Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-08-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 août 1902 05 août 1902
Description : 1902/08/05 (A6,N106,T11). 1902/08/05 (A6,N106,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378074n
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 87
putride n'est guère à craindre dans ce cas, mais un séjour prolongé dans l'eau,
agit défavorablement sur la qualité de la fibre.
Le rouissage durera encore plus longtemps dans l'eau courante et particu-
lièrement quand celle-ci est fraîche ;
4° En présence d'une quantité d'eau relativement minime, la température
s'élève rapidement et le rouissage s'accomplit plus vite. Comme d'une part la
température peut s'élever trop haut et que d'autre part il n'y a qu'une faible
quantité d'oxygène en présence, il peut se produire une fermentation putride
très défavorable pour la qualité de la fibre qui peut même être parfois totale-
ment perdue;
5° La condition la plus défavorable au rouissage est le manque d'eau dans les
fosses de rouissage, par suite de la sécheresse. Comme ces fossés servent annuel-
lement pour rouir le jute, il se dépose sur les parois une couche plus ou moins
épaisse de substances organiques qui entrent facilement en fermentation et
absorbent l'oxygène de l'eau et la gâtent parfois complètement. En rouissant
le jute dans une eau semblable, la fermentation putride passe rapidement au
jute et gâte la fibre ;
60 Il est absolument nécessaire que les fossés de rouissage soient curés de
temps en temps. La boue peut, après avoir été exposée à l'air pendant un an,
servir d'engrais pour les terrains voisins. Le curage des fossés de rouissage est
également à prescrire pour des raisons d'hygiène.
L'INDUSTRIE DE LA. LAQUE AUX INDES (1)
La résine et la teinture fournies par l'insecte, Tachardia lac-ca, ont été employées
depuis des temps reculés par les indigènes des Indes : on retrouve, dans la litté-
rature sanscrite, des indications relatives à ces produits, vieilles d'au moins
4.000 ans. Précédemment, la teinture était le produit le plus important et à un
moment donné elle a de beaucoup supplanté la cochenille, même dans les teintu-
reries européennes; mais avec l'arrivée des teintures extraites du goudron ces
deux teintures naturelles ont été délaissées dans la pratique et la teinture de la
laque n'est plus qu'un produit secondaire dans la fabrication de la laque.
Les informations relatives à l'histoire de la vie de l'insecte, la chimie de la
résine qu'il produit et les statistiques commerciales relatives à la matière ont
été réunies dans un numéro spécial de l' « Agricultural Ledger » (n° 9, 1901)
dont est extrait le résumé suivant :
L'insecte qui produit la laque appartient à l'ordre zoologique des Hemipterse -et
est par cela même très voisin de l'insecte de la cochenille. Comme ce dernier il
habite de préférence certains arbres, tels que : Butea frondosa, Acacia arabica,
Pterocarjms marsupium, Shorea robusta, Zizyphus jujuba, et différentes espèces
de Ficus.
Les larves s'établissent sur les jeunes rameaux de ces plantes et se fixent en
insérant leur trompe creuse dans l'écorce et ainsi sucent le suc qui, par la diges-
tion se transforme considérablement; il est excrété sous la forme d'une résine
dans laquelle chaque larve est rapidement tout à fait incrustée.
l1) Traduit d'une note parue dans Impérial Inslilute Journal, mars 1902.
putride n'est guère à craindre dans ce cas, mais un séjour prolongé dans l'eau,
agit défavorablement sur la qualité de la fibre.
Le rouissage durera encore plus longtemps dans l'eau courante et particu-
lièrement quand celle-ci est fraîche ;
4° En présence d'une quantité d'eau relativement minime, la température
s'élève rapidement et le rouissage s'accomplit plus vite. Comme d'une part la
température peut s'élever trop haut et que d'autre part il n'y a qu'une faible
quantité d'oxygène en présence, il peut se produire une fermentation putride
très défavorable pour la qualité de la fibre qui peut même être parfois totale-
ment perdue;
5° La condition la plus défavorable au rouissage est le manque d'eau dans les
fosses de rouissage, par suite de la sécheresse. Comme ces fossés servent annuel-
lement pour rouir le jute, il se dépose sur les parois une couche plus ou moins
épaisse de substances organiques qui entrent facilement en fermentation et
absorbent l'oxygène de l'eau et la gâtent parfois complètement. En rouissant
le jute dans une eau semblable, la fermentation putride passe rapidement au
jute et gâte la fibre ;
60 Il est absolument nécessaire que les fossés de rouissage soient curés de
temps en temps. La boue peut, après avoir été exposée à l'air pendant un an,
servir d'engrais pour les terrains voisins. Le curage des fossés de rouissage est
également à prescrire pour des raisons d'hygiène.
L'INDUSTRIE DE LA. LAQUE AUX INDES (1)
La résine et la teinture fournies par l'insecte, Tachardia lac-ca, ont été employées
depuis des temps reculés par les indigènes des Indes : on retrouve, dans la litté-
rature sanscrite, des indications relatives à ces produits, vieilles d'au moins
4.000 ans. Précédemment, la teinture était le produit le plus important et à un
moment donné elle a de beaucoup supplanté la cochenille, même dans les teintu-
reries européennes; mais avec l'arrivée des teintures extraites du goudron ces
deux teintures naturelles ont été délaissées dans la pratique et la teinture de la
laque n'est plus qu'un produit secondaire dans la fabrication de la laque.
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résine qu'il produit et les statistiques commerciales relatives à la matière ont
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dont est extrait le résumé suivant :
L'insecte qui produit la laque appartient à l'ordre zoologique des Hemipterse -et
est par cela même très voisin de l'insecte de la cochenille. Comme ce dernier il
habite de préférence certains arbres, tels que : Butea frondosa, Acacia arabica,
Pterocarjms marsupium, Shorea robusta, Zizyphus jujuba, et différentes espèces
de Ficus.
Les larves s'établissent sur les jeunes rameaux de ces plantes et se fixent en
insérant leur trompe creuse dans l'écorce et ainsi sucent le suc qui, par la diges-
tion se transforme considérablement; il est excrété sous la forme d'une résine
dans laquelle chaque larve est rapidement tout à fait incrustée.
l1) Traduit d'une note parue dans Impérial Inslilute Journal, mars 1902.
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