Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-08-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 août 1902 20 août 1902
Description : 1902/08/20 (A6,N107,T11). 1902/08/20 (A6,N107,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780752
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
108 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Hakgala, a pris des informations sur ces arbres, 950 environ en tout, et rapporte
ce qui suit :
« En 1895, des plantes de camphre ont été distribuées de Hakgala à des plan-
teurs, dans différentes parties de l'île, pour être plantées à des altitudes variant
entre 250 à 6 450 pieds, avec des chutes d'eaux annuelles variant de 54 pouces
en 104 jours à 217 pouces en 212 jours. Des réponses concernant la culture de
la plante ont été reçues de trente localités, et je pense qu'il est bien prouvé que,
dans certaines conditions de terrain et de climat, le camphre peut se développer
à Ceylan à toutes les altitudes depuis environ le niveau de la mer jusque sur les
montagnes les plus élevées.
« Il paraît se développer le mieux dans un sol argileux, sablonneux, profond,
bien drainé, dans des endroits abrités, et avec une chute de pluie de 90 pouces
et plus ; il n'aime pas un sol non drainé, pauvre, compact, dur. La croissance
est lente dans un sol stérile, mais, sous des conditions favorables, elle est très
rapide dans un bon sol, l'arbre atteignant une hauteur de 18 à 20 pieds en cinqans
un développement de branches de 8 à 12 pieds et un tronc de 6 à 7 pouces de
diamètre.
« Les dimensions sont très comparables à celles quel'arbre atteint dans sonpays
d'origine où l'arbre de dix ans est considéré comme bon quand il a 30 pieds de
haut et 6 pouces de diamètre. Le meilleur arbre de Ceylan, de cinq ans d'âge
se trouve à Veyangoda à une hauteur d'environ 100 pieds sous une chute de.
pluie d'environ 100 pouces en 180 jours. Il a 25 pieds de haut et croît avec
vigueur. Ceux qui viennent ensuite se trouvent à Hakgala, où le plus grand a
20 pieds de haut, un développement de 13 pieds et au pied du tronc un diamètre
de 7 pouces 112. i
« Les arbres à Ceylan, dans un sol propice, sont habituellement buissonneux
avec une tendance à émettre beaucoup de tiges. C'est un point important, qui
montre que l'arbre pourra très bien se développer et supporter des coupes ou
des élagages fréquents et même, peut-être la cueillette des feuilles comme pour
le thé. Dans un sol lourd, dur, non drainé ou d'argile raide, le développement
est pauvre, et l'arbre est d'ordinaire rabougri, ce qui est aussi le cas dans des
endroits exposés au vent.
« Certainement nous sommes encore à une période expérimentale, mais si j'en
juge d'après mon expérience de quelques années, les arbres, considérés comme
produit secondaire, devraient être plantés en forme de haies à des distances de
6 à 9 pieds les uns des autres, et 2 à 3 pieds d'intervalle dans les rangées. Les
lignes doivent suivre la direction nord-ouest et sud-est, ou en travers des direc-
tions des vents dominants, et il faut permettre aux plantes de s'élever à G ou
9 pieds.
« Les plantations étant établies de cette façon, il y aurait encore amplement de
la place pour des cultures et chaque rangée abriterait l'autre des vents du nord-
est et du sud-ouest, en formant en même temps une grande surface à tailler.
Quand les jeunes pousses paraissent pouvoir produire le plus de camphre, la
récolte pourrait être faite en taillant la haie au moyen de légers ciseaux et la
dépense serait très légère. Les arbres pourraient aussi être plantés à une dis-
tance de 6 pieds et être traités de la même façon que les buissons de thé, ou
encore, ils pourraient être plantés à 12 pieds de distance et conduits en pyra-
mides ou bien être plantés à 4 pieds et être alternativement étêtés tous les deux
ans. »
i
Hakgala, a pris des informations sur ces arbres, 950 environ en tout, et rapporte
ce qui suit :
« En 1895, des plantes de camphre ont été distribuées de Hakgala à des plan-
teurs, dans différentes parties de l'île, pour être plantées à des altitudes variant
entre 250 à 6 450 pieds, avec des chutes d'eaux annuelles variant de 54 pouces
en 104 jours à 217 pouces en 212 jours. Des réponses concernant la culture de
la plante ont été reçues de trente localités, et je pense qu'il est bien prouvé que,
dans certaines conditions de terrain et de climat, le camphre peut se développer
à Ceylan à toutes les altitudes depuis environ le niveau de la mer jusque sur les
montagnes les plus élevées.
« Il paraît se développer le mieux dans un sol argileux, sablonneux, profond,
bien drainé, dans des endroits abrités, et avec une chute de pluie de 90 pouces
et plus ; il n'aime pas un sol non drainé, pauvre, compact, dur. La croissance
est lente dans un sol stérile, mais, sous des conditions favorables, elle est très
rapide dans un bon sol, l'arbre atteignant une hauteur de 18 à 20 pieds en cinqans
un développement de branches de 8 à 12 pieds et un tronc de 6 à 7 pouces de
diamètre.
« Les dimensions sont très comparables à celles quel'arbre atteint dans sonpays
d'origine où l'arbre de dix ans est considéré comme bon quand il a 30 pieds de
haut et 6 pouces de diamètre. Le meilleur arbre de Ceylan, de cinq ans d'âge
se trouve à Veyangoda à une hauteur d'environ 100 pieds sous une chute de.
pluie d'environ 100 pouces en 180 jours. Il a 25 pieds de haut et croît avec
vigueur. Ceux qui viennent ensuite se trouvent à Hakgala, où le plus grand a
20 pieds de haut, un développement de 13 pieds et au pied du tronc un diamètre
de 7 pouces 112. i
« Les arbres à Ceylan, dans un sol propice, sont habituellement buissonneux
avec une tendance à émettre beaucoup de tiges. C'est un point important, qui
montre que l'arbre pourra très bien se développer et supporter des coupes ou
des élagages fréquents et même, peut-être la cueillette des feuilles comme pour
le thé. Dans un sol lourd, dur, non drainé ou d'argile raide, le développement
est pauvre, et l'arbre est d'ordinaire rabougri, ce qui est aussi le cas dans des
endroits exposés au vent.
« Certainement nous sommes encore à une période expérimentale, mais si j'en
juge d'après mon expérience de quelques années, les arbres, considérés comme
produit secondaire, devraient être plantés en forme de haies à des distances de
6 à 9 pieds les uns des autres, et 2 à 3 pieds d'intervalle dans les rangées. Les
lignes doivent suivre la direction nord-ouest et sud-est, ou en travers des direc-
tions des vents dominants, et il faut permettre aux plantes de s'élever à G ou
9 pieds.
« Les plantations étant établies de cette façon, il y aurait encore amplement de
la place pour des cultures et chaque rangée abriterait l'autre des vents du nord-
est et du sud-ouest, en formant en même temps une grande surface à tailler.
Quand les jeunes pousses paraissent pouvoir produire le plus de camphre, la
récolte pourrait être faite en taillant la haie au moyen de légers ciseaux et la
dépense serait très légère. Les arbres pourraient aussi être plantés à une dis-
tance de 6 pieds et être traités de la même façon que les buissons de thé, ou
encore, ils pourraient être plantés à 12 pieds de distance et conduits en pyra-
mides ou bien être plantés à 4 pieds et être alternativement étêtés tous les deux
ans. »
i
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