Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1902-09-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 septembre 1902 20 septembre 1902

Description : 1902/09/20 (A6,N109,T11). 1902/09/20 (A6,N109,T11).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378077w

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

6° ANNÉE. — TOME Xl. N° 109. 20 Septembre 1902.

REVUE
DES
CULTURES COLONIALES

SOMMAIRE. — Sur une nouvelle plante fébrifuge nommée Chuquivua par les Indiens du Pérou
et de l'Equateur (LycAMOpAora Van Isschoti Heckel) : EDOUARD HECKEL. — Les appareils à
manège combiné : F. MAIN. — Progression dans les thés d'Annam : C.-A. GUIGON.

Variétés. — La culture du cocotier à Déli : TABEL. — A propos de la culture des ananas aux
Açores : L. -BERNEGAU. - Un caféier nouveau de l'Afrique orientale allemande : Dr WALTER
BUSSE.

Bibliographie. — Nouvelles et Correspondances. — Revue Commerciale.

SUR UNE NOUVELLE PLANTE FÉBRIFUGE NOMMÉE CHUQUIRUA
PAR LES INDIENS DU PÉROU ET DE L'ÉQUATEUR
(LYCHNOPHOBA VAN ISSCHOTI HECKEL),
par M. EDOUARD HECKEL.

M. l'ingénieur Van Isschot, chargé de la construction du chemin de fer de
Quito à Gruayaquil, notre très zélé correspondant du Musée colonial de Marseille,
a bien voulu, il y a quelque temps, nous adresser un échantillon en fleur d'une
plante d'aspect fort renrarquable au sujet de laquelle il nous transmit les ren-
seignements suivants : « Elle se nomme Chuquirua (prononcez tchouquiroua), et
« croît dans la république de l'Equateur vers les 3.500 mètres d'altitude ; l'échan-
« tillon que j'ai envoyé a été exactement cueilli à 3.446m50, et c'est à cette même
« altitude et jusqu'à 4.000 mètres que je l'ai également observée au Pérou. Elle
« mesure environ 0m60 à 0m80 de haut : sur une tige grêle se détachent de nom-
« breux rameaux presque verticaux, portant de nombreuses fleurs, jaune rou-
« geâtre, dont vous avez échantillon. La plante entière est employée par les
« Indiens pour combattre certaines maladies fébriles, mais, j'en suis très
« convaincu, d'une façon tout empirique et par pure tradition. Les Indiens du
II Pérou l'emploient également, ainsi que j'ai pu l'observer l'année dernière au
« Cerus de Pasco (4.445 mètres d'altitude) où on la vend couramment.

« L'échantillon que j'ai envoyé, je l'ai pris dans une plaine ou plutôt dans une
« dépression au flanc de la Cordillère, où elle est tellement abondante que
« l'endroit est appelé « pampa Chuquirua », c'est-à-dire « plaine de Chuquirua ».

« Cette région venait d'être labourée pour la culture de la pomme de terre, qui
« y donne du reste de magnifiques récoltes. »

Bien que l'échantillon ne portât qu'un seul capitule floral, sans fruits parvenus
à maturité, je pus me convaincre assez aisément que j'étais en face d'une espèce
nouvelle du genre Lychnophora (section des VERNONIACÉES) dont les représentants

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