Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-08-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 août 1902 20 août 1902
Description : 1902/08/20 (A6,N107,T11). 1902/08/20 (A6,N107,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780752
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
100 REVUE DES CULTURES COLONIALES
magnifique développement même dans nos serre* européennes. Toutefois, il ne
faudra pas oublier qu'un obstacle cultural à vaincre sera le besoin qu'a cette
plante puissante de grimper très haut et d'être supportée par da très puissants
soutiens. Comme nous allons le voir, les graines dont l'amande est comestible,
sont une source importante de corps gras, mais la pulpe de l'immense fruit du
Tefair n'est pas non plus inusitée. Bien que sa chair soit filandreuse, elle n'en
constitue pas moins un aliment pour les indigènes; mais son emploi est surtout
médicinal, contre les coliques et les rhumatismes.
Il existe sur la côte occidentale d'Afrique, et notamment dans notre colonie de
la Gambie, une espèce de Tel l'air très voisine de celle qui nous occupe ici et dont
l'étude économique reste encore à faire. Nous ne connaissons guère que la des-
cription de la plante qui se distingue de la précédente en ce qu'elle porte de
petites fleurs blanches, et que le fruit est muni de dix fortes bandes ailées et
longitudinales. De l'emploi de son fruit et de ses graines, nous ne savons rien,
si ce n'est que les semences comestibles de cette espèce, plus petites que celles
de T. pedata, sont souvent importées en Angleterre comme graines oléagineuses.
Description et emploi des graines. — Telles qu'elles nous arrivent de Zanzibar
ou de Mozambique, ces graines sont vraiment dignes d'attention par leurs fortes
dimensions, par la régularité de leur forme et surtout par l'aspect réticulé très
particulier de leur surface (Voir fig. 2, A et A'). Le spermoderme est composé de
deux enveloppes distinctes et séparables : 1° le réseau ou filet; 2° le tissu dur et
compacte. Le réseau (fig. 2, B et B') examiné de dehors ou dedans se compose de
fibres entremêlées en un filet très élégant composé de deux zones de fils croisés
perpendiculairement; les uns vont d'un pôle à l'autre de la graine en partant du
hile et les autres les croisent transversalement. D'après les travaux de Witlmack
(Sitzungsberichten der Ge*ellschafft Naturjorschmder Freunde, Berlin, 1870, pp. 74-77)
sur cette graine, ces cordons sont composés de fibres libériennes entourées d'un
faible parenchyme libérien. Les cellules libériennes sont d'inégale longueur et se
terminent graduellement en une pointe mousse : ces cellules portent des stries
obliques disposées en spirale. Sur les origines de l'enveloppe réticulée, il est
impossible de se prononcer aujourd'hui à cause du manque de matériaux frais
propres à l'étude de son développement.
A l'intérieur de l'enveloppe réticulée et facilement séparable de celle-ci se
trouve la partie dure du spermoderme qui forme un tout dense composé de trois
couches, aisément reconnaissables par la simple couleur.
Au dehors, ce spermoderme dur et cassant (fig. 2, C') est coloré comme l'enve-
loppe réticulée elle-même en brun jaunâtre et recouverte de nombreux petits
tubercules rugueux disposés en séries linéaires. Au milieu de ce tissu compact,
est une couche brun noirâtre (fig. 2, G), et enfin, tournée vers l'amande, est une
couche de couleur jaune et recouverte d'une pellicule vert clair, très apparente
quand on a dépouillé la graine de son spermoderme externe. Les recherches
microscopiques relatives à ce tissu dur montrent que la couche externe jaune
est formée de nombreuses cellules parenchymateuses, petites, isodiamétriques,
remplies d'air et à parois minces. La couche moyenne brun noirâtre est formée
de cellules à parois fortement épaissies, isodiamétriques, irrégulièrement si-
nueuses. La couche interne est faible et se compose, dans ses parties externes,
de petites cellules étoilées et dans sa partie interne d'éléments de même forme,
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magnifique développement même dans nos serre* européennes. Toutefois, il ne
faudra pas oublier qu'un obstacle cultural à vaincre sera le besoin qu'a cette
plante puissante de grimper très haut et d'être supportée par da très puissants
soutiens. Comme nous allons le voir, les graines dont l'amande est comestible,
sont une source importante de corps gras, mais la pulpe de l'immense fruit du
Tefair n'est pas non plus inusitée. Bien que sa chair soit filandreuse, elle n'en
constitue pas moins un aliment pour les indigènes; mais son emploi est surtout
médicinal, contre les coliques et les rhumatismes.
Il existe sur la côte occidentale d'Afrique, et notamment dans notre colonie de
la Gambie, une espèce de Tel l'air très voisine de celle qui nous occupe ici et dont
l'étude économique reste encore à faire. Nous ne connaissons guère que la des-
cription de la plante qui se distingue de la précédente en ce qu'elle porte de
petites fleurs blanches, et que le fruit est muni de dix fortes bandes ailées et
longitudinales. De l'emploi de son fruit et de ses graines, nous ne savons rien,
si ce n'est que les semences comestibles de cette espèce, plus petites que celles
de T. pedata, sont souvent importées en Angleterre comme graines oléagineuses.
Description et emploi des graines. — Telles qu'elles nous arrivent de Zanzibar
ou de Mozambique, ces graines sont vraiment dignes d'attention par leurs fortes
dimensions, par la régularité de leur forme et surtout par l'aspect réticulé très
particulier de leur surface (Voir fig. 2, A et A'). Le spermoderme est composé de
deux enveloppes distinctes et séparables : 1° le réseau ou filet; 2° le tissu dur et
compacte. Le réseau (fig. 2, B et B') examiné de dehors ou dedans se compose de
fibres entremêlées en un filet très élégant composé de deux zones de fils croisés
perpendiculairement; les uns vont d'un pôle à l'autre de la graine en partant du
hile et les autres les croisent transversalement. D'après les travaux de Witlmack
(Sitzungsberichten der Ge*ellschafft Naturjorschmder Freunde, Berlin, 1870, pp. 74-77)
sur cette graine, ces cordons sont composés de fibres libériennes entourées d'un
faible parenchyme libérien. Les cellules libériennes sont d'inégale longueur et se
terminent graduellement en une pointe mousse : ces cellules portent des stries
obliques disposées en spirale. Sur les origines de l'enveloppe réticulée, il est
impossible de se prononcer aujourd'hui à cause du manque de matériaux frais
propres à l'étude de son développement.
A l'intérieur de l'enveloppe réticulée et facilement séparable de celle-ci se
trouve la partie dure du spermoderme qui forme un tout dense composé de trois
couches, aisément reconnaissables par la simple couleur.
Au dehors, ce spermoderme dur et cassant (fig. 2, C') est coloré comme l'enve-
loppe réticulée elle-même en brun jaunâtre et recouverte de nombreux petits
tubercules rugueux disposés en séries linéaires. Au milieu de ce tissu compact,
est une couche brun noirâtre (fig. 2, G), et enfin, tournée vers l'amande, est une
couche de couleur jaune et recouverte d'une pellicule vert clair, très apparente
quand on a dépouillé la graine de son spermoderme externe. Les recherches
microscopiques relatives à ce tissu dur montrent que la couche externe jaune
est formée de nombreuses cellules parenchymateuses, petites, isodiamétriques,
remplies d'air et à parois minces. La couche moyenne brun noirâtre est formée
de cellules à parois fortement épaissies, isodiamétriques, irrégulièrement si-
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