Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-09-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 05 septembre 1902 05 septembre 1902
Description : 1902/09/05 (A6,N108,T11). 1902/09/05 (A6,N108,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378076g
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
6E ANNÉE. — TOME XI. N° 108. 5 Septembre 1902.
REVUE
DES
CULTURES COLONIALES
SOMMAIRE. — Sur un autre poison des Sakalave appelé « Komanga » ou « Kimanga » et
fourni par YErylhrophlœum Couminga Baillon : EDOUARD HECKEL. — La récolte et l'expé-
dition des graines; emballage des plantes (Suite et fin) : D. Bois. — Les moteurs animés :
F. MAIN.
Variétés. — Conseil technique de l'agriculture coloniale. - La culture du muscadier à Déli
TABEL. — Gutta Rambong (Ficus elastica) à Malacca.
Bibliographie. - Nouvelles et Correspondances. - Revue Commerciale.
SUR UN AUTRE [POISON DES "fcAKÀLXVES APPELÉ
« KOMANGA » OU uiRÎMANCA »
ET FOURNI PAR L'ERYTHROPHLOEUM 'C&ÛMINGA BAILLON
par M. EDOUARD JÍIECKEL
HISTORIQUE. — Ainsi que je l'ai indiqué dans une communication à Y Académie
des Sciences, du 10 février dernier, le nom de Kimanga est dtitinée par les Saka-
laves au Tanghin du Ménabé de Madagascar, tarit ;à la plante elle-même,
Menabea t'enenata Baillon (famille des Asclépiadées), qu'à ses racines toxiques.
Mais Baillon a décrit sommairement sous le nom d'Erythrophlœum Couminga, une
Légumineuse dont toutes les parties, dit-il, sont indiquées par Pervillé comme
très toxiques, et à laquelle il a assigné comme patrie Ambongo des Seychelles,
en lui donnant comme dénomination spécifique le nom vernaculaire malgache.
Ce nom de Couminga, aux Seychelles, devient Komanga et Kimanga h Madagascar,
où ce même végétal est indiqué par le Rév. Baron, des missions protes-
tantes, dans son Compendium des plantes malgaches, comme existant sur les côtçg
ouest et nord-ouest. Il n'y parle pas de ses propriétés toxiques. Je viens d'en
recevoir un spécimen en fruit de mon zélé correspondant, M. Perrier de la
Bathie, qui l'a recueilli dans les collines boisées du lac de Kinkony (alluvions
anciennes) en mai 1902. Il me donne en même temps sur ce grand arbre et
sur son emploi quelques renseignements intéressants que je joins à d'autres
indications provenant du Rév. Dursap, des missions catholiques, habitant Fia-
narantsoa depuis plus de vingt ans.
M. Perrier de la Bathie m'annonce un envoi prochain de fleurs qu'il a déjà
vues en bouton et qui se présentent, d'après cet observateur, en multiples épis
cylindriques, ce qui concorde parfaitement avec l'état de l'inflorescence bien
connue dans Erythrophlœum Guineense G. Don., de l'Afrique tropicale, plante
REVUE
DES
CULTURES COLONIALES
SOMMAIRE. — Sur un autre poison des Sakalave appelé « Komanga » ou « Kimanga » et
fourni par YErylhrophlœum Couminga Baillon : EDOUARD HECKEL. — La récolte et l'expé-
dition des graines; emballage des plantes (Suite et fin) : D. Bois. — Les moteurs animés :
F. MAIN.
Variétés. — Conseil technique de l'agriculture coloniale. - La culture du muscadier à Déli
TABEL. — Gutta Rambong (Ficus elastica) à Malacca.
Bibliographie. - Nouvelles et Correspondances. - Revue Commerciale.
SUR UN AUTRE [POISON DES "fcAKÀLXVES APPELÉ
« KOMANGA » OU uiRÎMANCA »
ET FOURNI PAR L'ERYTHROPHLOEUM 'C&ÛMINGA BAILLON
par M. EDOUARD JÍIECKEL
HISTORIQUE. — Ainsi que je l'ai indiqué dans une communication à Y Académie
des Sciences, du 10 février dernier, le nom de Kimanga est dtitinée par les Saka-
laves au Tanghin du Ménabé de Madagascar, tarit ;à la plante elle-même,
Menabea t'enenata Baillon (famille des Asclépiadées), qu'à ses racines toxiques.
Mais Baillon a décrit sommairement sous le nom d'Erythrophlœum Couminga, une
Légumineuse dont toutes les parties, dit-il, sont indiquées par Pervillé comme
très toxiques, et à laquelle il a assigné comme patrie Ambongo des Seychelles,
en lui donnant comme dénomination spécifique le nom vernaculaire malgache.
Ce nom de Couminga, aux Seychelles, devient Komanga et Kimanga h Madagascar,
où ce même végétal est indiqué par le Rév. Baron, des missions protes-
tantes, dans son Compendium des plantes malgaches, comme existant sur les côtçg
ouest et nord-ouest. Il n'y parle pas de ses propriétés toxiques. Je viens d'en
recevoir un spécimen en fruit de mon zélé correspondant, M. Perrier de la
Bathie, qui l'a recueilli dans les collines boisées du lac de Kinkony (alluvions
anciennes) en mai 1902. Il me donne en même temps sur ce grand arbre et
sur son emploi quelques renseignements intéressants que je joins à d'autres
indications provenant du Rév. Dursap, des missions catholiques, habitant Fia-
narantsoa depuis plus de vingt ans.
M. Perrier de la Bathie m'annonce un envoi prochain de fleurs qu'il a déjà
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cylindriques, ce qui concorde parfaitement avec l'état de l'inflorescence bien
connue dans Erythrophlœum Guineense G. Don., de l'Afrique tropicale, plante
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