Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juillet 1902 05 juillet 1902
Description : 1902/07/05 (A6,N104,T11). 1902/07/05 (A6,N104,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378072t
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
12 REVUE DES CULTURES COLONIALES
L'acide humique, en présence des phosphates de chaux, les attaque, les dissout
et les rend assimilables par les plantes, humates de chaux, de potasse, etc.
L'humus est détruit par les nombreuses réactions qu'il provoque et on doit le
rendre au sol par tous les moyens possibles : par les engrais de la ferme, par les
composts de toute sorte auxquels on ajoute tous les débris végétaux ou animaux :
chiffons de laine, poils, plumes, viandes, poissons, sang, os, cornes, etc.
Potasse. Les cendres contiennent beaucoup de potasse et les terres de Déli
nouvellement défrichées en ont une bonne provision. On pourra se procurer cet
engrais en ramassant les cendres des villages voisins ou par l'achat des engrais
du commerce qui en contiennent : nitrate de potasse, carbonate de potasse,
sufate de potasse, chlorure de potassium. Le sulfate de potasse est le plus facile à
se procurer. Les sels potassiques se trouvent en Allemagne à Stassfiirt et dans -
les montagnes du Hartz sous forme de kaïnite et de karnollite. Pour les trans-
ports lointains, on doit les demander débarrassés des matières inertes et alors ils
contiennent 48 à 50 de potasse.
Phosphate de chaux. Quoique le caféier demande peu de phosphate, on lui en
donnera, car l'acide phosphorique donne aux grains du poids et de la qualité. La
chaux aussi sera donnée au sol sous forme de sulfate de chaux pour aider les réac-
tions chimiques et obtenir de ce fait de fortes récoltes.
A Médan, les négociants en engrais abondent. Le choix sera fait selon leurs
prix composés aux dosages et selon les besoins du caféier. On donnera plutôt
trop que pas assez d'engrais afin d'avoir des récoltes rémunératrices.
Taille des caféiers. Si on laisse le caféier pousser à volonté, il peut s'élever à
12 mètres et alors les fruits sont difficiles à récolter, d'autant plus qu'ils sont
situés sur le haut de l'arbre. En été, on force le caféier à émettre des tiges laté-
rales et basses qui fournissent des fruits faciles à récolter. On étête à Déli à
deux mètres environ. 11 faut régler la taille de façon que les branches latérales
couvrent le sol, en laissant cependant un espace suffisant entre chaque pied pour
la circulation et l'aération. On àrulche, on coupe les gourmands qui viennent sur
les tiges, chaque fois qu'ils apparaissent; quelquefois il y a des branches secon-
daires sur les branches primaires. On doit les détruire afin que l'air puisse cir-
culer. L'arbre doit avoir la forme d'un cône régulier afin que la lumière et la chaleur
le pénètrent. Il faut aussi à la taille enlever les mousses et insectes nuisibles,
branches de gui, etc.
Maladies et ennemis. Le caféier Liberia a moins d'ennemis que le C. arabica et
autres variétés. Pour éviter les maladies, il faut avoir des plantsforts, vigoureux,
bien élevés, bien transplantés, fumés abondamment et surveillés; on laissera des
haies de forêt pour se séparer des voisins afin d'éviter les maladies.
Si on voit des arbres attaqués, on les coupera et brûlera au plus tôt. Les chats
et rats qui mangent le café en fruits seront chassés aux pièges. Les chenilles et
autres bestioles seront recherchées et détruites.
Récolte. Le Liberia peut rester assez longtemps sur l'arbre sans tomber. On
le récolte quand le fruit est rouge comme la pomme Calville. La floraison a lieu
à Déli de janvier à mars, mais il y a des floraisons faibles toute l'année, de sorte
que l'on a sur le même arbre des fruits mûrs et d'autres plus ou moins déve-
loppés. Lamaturité a lieu huit à dix mois après la floraison, mais j'ai cru observer
que cela varie avec le temps qu'il fait.
L'acide humique, en présence des phosphates de chaux, les attaque, les dissout
et les rend assimilables par les plantes, humates de chaux, de potasse, etc.
L'humus est détruit par les nombreuses réactions qu'il provoque et on doit le
rendre au sol par tous les moyens possibles : par les engrais de la ferme, par les
composts de toute sorte auxquels on ajoute tous les débris végétaux ou animaux :
chiffons de laine, poils, plumes, viandes, poissons, sang, os, cornes, etc.
Potasse. Les cendres contiennent beaucoup de potasse et les terres de Déli
nouvellement défrichées en ont une bonne provision. On pourra se procurer cet
engrais en ramassant les cendres des villages voisins ou par l'achat des engrais
du commerce qui en contiennent : nitrate de potasse, carbonate de potasse,
sufate de potasse, chlorure de potassium. Le sulfate de potasse est le plus facile à
se procurer. Les sels potassiques se trouvent en Allemagne à Stassfiirt et dans -
les montagnes du Hartz sous forme de kaïnite et de karnollite. Pour les trans-
ports lointains, on doit les demander débarrassés des matières inertes et alors ils
contiennent 48 à 50 de potasse.
Phosphate de chaux. Quoique le caféier demande peu de phosphate, on lui en
donnera, car l'acide phosphorique donne aux grains du poids et de la qualité. La
chaux aussi sera donnée au sol sous forme de sulfate de chaux pour aider les réac-
tions chimiques et obtenir de ce fait de fortes récoltes.
A Médan, les négociants en engrais abondent. Le choix sera fait selon leurs
prix composés aux dosages et selon les besoins du caféier. On donnera plutôt
trop que pas assez d'engrais afin d'avoir des récoltes rémunératrices.
Taille des caféiers. Si on laisse le caféier pousser à volonté, il peut s'élever à
12 mètres et alors les fruits sont difficiles à récolter, d'autant plus qu'ils sont
situés sur le haut de l'arbre. En été, on force le caféier à émettre des tiges laté-
rales et basses qui fournissent des fruits faciles à récolter. On étête à Déli à
deux mètres environ. 11 faut régler la taille de façon que les branches latérales
couvrent le sol, en laissant cependant un espace suffisant entre chaque pied pour
la circulation et l'aération. On àrulche, on coupe les gourmands qui viennent sur
les tiges, chaque fois qu'ils apparaissent; quelquefois il y a des branches secon-
daires sur les branches primaires. On doit les détruire afin que l'air puisse cir-
culer. L'arbre doit avoir la forme d'un cône régulier afin que la lumière et la chaleur
le pénètrent. Il faut aussi à la taille enlever les mousses et insectes nuisibles,
branches de gui, etc.
Maladies et ennemis. Le caféier Liberia a moins d'ennemis que le C. arabica et
autres variétés. Pour éviter les maladies, il faut avoir des plantsforts, vigoureux,
bien élevés, bien transplantés, fumés abondamment et surveillés; on laissera des
haies de forêt pour se séparer des voisins afin d'éviter les maladies.
Si on voit des arbres attaqués, on les coupera et brûlera au plus tôt. Les chats
et rats qui mangent le café en fruits seront chassés aux pièges. Les chenilles et
autres bestioles seront recherchées et détruites.
Récolte. Le Liberia peut rester assez longtemps sur l'arbre sans tomber. On
le récolte quand le fruit est rouge comme la pomme Calville. La floraison a lieu
à Déli de janvier à mars, mais il y a des floraisons faibles toute l'année, de sorte
que l'on a sur le même arbre des fruits mûrs et d'autres plus ou moins déve-
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