Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 juillet 1902 20 juillet 1902
Description : 1902/07/20 (A6,N105,T11). 1902/07/20 (A6,N105,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780737
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
OPUNTIA ET AGAVE 37
sachets devra être garni de rognures de papier, de noix de coco ou autres
substances capables d'absorber l'humidité et non fermentescibles.
Les graines oléagineuses, et surtout celles à albumen corné, se conservent
très difficilement. Il en est ainsi des graines de Cacaoyer, de Laurier, de Musca-
dier, de Caféier, de la plupart des Palmiers, etc.
Ces graines courent deux dangers : l'excès d'humidité et la trop grande des-
siccation qui occasionnent la destruction de leur embryon. Le seul moyen de
nous faire parvenir ces graines en bon état est de les stratifier dans une matière
presque sèche, non fermentescible, pouvant les maintenir à l'abri de l'air exté-
rieur et les conserver à l'état de vie latente.
Pour l'expédition de ces graines, on se sert de boîtes en bois ou en métal, de
dimensions appropriées à l'importance de l'envoi que l'on veut faire.
La stratification consiste à disposer les graines par lits horizontaux, sur du
sable, du terreau de forêts très décomposé, de la poussière de bois pourri ou des
déchets de noix de coco, employés à l'état presque sec. Lorsqu'on a le choix
entre ces diverses substances, on donnera naturellement la préférence à la plus
légère, de manière à réduire les frais de transport. On pourrait, à la rigueur, se
servir également de poussière de charbon de bois ; mais on ne doit y recourir
que lorsqu'on ne peut pas faire autrement.
(A suivre.)
Bois,
Docteur ès sciences, Assistant au Muséum d'histoire
naturelle, Professeur à l'École coloniale.
OPUNTIA ET AGAVE (1)
OPUNTIA FICUS INDICA, variété inermis.
La détermination botanique de VOpuntia inerme avait depuis longtemps préoc-
cupé la Société d'acclimatation. En effet, on parlait beaucoup des services que
pouvait rendre cette plante dans l'agriculture des pays chauds, à longues
périodes sèches ou à pluies insuffisantes.
Pour beaucoup, cet Opuntia était une véritable espèce tant, par ses caractères
apparents, elle différait de YOpuntia Ficus indica de revêtement si épineux.
Les échantillons avec fleurs et fruits envoyés du Jardin d'Essai d'Alger, à M. le
Dr Weber, notre président autorisé, lui permirent de comparer la plante épi-
neuse et inerme et de reconnaître que cette dernière n'était qu'une variété de la
première.
Quand cette question a été soulevée, j'avais rappelé qu'un semis d'Opuni'ia
inerme que j'avais fait autrefois m'avait donné des sujets épineux, observation
qui m'avait toujours porté à considérer cette plante comme une simple variété.
M. le Dr Weber ayant pensé que, pour conclure définitivement sur cette ques-
tion, il fallait renouveler l'expérience, c'est-à-dire procéder à un nouveau
semis de graines récoltées sur la forme inerme, c'est ce qui fut fait au Jardin
d'Essai et l'échantillon de bonne venue que je présente, ayant 0,25 de hauteur et
(1) Communication orale à la section de botanique de la Société nationale d'acclimatation de
France.
sachets devra être garni de rognures de papier, de noix de coco ou autres
substances capables d'absorber l'humidité et non fermentescibles.
Les graines oléagineuses, et surtout celles à albumen corné, se conservent
très difficilement. Il en est ainsi des graines de Cacaoyer, de Laurier, de Musca-
dier, de Caféier, de la plupart des Palmiers, etc.
Ces graines courent deux dangers : l'excès d'humidité et la trop grande des-
siccation qui occasionnent la destruction de leur embryon. Le seul moyen de
nous faire parvenir ces graines en bon état est de les stratifier dans une matière
presque sèche, non fermentescible, pouvant les maintenir à l'abri de l'air exté-
rieur et les conserver à l'état de vie latente.
Pour l'expédition de ces graines, on se sert de boîtes en bois ou en métal, de
dimensions appropriées à l'importance de l'envoi que l'on veut faire.
La stratification consiste à disposer les graines par lits horizontaux, sur du
sable, du terreau de forêts très décomposé, de la poussière de bois pourri ou des
déchets de noix de coco, employés à l'état presque sec. Lorsqu'on a le choix
entre ces diverses substances, on donnera naturellement la préférence à la plus
légère, de manière à réduire les frais de transport. On pourrait, à la rigueur, se
servir également de poussière de charbon de bois ; mais on ne doit y recourir
que lorsqu'on ne peut pas faire autrement.
(A suivre.)
Bois,
Docteur ès sciences, Assistant au Muséum d'histoire
naturelle, Professeur à l'École coloniale.
OPUNTIA ET AGAVE (1)
OPUNTIA FICUS INDICA, variété inermis.
La détermination botanique de VOpuntia inerme avait depuis longtemps préoc-
cupé la Société d'acclimatation. En effet, on parlait beaucoup des services que
pouvait rendre cette plante dans l'agriculture des pays chauds, à longues
périodes sèches ou à pluies insuffisantes.
Pour beaucoup, cet Opuntia était une véritable espèce tant, par ses caractères
apparents, elle différait de YOpuntia Ficus indica de revêtement si épineux.
Les échantillons avec fleurs et fruits envoyés du Jardin d'Essai d'Alger, à M. le
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neuse et inerme et de reconnaître que cette dernière n'était qu'une variété de la
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M. le Dr Weber ayant pensé que, pour conclure définitivement sur cette ques-
tion, il fallait renouveler l'expérience, c'est-à-dire procéder à un nouveau
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