication d'une sorte de café a
l'aide de figues torréfiées. Deux fabriques de café de figues fonctionnent en Algérie, l'une à Bougie,
l'autre à Oran. -
- Le « Bulletin de l'office de renseignements généraux de l'Algérie » donne dans son supplé-
ment n° 9, une étude sur les rapports, commerciaux entre l'Algérie et les Pays-Bas et en particu-
lier avec le port de Rotterdam, d'après les renseignements du Conseil de France à Amsterdam.
L'Algérie fournit du blé, de l'orge, du crin et des poils, du crin végétal, des écorces tan-
nantes, du liège, des peaux brutes, des pommes de terre, des vessies, des vins en
fûts; on voit que l'Algérie pourrait entrer en relation avec ce pays pour bien d'autres articles.
Un autre supplément (n° 8) du même périodique est consacré à une étude sur les débouchés pos-
sibles pour les tabacs d'Algérie. Cette notice est du plus grand intérêt pour le planteur Algérien.
— Le <« Beihefte » n° 3 du « Tropenpflauzer » mai 1902, est consacré à un rapport de M. le
Dr Walter Busse sur son voyage d'exploration dans le sud de l'Afrique orientale allemande. La région
ne parait pas très riche en plantes à caoutchouc, le Landolphia dondeensis est assez rare.
Dans d'autres parties, c'est une variété du Landolphia scandens qui existe et qui donne un
excellent produit; dans la région de Lindi, c'est la variété rotundifolia de la même espèce qui
est très répandue et dont les fruits sont très recherchés; d'autres lianes à caoutchouc du même
genre existent également; les Strychnos vénéreux abondent. Les indigènes cultivent surtout le
maïs, puis le riz, le manioc, l'éleusine, des fèves de tout genre, des arachides, des courges; le sorgho
se cultive moins par suite de la maladie (mafuta) qui l'atteint. Cette région paraît devoir convenir
à la culture du caféier et du théier; on y a découvert le Coffea Schimianiiiaua. Au point de vue
scientifique pur, les explorations de M. W. Bresse ont donné des résultats magnifiques.
— D'après le rapport commercial, n° 121 de 1902 (Rapports commerciaux des agents diploma-
tiques et consulaires de France), relatif au commerce de l'Inde, les chiffres d'exportation de
l'indigo ont pendant la période 1897-1901, fléchi en quantité de 13,9 et de 24,3 en valeur
quand on les compare avec ceux de la période prospère de 1886 à 1894; cette baisse est incontesta-
blement due à la concurrence de l'indigo artificiel, car elle coïncide avec l'apparition sur le marché
extrait chimiquement de la naphtaline.
Par contre, les exportations de caoutchouc se sont élevées en quantité et en valeur. Les deux
tiers de la production sont enlevés par les États-Unis" je-reste passe en Angleterre; on a commencé
-
sur la côte du Tenasserim une plantation de 5 hectares de caoutchouc brésilien. Les'productions
de jute et de thé sont en croissance dans une notable proportion. La production de thé a atteint, en
1900-1901, la plus forte' valeur acquise jusqu'à ce jour : elle a été de 187.500.000 livres, plus de
12.500.000 livres de plus qu'en 1899-1900; cette augmentation est due a une augmentation de sur-
face en culture.
— Le rapport n° 117 de 1902 des « Rapports commerciaux des agents diplomatiques: et consulaires
de France », consacré à la chimie, signale que M. Bennertz, un ancien résident de Shanghai, 'a fondé
sous le titre de « Anglo-Chinese-Fibre Company », une société destiuée à exploiter un procédé éco-
nomise de décortication de la ramie. L'inventeur prétend avoir-trouvé une solution qui, sans
les parties de la seconde plante sont employées, la lige pour les balais et les libres, les racines
contre les leucorrhées récentes. Les indigènes préparent comme suit l'écorce : les plantes sont
coupées à ras de terre et débarrassées de leurs feuilles, puis plongées dans l'eau pendant 6 à 8 jours;
après cette immersion l'écorce se sépare facilement, puis elle est séchée et travaillée. La fibre serait
plus résistante que celle de l'ananas. (Nouvelle sérié, n° 1, 1902).
- En 1901 le total de la production de thé des Indes a été d'après les expéditions :
Australie et Nouvelle-Zélan(l(',.. , ., ., 4.7 0.000
Amérique. 1 600.000
Angletel" ,. , ., .,.,.,." .,.,. 71.000.000
Pays divers - 2.500.000
79.850.000
Thé conservé dans l'Inde .kilos. 4.100.000
Total de la prodMCLion. 8J.95U.00U
;. Le « Bulletin de l'office de Renseignements généraux et de colonisation du gouvernement
général de l'Algérie », en signalant à l'attention de ses lecteurs l'achat de semence d'tlex para-
gnariensis ou maté fait par le Conseil des Colonies à Berlin, revient sur la question mise en
avant il y a vingt ans déjà par le regretté Mussat, professeur.à l'École d'agriculture de Grignon, de
l'acclimatation possible de cette plante en Algérie; l'Oranie conviendrait parfaitement à un essai de
culture de cette plante.
- Nous avons à diverses reprises attiré l'attention sur la fabrication d'une sorte de café a
l'aide de figues torréfiées. Deux fabriques de café de figues fonctionnent en Algérie, l'une à Bougie,
l'autre à Oran. -
- Le « Bulletin de l'office de renseignements généraux de l'Algérie » donne dans son supplé-
ment n° 9, une étude sur les rapports, commerciaux entre l'Algérie et les Pays-Bas et en particu-
lier avec le port de Rotterdam, d'après les renseignements du Conseil de France à Amsterdam.
L'Algérie fournit du blé, de l'orge, du crin et des poils, du crin végétal, des écorces tan-
nantes, du liège, des peaux brutes, des pommes de terre, des vessies, des vins en
fûts; on voit que l'Algérie pourrait entrer en relation avec ce pays pour bien d'autres articles.
Un autre supplément (n° 8) du même périodique est consacré à une étude sur les débouchés pos-
sibles pour les tabacs d'Algérie. Cette notice est du plus grand intérêt pour le planteur Algérien.
— Le <« Beihefte » n° 3 du « Tropenpflauzer » mai 1902, est consacré à un rapport de M. le
Dr Walter Busse sur son voyage d'exploration dans le sud de l'Afrique orientale allemande. La région
ne parait pas très riche en plantes à caoutchouc, le Landolphia dondeensis est assez rare.
Dans d'autres parties, c'est une variété du Landolphia scandens qui existe et qui donne un
excellent produit; dans la région de Lindi, c'est la variété rotundifolia de la même espèce qui
est très répandue et dont les fruits sont très recherchés; d'autres lianes à caoutchouc du même
genre existent également; les Strychnos vénéreux abondent. Les indigènes cultivent surtout le
maïs, puis le riz, le manioc, l'éleusine, des fèves de tout genre, des arachides, des courges; le sorgho
se cultive moins par suite de la maladie (mafuta) qui l'atteint. Cette région paraît devoir convenir
à la culture du caféier et du théier; on y a découvert le Coffea Schimianiiiaua. Au point de vue
scientifique pur, les explorations de M. W. Bresse ont donné des résultats magnifiques.
— D'après le rapport commercial, n° 121 de 1902 (Rapports commerciaux des agents diploma-
tiques et consulaires de France), relatif au commerce de l'Inde, les chiffres d'exportation de
l'indigo ont pendant la période 1897-1901, fléchi en quantité de 13,9 et de 24,3 en valeur
quand on les compare avec ceux de la période prospère de 1886 à 1894; cette baisse est incontesta-
blement due à la concurrence de l'indigo artificiel, car elle coïncide avec l'apparition sur le marché
extrait chimiquement de la naphtaline.
Par contre, les exportations de caoutchouc se sont élevées en quantité et en valeur. Les deux
tiers de la production sont enlevés par les États-Unis" je-reste passe en Angleterre; on a commencé
-
sur la côte du Tenasserim une plantation de 5 hectares de caoutchouc brésilien. Les'productions
de jute et de thé sont en croissance dans une notable proportion. La production de thé a atteint, en
1900-1901, la plus forte' valeur acquise jusqu'à ce jour : elle a été de 187.500.000 livres, plus de
12.500.000 livres de plus qu'en 1899-1900; cette augmentation est due a une augmentation de sur-
face en culture.
— Le rapport n° 117 de 1902 des « Rapports commerciaux des agents diplomatiques: et consulaires
de France », consacré à la chimie, signale que M. Bennertz, un ancien résident de Shanghai, 'a fondé
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