Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 juillet 1902 20 juillet 1902
Description : 1902/07/20 (A6,N105,T11). 1902/07/20 (A6,N105,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780737
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
44 l' -- REVUE DES CULTURES COLONIALES
qui proviennent sûrement d'autres espèces que les deux Pterocarpus que nous
citions plus hant.
Il est de plus probable que l'indigène emploie des bois très différents pour
obtenir ses teintures rouges et il reste là à faire une série intéressante de
recherches ethnographiques qui mériteraient de fixer l'attention des résidents
au Congo.
É. DE WILDEMAN,
Conservateur au Jardin botanique de Bruxelles.
VARIÉTÉS
NOTES PRATIQUES D'UN PLANTEUR DE DltLI
Culture du caféier de Libéria
(Suite.)
Une Javanaise récolte facilement 12 kilogrammes de fruits secs ou six boîtes
à pétrole de fruits verts ou baies, on paie ce travail 2 cents de dollars par boîte
à pétrole ou un cent le kilogramme de fruit sec.
Le rendement est très variable selon les soins que l'on aura pris pour le choix
de la concession et les diverses façons : un an après la transplantation le caféier
a quelques fleurs que l'on doit détruire ainsi que toutes celles qui viennent
pendant la 2e année et les six premiers mois de la 3°, cela variera cependant
avec l'aspect du caféier et la quantité de fleurs.
La 3e année on peut admettre 250 grammes de café par arbre. La 4e année,
400 à 500 grammes; la 5e année, 700 à 800, et la 6e année 1 kilogramme, ren-
dement pendant 25 récoltes. On cite des rendements beaucoup plus élevés te
jusqu'à 12 kilogrammes pour des pieds remarquables.
Dépulpation. — Aussitôt récolté, le café est apporté au dépulpeur. Cet instru-
ment est à bras ou bien mû par un moteur à eau ou à vapeur. Dans une grande
plantation on en a plusieurs de façon à ne pas apporter les baies de trop loin.
Il est formé d'un rouleau en bois garni de pointes en fer ou bien d'un rouleau en
cuivre avec râpe qui peut se régler de façon que la baie soit déchirée et que le
grain reste intact avec le parche.
Le même dépulpeur peut s'adaptera toutes sortes de grosseurs de grains.
En haut du dépulpeur se trouve une caisse qui reçoit les baies et les laisse
passer dans un distributeur en entonnoir.
En bas les baies écrasées tombent dans un crible incliné de façon que la pulpe
est jetée dehors tandis que les grains passent à travers le crible animé d'une
trépidation.
En général on fait arriver un jet d'eau sur le dépulpeur pour laver le grain et
faciliter le travail.
La graine en parche va ensuite dans un lavoir où elle se débarrasse de la
partie gluante, ensuite elle remonte par élévateurs dans un séchoir. Elle va
ensuite au pilon qui écrase le parche mais sans toucher le grain, assez cepen-
qui proviennent sûrement d'autres espèces que les deux Pterocarpus que nous
citions plus hant.
Il est de plus probable que l'indigène emploie des bois très différents pour
obtenir ses teintures rouges et il reste là à faire une série intéressante de
recherches ethnographiques qui mériteraient de fixer l'attention des résidents
au Congo.
É. DE WILDEMAN,
Conservateur au Jardin botanique de Bruxelles.
VARIÉTÉS
NOTES PRATIQUES D'UN PLANTEUR DE DltLI
Culture du caféier de Libéria
(Suite.)
Une Javanaise récolte facilement 12 kilogrammes de fruits secs ou six boîtes
à pétrole de fruits verts ou baies, on paie ce travail 2 cents de dollars par boîte
à pétrole ou un cent le kilogramme de fruit sec.
Le rendement est très variable selon les soins que l'on aura pris pour le choix
de la concession et les diverses façons : un an après la transplantation le caféier
a quelques fleurs que l'on doit détruire ainsi que toutes celles qui viennent
pendant la 2e année et les six premiers mois de la 3°, cela variera cependant
avec l'aspect du caféier et la quantité de fleurs.
La 3e année on peut admettre 250 grammes de café par arbre. La 4e année,
400 à 500 grammes; la 5e année, 700 à 800, et la 6e année 1 kilogramme, ren-
dement pendant 25 récoltes. On cite des rendements beaucoup plus élevés te
jusqu'à 12 kilogrammes pour des pieds remarquables.
Dépulpation. — Aussitôt récolté, le café est apporté au dépulpeur. Cet instru-
ment est à bras ou bien mû par un moteur à eau ou à vapeur. Dans une grande
plantation on en a plusieurs de façon à ne pas apporter les baies de trop loin.
Il est formé d'un rouleau en bois garni de pointes en fer ou bien d'un rouleau en
cuivre avec râpe qui peut se régler de façon que la baie soit déchirée et que le
grain reste intact avec le parche.
Le même dépulpeur peut s'adaptera toutes sortes de grosseurs de grains.
En haut du dépulpeur se trouve une caisse qui reçoit les baies et les laisse
passer dans un distributeur en entonnoir.
En bas les baies écrasées tombent dans un crible incliné de façon que la pulpe
est jetée dehors tandis que les grains passent à travers le crible animé d'une
trépidation.
En général on fait arriver un jet d'eau sur le dépulpeur pour laver le grain et
faciliter le travail.
La graine en parche va ensuite dans un lavoir où elle se débarrasse de la
partie gluante, ensuite elle remonte par élévateurs dans un séchoir. Elle va
ensuite au pilon qui écrase le parche mais sans toucher le grain, assez cepen-
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