Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juillet 1902 05 juillet 1902
Description : 1902/07/05 (A6,N104,T11). 1902/07/05 (A6,N104,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378072t
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
UN SIPHOCAMPYLUS A CAOUTCHOUC DE L'ÉQUATEUR 5
28 vaches, 40 bouvillons, génisses et veaux, moyenne de la plupart des trou-
peaux de la région.
A ce moment, chaque troupeau composé de cette manière s'augmentera au
moins d'un cinquième par année et fournira, si l'on a eu soin de faire couper ses
bouvillons chaque année, opération dont les indigènes se tirent très bien, un
dixième de coupés bon à vendre comme revenu net. En d'autres temps, ce trou-
peau de 100 têtes s'augmentera, la quatrième année, de 10 unités et donnera un
revenu net de 1.100 francs si l'on évalue les coupés à 100 francs pièce; la
cinquième année, le troupeau comptera 120 têtes et donnera un revenu de
1.200 francs; la sixième année, 130 têtes et 1.300 francs de revenu, et ainsi de suite
jusqu'à la dixième année, où il deviendra nécessaire de dédoubler son troupeau.
Ces chiffres n'ont rien de théorique, mais sont le fruit d'observations person-
nelles et la moyenne des résultats obtenus par les éleveurs, mes voisins, les
éleveurs indigènes et par moi-même.
Les pertes dont on a tenu compte dans cette évaluation ne sont jamais bien
considérables dans un troupeau bien tenu. A peine doit-on compter sur une
mortalité de 2 ou 3 par an, les causes des pertes : caïman, accidents,
maladies, manque de nourriture, etc., était facilement évitables avec de bons
gardiens et si l'on a choisi ses pâturages dans les conditions énoncées plus haut.
Les coupés se vendent assez facilement. Tant qu'un débouché nous sera assuré
du côté de l'Afrique du Sud, on pourra toujours les écouler au prix de 80 à
100 francs pièce. Les produits de laiterie n'ont pas d'écoulement, sauf auprès des
grands centres. Une vache d'ailleurs ne peut guère donner par jour plus d'un
litre ou deux d'un lait, il est vrai, très riche en beurre (6 à 7 ). D'après ces
données, l'on peut voir que, sans rapporter les revenus fantaisistes que certaines
publications avaient promis un peu à la légère, l'élevage sur la côte Ouest peut
néanmoins donner des produits assez rémunérateurs.
Si l'Administration, pour faciliter l'établissement des éleveurs, accordait des
concessions gratuites plus étendues que celles qu'elle accorde actuellement, si
surtout elle leur facilitait la chasse aux bœufs sauvages ou sans maître, l'élevage
serait même appelé, sans nul doute, à prendre une grande extension sur la côte
Ouest et à devenir la richesse de cette région si pauvre et si abandonnée aujour-
d'hui.
H. PERRIER DE LA BATHIE.
UN SIPHOCAJJfP YLUS A CAOUTCHOUC DE L'ÉQUATEUR
Deux espèces de Siphocampylus, le Siphocampylus caoutchouc Don de la Colombe,
et le Syphocrtmpylus Jamesonianus D.C., de l'Equateur, sont, de longue date,
signalées comme plantes à caoutchouc, sans que nous sachions bien exactement
à qui est due la première mention de ce fait, d'autant plus intéressant que le
genre appartient à une famille, celle des Lobéliacées, voisine des Campanu-
lacées, dans laquelle on ne connaît jusqu'alors aucune autre plante, dont le
latex fournisse, par coagulation, une substance élastique.
Pour le Siphocampylus caoutchouc, c'est dans le « Prodrome » de P. De Candolle
que nous trouvons la première indication la plus précise que nous connaissions.
28 vaches, 40 bouvillons, génisses et veaux, moyenne de la plupart des trou-
peaux de la région.
A ce moment, chaque troupeau composé de cette manière s'augmentera au
moins d'un cinquième par année et fournira, si l'on a eu soin de faire couper ses
bouvillons chaque année, opération dont les indigènes se tirent très bien, un
dixième de coupés bon à vendre comme revenu net. En d'autres temps, ce trou-
peau de 100 têtes s'augmentera, la quatrième année, de 10 unités et donnera un
revenu net de 1.100 francs si l'on évalue les coupés à 100 francs pièce; la
cinquième année, le troupeau comptera 120 têtes et donnera un revenu de
1.200 francs; la sixième année, 130 têtes et 1.300 francs de revenu, et ainsi de suite
jusqu'à la dixième année, où il deviendra nécessaire de dédoubler son troupeau.
Ces chiffres n'ont rien de théorique, mais sont le fruit d'observations person-
nelles et la moyenne des résultats obtenus par les éleveurs, mes voisins, les
éleveurs indigènes et par moi-même.
Les pertes dont on a tenu compte dans cette évaluation ne sont jamais bien
considérables dans un troupeau bien tenu. A peine doit-on compter sur une
mortalité de 2 ou 3 par an, les causes des pertes : caïman, accidents,
maladies, manque de nourriture, etc., était facilement évitables avec de bons
gardiens et si l'on a choisi ses pâturages dans les conditions énoncées plus haut.
Les coupés se vendent assez facilement. Tant qu'un débouché nous sera assuré
du côté de l'Afrique du Sud, on pourra toujours les écouler au prix de 80 à
100 francs pièce. Les produits de laiterie n'ont pas d'écoulement, sauf auprès des
grands centres. Une vache d'ailleurs ne peut guère donner par jour plus d'un
litre ou deux d'un lait, il est vrai, très riche en beurre (6 à 7 ). D'après ces
données, l'on peut voir que, sans rapporter les revenus fantaisistes que certaines
publications avaient promis un peu à la légère, l'élevage sur la côte Ouest peut
néanmoins donner des produits assez rémunérateurs.
Si l'Administration, pour faciliter l'établissement des éleveurs, accordait des
concessions gratuites plus étendues que celles qu'elle accorde actuellement, si
surtout elle leur facilitait la chasse aux bœufs sauvages ou sans maître, l'élevage
serait même appelé, sans nul doute, à prendre une grande extension sur la côte
Ouest et à devenir la richesse de cette région si pauvre et si abandonnée aujour-
d'hui.
H. PERRIER DE LA BATHIE.
UN SIPHOCAJJfP YLUS A CAOUTCHOUC DE L'ÉQUATEUR
Deux espèces de Siphocampylus, le Siphocampylus caoutchouc Don de la Colombe,
et le Syphocrtmpylus Jamesonianus D.C., de l'Equateur, sont, de longue date,
signalées comme plantes à caoutchouc, sans que nous sachions bien exactement
à qui est due la première mention de ce fait, d'autant plus intéressant que le
genre appartient à une famille, celle des Lobéliacées, voisine des Campanu-
lacées, dans laquelle on ne connaît jusqu'alors aucune autre plante, dont le
latex fournisse, par coagulation, une substance élastique.
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