Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-08-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 août 1902 05 août 1902
Description : 1902/08/05 (A6,N106,T11). 1902/08/05 (A6,N106,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378074n
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 93
onderzoek naar de planten stoffeu van Nederlandsche Indië). — L'auteur y étudie les poisons de
flèche du centre de Bornéo, dans lesquels entrent fréquemment les Strychnos. Citons l'étude sur
le Sarcoceplialus eseulcntus ou « Doundake » de l'Afrique occidentale, dans lequel l'auteur a
retrouvé l'alcaloïde découvert en 1883 par Bochefontaine, Féris et Marcus et que M. Heckel et
Schlagdenhaufen n'ont pas trouvé en faisant l'analyse de cette plante. Dans le Payena Leerii
l'auteur a pu déceler la présence de saponine et. d'un peu d'alcaloïde, qui a paru n'avoir que peu
ou pas d'action sur la grenouille.
- Le « Beihefte », n° 2 de 1902 du « Tropenpflanzer » est consacré au rapport sur l'expédition
cotonnière organisée au Congo par l'importante société allemande (Kolonial Wirtschaftliche
Komitee). — Ce rapport comprend six parties : un rapport préliminaire du comité, les constatations
de l'expert, M. J. Galloway (imprimées en anglais et en allemand), trois rapports des chefs de poste
de Misahôhe, Atakpame et Bassari-Sokohe et enfin les instructions relatives à la lutte contre les
maladies du bétail. Une carte hors texte donne l'indication de tous les endroits ou le coton est
cultivé et la situation exacte des trois fermes à expériences. La culture du coton paraît devoir
donner des résultats. L'auteur estime que 1.500 livres de coton (graines compri-ses) reviendraient à
190 marks rendus à Brème et que le prix de vente du coton et de la graine peut atteindre 223 marks.
- La production fruitière des États-Unis allire de plus en plus l'attention de l'Europe. En
un an, la Californie a expédié 103.000.000 de livres de raisin valant 26.000.000 de dollars. La pro-
duction de pommes est tout aussi considérable, c'est elle qui occupe le premier rang. Le com-
merce des fruits se chiffre à 1.000.000.000 de dollars. En Californie, il existe un vignoble de 6 milles
carrés, dont chaque acre porte 680 ceps. Les États-Unis produisent et consomment pour 80.000.0fi0
de dollars de fraises par saisons. (<< Questions diplomatiques et coloniales », mars 1902.)
— Il est intéressant de présenter ici, d'après « la Belgique coloniale » (1902), l'ordre d'importance
des principaux marchés du caoutchouc en 1900 :
États-Unis..,. - 20.468 tonnes métriques
Liverpool. , , , , , 17.831 »
Anvers S. 698 »
Le Havre 4 • 327 »
Londres 2.202 »
Rotterdam. 354 »
Bordeaux. , , , , 121 »
(transit non compris).
La plus grande partie des importations à Anvers proviennent de l'État dtLCongo (4.902.003 kilos
en 19LO, 5,591.044 en 1901). -
— M. VICENTE DE LAFFITTE vient d'étudier deux maladies parasitaires du maïs occasionnées par
deux papillons nocturnes Sesamia nonagrioides et Heliothys armigera. Les moyens les
plus efficaces pour combattre les dégâts causés par ces deux insectes consistent à soumettre la terre
à des labours répétés afin de détruire les chrysalides et les larves qui ont pu se loger dans le sol;
il faut arracher avec soin toutes les plantes malades. Après la récolte du maïs il faut ramasser
soigneusement les chaumes et toutes les parties non utilisées et les brûler.
L'auteur conseille aussi de détruire à la main, sur l'épi du maïs, les vers de la première génération
de l'Heliothys.
On peut également, pour enrayer les progrès de l'attaque du parasite, employer des pulvéri-
sations de sulfate de cuivre ou d'arsenic. Si, malgré toutes les précautions, il y a encore des papil-
Ions en été, on peut employer des lampes-pièges à l'acétylène (cc Revue générale des sciences, » 1902).
— Le « Bulletin de l'Office des renseignements généraux du Gouvernement de l'Algérie » attire
l'attention sur le commerce de l'huile d'olive dans la République Argentine, d'après le a Bulletin"
mensuel de la Chambre de commerce française de Buenos-Ayrès ». La quantité d'huile d'olive
française entrant dans la République a diminué considérablement, tandis que l'Italie et l'Espagne
en ont fourni davantage. Des statistiques récentes donnent la quantité d'huile d'olive importée en
Argentine comme suit :
1890 1900
Italic.,.,. 3.707.605 - 5.916.230
Fmnce , , 758.G14 406.328
Espagne 237.411 - 374.973
Les huileries du pays ne sont que de fondation récente, elles traitent-le lin et l'arachide, mais
n'ont donné que des résultats détestables. On vend parfois sous une étiquette espagnole, française
ou italienne des huiles composées d'un tiers d'huile d'arachide et de deux tiers d'huile d'olives infé-
rieure, ou d'huile de coton, de navette ou de colza.
onderzoek naar de planten stoffeu van Nederlandsche Indië). — L'auteur y étudie les poisons de
flèche du centre de Bornéo, dans lesquels entrent fréquemment les Strychnos. Citons l'étude sur
le Sarcoceplialus eseulcntus ou « Doundake » de l'Afrique occidentale, dans lequel l'auteur a
retrouvé l'alcaloïde découvert en 1883 par Bochefontaine, Féris et Marcus et que M. Heckel et
Schlagdenhaufen n'ont pas trouvé en faisant l'analyse de cette plante. Dans le Payena Leerii
l'auteur a pu déceler la présence de saponine et. d'un peu d'alcaloïde, qui a paru n'avoir que peu
ou pas d'action sur la grenouille.
- Le « Beihefte », n° 2 de 1902 du « Tropenpflanzer » est consacré au rapport sur l'expédition
cotonnière organisée au Congo par l'importante société allemande (Kolonial Wirtschaftliche
Komitee). — Ce rapport comprend six parties : un rapport préliminaire du comité, les constatations
de l'expert, M. J. Galloway (imprimées en anglais et en allemand), trois rapports des chefs de poste
de Misahôhe, Atakpame et Bassari-Sokohe et enfin les instructions relatives à la lutte contre les
maladies du bétail. Une carte hors texte donne l'indication de tous les endroits ou le coton est
cultivé et la situation exacte des trois fermes à expériences. La culture du coton paraît devoir
donner des résultats. L'auteur estime que 1.500 livres de coton (graines compri-ses) reviendraient à
190 marks rendus à Brème et que le prix de vente du coton et de la graine peut atteindre 223 marks.
- La production fruitière des États-Unis allire de plus en plus l'attention de l'Europe. En
un an, la Californie a expédié 103.000.000 de livres de raisin valant 26.000.000 de dollars. La pro-
duction de pommes est tout aussi considérable, c'est elle qui occupe le premier rang. Le com-
merce des fruits se chiffre à 1.000.000.000 de dollars. En Californie, il existe un vignoble de 6 milles
carrés, dont chaque acre porte 680 ceps. Les États-Unis produisent et consomment pour 80.000.0fi0
de dollars de fraises par saisons. (<< Questions diplomatiques et coloniales », mars 1902.)
— Il est intéressant de présenter ici, d'après « la Belgique coloniale » (1902), l'ordre d'importance
des principaux marchés du caoutchouc en 1900 :
États-Unis..,. - 20.468 tonnes métriques
Liverpool. , , , , , 17.831 »
Anvers S. 698 »
Le Havre 4 • 327 »
Londres 2.202 »
Rotterdam. 354 »
Bordeaux. , , , , 121 »
(transit non compris).
La plus grande partie des importations à Anvers proviennent de l'État dtLCongo (4.902.003 kilos
en 19LO, 5,591.044 en 1901). -
— M. VICENTE DE LAFFITTE vient d'étudier deux maladies parasitaires du maïs occasionnées par
deux papillons nocturnes Sesamia nonagrioides et Heliothys armigera. Les moyens les
plus efficaces pour combattre les dégâts causés par ces deux insectes consistent à soumettre la terre
à des labours répétés afin de détruire les chrysalides et les larves qui ont pu se loger dans le sol;
il faut arracher avec soin toutes les plantes malades. Après la récolte du maïs il faut ramasser
soigneusement les chaumes et toutes les parties non utilisées et les brûler.
L'auteur conseille aussi de détruire à la main, sur l'épi du maïs, les vers de la première génération
de l'Heliothys.
On peut également, pour enrayer les progrès de l'attaque du parasite, employer des pulvéri-
sations de sulfate de cuivre ou d'arsenic. Si, malgré toutes les précautions, il y a encore des papil-
Ions en été, on peut employer des lampes-pièges à l'acétylène (cc Revue générale des sciences, » 1902).
— Le « Bulletin de l'Office des renseignements généraux du Gouvernement de l'Algérie » attire
l'attention sur le commerce de l'huile d'olive dans la République Argentine, d'après le a Bulletin"
mensuel de la Chambre de commerce française de Buenos-Ayrès ». La quantité d'huile d'olive
française entrant dans la République a diminué considérablement, tandis que l'Italie et l'Espagne
en ont fourni davantage. Des statistiques récentes donnent la quantité d'huile d'olive importée en
Argentine comme suit :
1890 1900
Italic.,.,. 3.707.605 - 5.916.230
Fmnce , , 758.G14 406.328
Espagne 237.411 - 374.973
Les huileries du pays ne sont que de fondation récente, elles traitent-le lin et l'arachide, mais
n'ont donné que des résultats détestables. On vend parfois sous une étiquette espagnole, française
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rieure, ou d'huile de coton, de navette ou de colza.
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