Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 juillet 1902 20 juillet 1902
Description : 1902/07/20 (A6,N105,T11). 1902/07/20 (A6,N105,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780737
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS :)1
Le dessin (t) représente un des types les plus simples de cette sarcleuse. En
général cette machine mesure 2m20 de largeur et peut être conduite par un seul
animal. Le sol est légèrement gratté à la surface par les dents flexibles et d'acier
bien trempé. Elles sont réunies de manière à ce que la distance des lignes tra-
cées dans le sol soit de 4 centimètres environ, et elles sont fixées de telle façon
qu'il ne puisse y avoir de mouvement latéral; elles n'agissent que dans la direc-
tion du tracé. ili
Le meilleur de ces instruments que nous avons vu fonctionner à la « fazenda
das Palmeiras » est fabriquée par les Pennsylvania Agricultural Works et est la
propriété de MM. Hallock et Sons, York, Pa. Cet instrument exige pour fonc-
tionner convenablement, que le sol ait été défriché avec soins, labouré, hersé et
égalisé avec une charrue à disques. On emploiera cette herse quand les mau-
vaises herbes seront en germination ou quand on les apercevra à la surface du
sol, ce qui permettra de les enlever plus facilement. L'instrument s'emploiera
deux à trois fois par semaine pour sarcler.
Il est curieux de signaler que cette machine ne fait aucun tort aux plantes : elle
extirpe simplement les mauvaises herbes, elle n'arrache ni n'écrase les graines
semées.
Ce fait provient probablement de ce que les racines des jeunes plantes sont
fixées à quelques centimètres dans le sol, hors d'atteinte des dents, et que les
tiges elles-mêmes protégées par les petits monticules de terre s'inclinent sans
être touchées par la machine. 1
Cet instrument peut avoir son application dans presque toutes nos cultures et
donne des résultats si surprenants que son usage continuel mérite d'être préco-
nisé pour rendre la surface du sol meuble et empêcher le développement des
mauvaises herbes. Si l'emploi constant de cette machine peut paraître dispen-
dieux, il suffit de se rendre compte de la surface travaillée en un seul passage,
pour voir qu'aucun autre instrument n'est aussi efficace; tous les autres détrui-
sent les racines superficielles nécessaires à la vie de la plante et à son dévelop-
pement. » lf
*
LE SORGHO A SUCRE (2)
Malgré les difficultés qu'on semble rencontrer actuellement dans l'utilisation
industrielle du Sorgho, on peut dire qu'un certain avenir semble réservé à cette
plante, qui comblerait, au point de vue de la fabrication du sucre, lu lacune
existant entre les régions tropicales, propres à la culture de la Canne, et le qua-
rante-cinquième parallèle, qui paraît être la limite des conditions favorables à
la culture de la betterave, qui n'est pas soumise à des irrigations régulières.
Nous nous étendrons donc un peu plus longuement sur le Sorgho et nous
insisterons d'une manière spéciale sur la bibliographie relative à cette plante.
Le Sorgho est connu depuis longtemps des Chinois, des Romains, de certaines
J:
(1) Voir l'article cité fig. 4. 1
(2) Extrait du « Rapport sur les plantes sucrières », présenté par M. Lucien GESCHWIND au
Congrès international Je Chimia appliquée. ;
f
Le dessin (t) représente un des types les plus simples de cette sarcleuse. En
général cette machine mesure 2m20 de largeur et peut être conduite par un seul
animal. Le sol est légèrement gratté à la surface par les dents flexibles et d'acier
bien trempé. Elles sont réunies de manière à ce que la distance des lignes tra-
cées dans le sol soit de 4 centimètres environ, et elles sont fixées de telle façon
qu'il ne puisse y avoir de mouvement latéral; elles n'agissent que dans la direc-
tion du tracé. ili
Le meilleur de ces instruments que nous avons vu fonctionner à la « fazenda
das Palmeiras » est fabriquée par les Pennsylvania Agricultural Works et est la
propriété de MM. Hallock et Sons, York, Pa. Cet instrument exige pour fonc-
tionner convenablement, que le sol ait été défriché avec soins, labouré, hersé et
égalisé avec une charrue à disques. On emploiera cette herse quand les mau-
vaises herbes seront en germination ou quand on les apercevra à la surface du
sol, ce qui permettra de les enlever plus facilement. L'instrument s'emploiera
deux à trois fois par semaine pour sarcler.
Il est curieux de signaler que cette machine ne fait aucun tort aux plantes : elle
extirpe simplement les mauvaises herbes, elle n'arrache ni n'écrase les graines
semées.
Ce fait provient probablement de ce que les racines des jeunes plantes sont
fixées à quelques centimètres dans le sol, hors d'atteinte des dents, et que les
tiges elles-mêmes protégées par les petits monticules de terre s'inclinent sans
être touchées par la machine. 1
Cet instrument peut avoir son application dans presque toutes nos cultures et
donne des résultats si surprenants que son usage continuel mérite d'être préco-
nisé pour rendre la surface du sol meuble et empêcher le développement des
mauvaises herbes. Si l'emploi constant de cette machine peut paraître dispen-
dieux, il suffit de se rendre compte de la surface travaillée en un seul passage,
pour voir qu'aucun autre instrument n'est aussi efficace; tous les autres détrui-
sent les racines superficielles nécessaires à la vie de la plante et à son dévelop-
pement. » lf
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LE SORGHO A SUCRE (2)
Malgré les difficultés qu'on semble rencontrer actuellement dans l'utilisation
industrielle du Sorgho, on peut dire qu'un certain avenir semble réservé à cette
plante, qui comblerait, au point de vue de la fabrication du sucre, lu lacune
existant entre les régions tropicales, propres à la culture de la Canne, et le qua-
rante-cinquième parallèle, qui paraît être la limite des conditions favorables à
la culture de la betterave, qui n'est pas soumise à des irrigations régulières.
Nous nous étendrons donc un peu plus longuement sur le Sorgho et nous
insisterons d'une manière spéciale sur la bibliographie relative à cette plante.
Le Sorgho est connu depuis longtemps des Chinois, des Romains, de certaines
J:
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(2) Extrait du « Rapport sur les plantes sucrières », présenté par M. Lucien GESCHWIND au
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