Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 juillet 1902 20 juillet 1902
Description : 1902/07/20 (A6,N105,T11). 1902/07/20 (A6,N105,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780737
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
BIBLIOGRAPHIE 57
Lors de ma dernière visite (1897), les pianles sèches de menthe valaient dans
la province de Uzen 17 sen = 35 pfg. par kwainme de 3 kilos 3/4; tandis qu'on
notait en même temps à Yokohana :
Essence de menthe : environ 1 yen = 4 marks par catty de 600 grammes ;
Cristaux de menthol : environ 3,50 à 3,80 yen = 7 marks à 7 marks 60 par catty
de 600 grammes (1).
M. SCHANZ
BIBLIOGRAPHIE
— Dr J. VAN BREDA DE HAAN. — Eu aaltjes-ziekte der Ryst « Ôiuo mentok « of « Omo
Bambang ». Voosloopig rapport Batavia 1902. (Une maladie vermiculaire du riz dénommée
« Omo Mentok » ou « Omo Bambang », Rapport préliminaire.) — Cette très intéressante étude fait
partie des Mededeelingen du Lands plantentuin de Buitenzorg. Comme nous l'avons déjà fait
remarquer fréquemment, le nombre des plantes cultivées dont les racines et les tiges sont attaquées
par des anguillules devient de plus en plus considérable. L'organisme qui occasionne cette maladie
-chez le riz a été dénommé scientifiquement Tylenckus Oryzse, il se loge de préférence dans les
parties souterraines de la plante. La maladie s'aperçoit par suite du dessèchement très rapide des
feuilles qui acquièrent une couleur rouge jaunâtre toute particulière. Les racines pourrissent et la
fructification des plantes est partiellement ou totatemefit arrêtée. Toutes les variétés de riz cultivées
à Java peuvent être attaquées par le parasite, les plantes atteintes sont également plus sensibles
-aux autres, maladies, elles sont plus facilement attaquées par les champignons et les insectes. Dans
les champs infectés par cette maladie la récolte peut parfois être nulle, dès que le parasite apparaît
Je rendement diminue fortement. La maladie se communique très facilement les organismes se
reproduisant en quantité et étant dispersés par le travail du sol et les irrigations.
Parmi les meilleurs moyens de combattre la maladie, qui ne se transmet en aucune façon par les
graines de riz, il faut considérer ceux qui augmenteront la force et le développement du système
,radiculaire. La désinfection du sol au moyen d'agents chimiques est difficile à employer sur une
vaste échelle, aussi-le seul vrai moyen pour se débarrasser du Tylenchus Oryzse sera d'employer
des moyens de culture rationelle. Nous espérons pouvoir signaler bientôt l'apparition d'un travail
plus étendu, annoncé par l'auteur.
— D1' JULIUS WIESNEB. — Die Rohstoffe des Pflauzenreiches. Lief. 9. (Les produits végé-
taux, fasc. 9. Marks 5.) Leipzig, Engelmann, éditeur, .1902. — Dans un des numéros précédents
nous avons signalé l'apparition du fasc. 8 de cette importante publication. Le paragraphe commencé
dans le fascicule 8 qui traite des parties souterraines des plantes se termine ici. L'auteur étudie à la fin
de ce chapitre avec assez de détails la racine de Vetives, fournie comme on sait par l'Andropogus
isqaamosas, celle du Calamus, l'Iris et le Curcuma, le gingembre, la réglisse, l'alcanna, etc.
Un assez long article est consacré au Morinda citrifolia, plante tinctoriale employée surtout par
les indigènes. Un paragraphe assez long est aussi consacré à la betterave. Le chapitre suivant est
consacré aux feuilles et aux herbes, parmi celles-ci deux occupent une place prépondérante : menthe
et tabac. Puis vient l'étude des fleurs et des parties de fleurs, non terminées dans le fascicule.
— Madagascar au début du XX. siècle, Paris. Société d'éditions scientifiques et littéraires,
rue Antoine Dubois, 1902. — Cet ouvrage édité avec luxe renferme le texte des conférences données
-au Muséum d'Histoire naturelle de Paris du 5 janvier au 23 février 1901, dans les cours libres d'en-
.seignenient colonial, fondés par l'Union coloniale française, avec le concours de M. le Dr Blan-
chard. Les collaborateurs de cette œuvre qui donne une bonne idée de ce qui a été fait à Mada-
gascar sont : M. R. Blanchard, M. Boule, C. Delhqrdç, E. Drake del Castillo, H. Froidevaux,
G. Grandidier, A. Lacroix, A. Marre. Les noms de ces hommes de science sont suffisamment
-connus pour qu'il ne soit pas nécessaire d'attirer l'attention sur la valeur de leur œuvre. Les
(1) Il semble qu'il doive y avoir une erreur dans l'établissement de la valeur du yen, car si un
yen vaut 4 marks, 3.50 yen ne peuvent en valoir 7 marks. (Tract.).
Lors de ma dernière visite (1897), les pianles sèches de menthe valaient dans
la province de Uzen 17 sen = 35 pfg. par kwainme de 3 kilos 3/4; tandis qu'on
notait en même temps à Yokohana :
Essence de menthe : environ 1 yen = 4 marks par catty de 600 grammes ;
Cristaux de menthol : environ 3,50 à 3,80 yen = 7 marks à 7 marks 60 par catty
de 600 grammes (1).
M. SCHANZ
BIBLIOGRAPHIE
— Dr J. VAN BREDA DE HAAN. — Eu aaltjes-ziekte der Ryst « Ôiuo mentok « of « Omo
Bambang ». Voosloopig rapport Batavia 1902. (Une maladie vermiculaire du riz dénommée
« Omo Mentok » ou « Omo Bambang », Rapport préliminaire.) — Cette très intéressante étude fait
partie des Mededeelingen du Lands plantentuin de Buitenzorg. Comme nous l'avons déjà fait
remarquer fréquemment, le nombre des plantes cultivées dont les racines et les tiges sont attaquées
par des anguillules devient de plus en plus considérable. L'organisme qui occasionne cette maladie
-chez le riz a été dénommé scientifiquement Tylenckus Oryzse, il se loge de préférence dans les
parties souterraines de la plante. La maladie s'aperçoit par suite du dessèchement très rapide des
feuilles qui acquièrent une couleur rouge jaunâtre toute particulière. Les racines pourrissent et la
fructification des plantes est partiellement ou totatemefit arrêtée. Toutes les variétés de riz cultivées
à Java peuvent être attaquées par le parasite, les plantes atteintes sont également plus sensibles
-aux autres, maladies, elles sont plus facilement attaquées par les champignons et les insectes. Dans
les champs infectés par cette maladie la récolte peut parfois être nulle, dès que le parasite apparaît
Je rendement diminue fortement. La maladie se communique très facilement les organismes se
reproduisant en quantité et étant dispersés par le travail du sol et les irrigations.
Parmi les meilleurs moyens de combattre la maladie, qui ne se transmet en aucune façon par les
graines de riz, il faut considérer ceux qui augmenteront la force et le développement du système
,radiculaire. La désinfection du sol au moyen d'agents chimiques est difficile à employer sur une
vaste échelle, aussi-le seul vrai moyen pour se débarrasser du Tylenchus Oryzse sera d'employer
des moyens de culture rationelle. Nous espérons pouvoir signaler bientôt l'apparition d'un travail
plus étendu, annoncé par l'auteur.
— D1' JULIUS WIESNEB. — Die Rohstoffe des Pflauzenreiches. Lief. 9. (Les produits végé-
taux, fasc. 9. Marks 5.) Leipzig, Engelmann, éditeur, .1902. — Dans un des numéros précédents
nous avons signalé l'apparition du fasc. 8 de cette importante publication. Le paragraphe commencé
dans le fascicule 8 qui traite des parties souterraines des plantes se termine ici. L'auteur étudie à la fin
de ce chapitre avec assez de détails la racine de Vetives, fournie comme on sait par l'Andropogus
isqaamosas, celle du Calamus, l'Iris et le Curcuma, le gingembre, la réglisse, l'alcanna, etc.
Un assez long article est consacré au Morinda citrifolia, plante tinctoriale employée surtout par
les indigènes. Un paragraphe assez long est aussi consacré à la betterave. Le chapitre suivant est
consacré aux feuilles et aux herbes, parmi celles-ci deux occupent une place prépondérante : menthe
et tabac. Puis vient l'étude des fleurs et des parties de fleurs, non terminées dans le fascicule.
— Madagascar au début du XX. siècle, Paris. Société d'éditions scientifiques et littéraires,
rue Antoine Dubois, 1902. — Cet ouvrage édité avec luxe renferme le texte des conférences données
-au Muséum d'Histoire naturelle de Paris du 5 janvier au 23 février 1901, dans les cours libres d'en-
.seignenient colonial, fondés par l'Union coloniale française, avec le concours de M. le Dr Blan-
chard. Les collaborateurs de cette œuvre qui donne une bonne idée de ce qui a été fait à Mada-
gascar sont : M. R. Blanchard, M. Boule, C. Delhqrdç, E. Drake del Castillo, H. Froidevaux,
G. Grandidier, A. Lacroix, A. Marre. Les noms de ces hommes de science sont suffisamment
-connus pour qu'il ne soit pas nécessaire d'attirer l'attention sur la valeur de leur œuvre. Les
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