Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 juillet 1902 20 juillet 1902
Description : 1902/07/20 (A6,N105,T11). 1902/07/20 (A6,N105,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780737
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 61
formées pendant ces mois mûrissent en février et mars (« Indian Gardening and planting »,
décembre 1901.)
- Un nouveau journal agricole vient de paraître au Guatemala sous le titre « El Boletin de
agricultura, revista mensual, organa de la direction général de agricultura » (Bulletin de l'agri-
culture, revue mensuelle, organe de la direction générale de l'agriculture). Dans son premier numéro,
nous trouvons la description d'un appareil destiné à creuser les sillons dans l'écorce du « Hule »
(Castilloa), appareil qui, tout en permettant un écoulement rapide du latex, n'endommage pas les
bords de la plaie et favorise la cicatrisation rapide.
- On annonce que la récolte du coton dans l'Inde anglaise en 1901-1902 aura fourni environ
392.000 tonnes. Cette production, supérieure à celle de 1900, a été fournie par une moins grande
surface en culture, elle est due surtout à l'amélioration des méthodes de culture et au choix des
variétés.
- Des Castilloa plantés à Stephansort (Nouvelle-Guinée) ont été saignés tout récemment, à
l'âge de 4 ans- environ, pendant trois jours consécutifs. Les trois échantillons obtenus renferment
assez bien de résine. L'opinion des grandes formes caoutchoutières allemandes considèrent le pro-
duit comme valant de 4.60 à 6 marks le kilo. Les analyses de ces échantillons ont donné de 63 à
69 de gomme pure et de 14 à 16.90 de résine. (« Tropenpflanzer », février 1902.)
- Des essais de préparation de vanille, tentés au jardin du gouvernement de Dar-es-Salam,
n'ont semble-t-il de donné, que de résultats peu satisfaisants. Les gousses n'ont pas été très bien
préparées. Elle ne serait que la qualité fort moyenne et ne pourrait être comparée aux belles sortes
de la Réunion et du Mexique. (cc Tropenpflanzer », février 1902.)
- Le même périodique contient une courte notice de M. Ad. F. Moller sur l'exportation du
caoutchouc du Benguella en 1899 et 1900 : on a exporté à cette région 698.000 kilos de moins
qu'en 1899.
- Le. et Tropenpflanzer », février 1902, contient une notice sur la gutta-percha du Taber-
nœmontaua Donnell-Sinithii Rose dont nous extrayons ce qui suit : au Nicaragua, un plan-
teur, M. Low, aurait pu extraire de cette plante un produit de très bonne qualité et il prétend qu'un
arbre pourrait fournir de 50 à 80 livres de gutta sans qu'il soit nécessaire d'endommager son
écorce ; un arbre peut porter jusque 800 fruits. Chacun de ceux-ci, de la grosseur du poing, peut
donner de 30 à 50 grammes de gutta; aussi longtemps que les fruits sont verts, ils ne renferment
que peu de latex et il en est de même lorsqu'ils sont trop mûrs et qu'ils tombent. Ce latex se détruit
facilement par la fermentation. M. Low déconseille l'emploi de la méthode préconisée par M. Gode-
froy-Lebeuf, qui conseillait de couper les fruits en tranches minces, de les dessécher car cela amène-
rait de trop grands frais de transport; il conseille plutôt de faire avec les fruits une sorte de pulpe,
comme celle que l'on obtient avec la pomme de terre pour l'extraction de la fécule et d'extraire la
gutta par le sulfure de carbone. L'échantillon envoyé par M. Low est loin d'être aussi bon que
celui envoyé par M. Preuss il est probable que le produit a été altéré après sa préparation. Tel
qu'il est, il renferme 76,3 de résine, les bonnes gutta ne peuvent guère en contenir plus de 40
On doit se demander si le Tabernsemontana observé par M. Low est bien semblable à celui étudié
par M. Preus.
— M. R. T. BAKER, du Musée technologique de Sydney, vient de publier une série d'espèces
nouvigles du genre Eucalyptus dont les bois peuvent être employés dans l'industrie et qui four-
nissent des kino et des huiles essentielles ; quelques planches accompagnent les deux brochures et
représentent quelques-unes des espèces nouvellement décrites.
— La « Revue Indo-Chinoise » reprend, d'après le « Bulletin du Comité de l'Asie française », une
étude sur les produits alimentaires de l'Indo-Chine, dans laquelle on envisage le thé, le café, le
cacao et la canne à sucre. De ces quatre produits, le premier et le dernier paraissent avoir
surtout de l'intérêt pour l'Indo-Chine. Parmi les épices le poivre de l'Indo-Chine occupe le quatrième
rang dans la production du monde. En 1900, Cocliinchine et Cambodge ont exporté 2.500.000 kilos
de poivre. La cannelle a fourni, en 1900, 178.000 kilos d'une valeur de 1.014.000 francs, produc-
tion inférieure à celles des années précédentes.
Les cardamomes ont été exportées en grande quantité, 286 900 kilos en 1899, plus du double
de la production des années précédentes; et ce qui est curieux à faire remarquer, c'est que sur ces
286.900 kilos, 28.000 seulement arrivent en France, tout le reste étant expédié vers la Chine.
— M. BURCHARD, un planteur de Sumatra, conseille la méthode suivante pour la multiplication du
Palaquiuin elle consiste à placer horizontalement de jeunes plançons de l'épaisseur d'un crayon
jusqu'à ce qu'ils aient donné des rejets perpendiculaires, de 3 à 4 pouces; la tige mère est coupée
à environ 1 pouce 1/2 de chaque côté du rejet, et la jeune plantule est mise dans un sol argileux
et humide, dans un endroit frais jusqu'à ce qu'elle forme des racines. Ces plançons sont malheu-
reusement difficiles à obtenir pour la culture sur une grande échelle; car ils ne se développent que
formées pendant ces mois mûrissent en février et mars (« Indian Gardening and planting »,
décembre 1901.)
- Un nouveau journal agricole vient de paraître au Guatemala sous le titre « El Boletin de
agricultura, revista mensual, organa de la direction général de agricultura » (Bulletin de l'agri-
culture, revue mensuelle, organe de la direction générale de l'agriculture). Dans son premier numéro,
nous trouvons la description d'un appareil destiné à creuser les sillons dans l'écorce du « Hule »
(Castilloa), appareil qui, tout en permettant un écoulement rapide du latex, n'endommage pas les
bords de la plaie et favorise la cicatrisation rapide.
- On annonce que la récolte du coton dans l'Inde anglaise en 1901-1902 aura fourni environ
392.000 tonnes. Cette production, supérieure à celle de 1900, a été fournie par une moins grande
surface en culture, elle est due surtout à l'amélioration des méthodes de culture et au choix des
variétés.
- Des Castilloa plantés à Stephansort (Nouvelle-Guinée) ont été saignés tout récemment, à
l'âge de 4 ans- environ, pendant trois jours consécutifs. Les trois échantillons obtenus renferment
assez bien de résine. L'opinion des grandes formes caoutchoutières allemandes considèrent le pro-
duit comme valant de 4.60 à 6 marks le kilo. Les analyses de ces échantillons ont donné de 63 à
69 de gomme pure et de 14 à 16.90 de résine. (« Tropenpflanzer », février 1902.)
- Des essais de préparation de vanille, tentés au jardin du gouvernement de Dar-es-Salam,
n'ont semble-t-il de donné, que de résultats peu satisfaisants. Les gousses n'ont pas été très bien
préparées. Elle ne serait que la qualité fort moyenne et ne pourrait être comparée aux belles sortes
de la Réunion et du Mexique. (cc Tropenpflanzer », février 1902.)
- Le même périodique contient une courte notice de M. Ad. F. Moller sur l'exportation du
caoutchouc du Benguella en 1899 et 1900 : on a exporté à cette région 698.000 kilos de moins
qu'en 1899.
- Le. et Tropenpflanzer », février 1902, contient une notice sur la gutta-percha du Taber-
nœmontaua Donnell-Sinithii Rose dont nous extrayons ce qui suit : au Nicaragua, un plan-
teur, M. Low, aurait pu extraire de cette plante un produit de très bonne qualité et il prétend qu'un
arbre pourrait fournir de 50 à 80 livres de gutta sans qu'il soit nécessaire d'endommager son
écorce ; un arbre peut porter jusque 800 fruits. Chacun de ceux-ci, de la grosseur du poing, peut
donner de 30 à 50 grammes de gutta; aussi longtemps que les fruits sont verts, ils ne renferment
que peu de latex et il en est de même lorsqu'ils sont trop mûrs et qu'ils tombent. Ce latex se détruit
facilement par la fermentation. M. Low déconseille l'emploi de la méthode préconisée par M. Gode-
froy-Lebeuf, qui conseillait de couper les fruits en tranches minces, de les dessécher car cela amène-
rait de trop grands frais de transport; il conseille plutôt de faire avec les fruits une sorte de pulpe,
comme celle que l'on obtient avec la pomme de terre pour l'extraction de la fécule et d'extraire la
gutta par le sulfure de carbone. L'échantillon envoyé par M. Low est loin d'être aussi bon que
celui envoyé par M. Preuss il est probable que le produit a été altéré après sa préparation. Tel
qu'il est, il renferme 76,3 de résine, les bonnes gutta ne peuvent guère en contenir plus de 40
On doit se demander si le Tabernsemontana observé par M. Low est bien semblable à celui étudié
par M. Preus.
— M. R. T. BAKER, du Musée technologique de Sydney, vient de publier une série d'espèces
nouvigles du genre Eucalyptus dont les bois peuvent être employés dans l'industrie et qui four-
nissent des kino et des huiles essentielles ; quelques planches accompagnent les deux brochures et
représentent quelques-unes des espèces nouvellement décrites.
— La « Revue Indo-Chinoise » reprend, d'après le « Bulletin du Comité de l'Asie française », une
étude sur les produits alimentaires de l'Indo-Chine, dans laquelle on envisage le thé, le café, le
cacao et la canne à sucre. De ces quatre produits, le premier et le dernier paraissent avoir
surtout de l'intérêt pour l'Indo-Chine. Parmi les épices le poivre de l'Indo-Chine occupe le quatrième
rang dans la production du monde. En 1900, Cocliinchine et Cambodge ont exporté 2.500.000 kilos
de poivre. La cannelle a fourni, en 1900, 178.000 kilos d'une valeur de 1.014.000 francs, produc-
tion inférieure à celles des années précédentes.
Les cardamomes ont été exportées en grande quantité, 286 900 kilos en 1899, plus du double
de la production des années précédentes; et ce qui est curieux à faire remarquer, c'est que sur ces
286.900 kilos, 28.000 seulement arrivent en France, tout le reste étant expédié vers la Chine.
— M. BURCHARD, un planteur de Sumatra, conseille la méthode suivante pour la multiplication du
Palaquiuin elle consiste à placer horizontalement de jeunes plançons de l'épaisseur d'un crayon
jusqu'à ce qu'ils aient donné des rejets perpendiculaires, de 3 à 4 pouces; la tige mère est coupée
à environ 1 pouce 1/2 de chaque côté du rejet, et la jeune plantule est mise dans un sol argileux
et humide, dans un endroit frais jusqu'à ce qu'elle forme des racines. Ces plançons sont malheu-
reusement difficiles à obtenir pour la culture sur une grande échelle; car ils ne se développent que
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