Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juillet 1902 05 juillet 1902
Description : 1902/07/05 (A6,N104,T11). 1902/07/05 (A6,N104,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378072t
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
L'OWALA COMME ARBRE A OMBRAGE 7
Le Siphocampylus gqanteus est donc une troisième espèce à ajouter aux deux
espèces du genre déjà connues comme production de caoutchouc.
M. van Isschot a trouvé ces arbres dans les Andes équatoriennes, entre
3000 et 3500 mètres, c'est-à-dire à des altitudes où le climat est très tempéré.
« Le latex des rameaux et des feuilles, nous dit-il, donne un excellent caout-
chouc. Malheureusement, il faudrait traiter en grand toutes ces parties pour
pouvoir obtenir un échantillon pour analyse, ce que je n'ai pu faire moi-même. »
Cette dernière phrase indiquerait qu'il ne faut pas espérer un bien grand ren-
dement de ces plantes, dont l'importance, au point de vue de l'exploitation
serait ainsi, à tous égards, fort limitée.
HENRI JUMELLE,
Professeur à la Faculté des Sciences de Marseille.
L'OWALA COMME ARBRE D'OMBRAGE
Les ouvrages qui traitent de la culture du cacaoyer indiquent au chapitre :
« Arbre d'ombrage » un certain nombre d'espèces qui, toutes, présentent
quelques inconvénients.
En outre, la végétation de ces arbres souffre parfois du changement d'habitat.
C'est pourquoi, pendant mon séjour au Congo, j'ai recherché parmi les arbres
indigènes l'espèce que l'on pourrait employer comme arbre d'ombrage.
Dans la plantation que je dirigeais à N'Djolé sur l'Ogoué, j'ai remarqué une
espèce arborescente sur laquelle j'attirerai l'attention de ceux des lecteurs de la
Revue des Cultures coloniales pour qui cette question a un intérêt.
Cet arbre, YOwala des Gabonais connu des botanistes sous le nom de Penta-
clethra macrophylla, présent au point de vue de la végétation, les particularités
suivantes. Le tronc robuste atteint une hauteur moyenne de 8 à 10 mètres, les
branches secondaires bien distribuées n'atteignent pas un trop fort diamètre ,..
relativement à leur longueur; le feuillage persiste pendant la saison sèche et
donne un ombrage suffisant pour le cacaoyer. L'ensemble de la partie aérienne
de l'Owala supporte parfaitement la violence des tornades.
Les racines, bien que nombreuses et superficielles, n'entravent nullement le
développement des racines du cacaoyer.
J'insiste sur ce dernier point; les cacaoyers qui se trouvent placés sous le
couvert des Owalas laissés en place lors du défrichement de la forêt ont tous une
végétation luxuriante, même ceux d'entre eux qui se trouvent plantés seule-
ment 2 à ou 3 mètres du tronc.
Si je ne devais attribuer l'état souffreteux des autres cacaoyers pour une
bonne part au manque d'ombre, je resterais convaincu que les racines de cette
espèce de légumineuse arborescente jouent là, en cette circonstance, un rôle fer-
tilisant des plus remarquables.
Comme autre utilité, l'embryon des graines de cet arbre renferme 50 de
matières grasses que l'on exploite pour l'industrie ; son bois est également utili-
sable dans la construction.
Les jeunes plants d'Owala élevés en pépinière, soit dans des paniers de liane,
Le Siphocampylus gqanteus est donc une troisième espèce à ajouter aux deux
espèces du genre déjà connues comme production de caoutchouc.
M. van Isschot a trouvé ces arbres dans les Andes équatoriennes, entre
3000 et 3500 mètres, c'est-à-dire à des altitudes où le climat est très tempéré.
« Le latex des rameaux et des feuilles, nous dit-il, donne un excellent caout-
chouc. Malheureusement, il faudrait traiter en grand toutes ces parties pour
pouvoir obtenir un échantillon pour analyse, ce que je n'ai pu faire moi-même. »
Cette dernière phrase indiquerait qu'il ne faut pas espérer un bien grand ren-
dement de ces plantes, dont l'importance, au point de vue de l'exploitation
serait ainsi, à tous égards, fort limitée.
HENRI JUMELLE,
Professeur à la Faculté des Sciences de Marseille.
L'OWALA COMME ARBRE D'OMBRAGE
Les ouvrages qui traitent de la culture du cacaoyer indiquent au chapitre :
« Arbre d'ombrage » un certain nombre d'espèces qui, toutes, présentent
quelques inconvénients.
En outre, la végétation de ces arbres souffre parfois du changement d'habitat.
C'est pourquoi, pendant mon séjour au Congo, j'ai recherché parmi les arbres
indigènes l'espèce que l'on pourrait employer comme arbre d'ombrage.
Dans la plantation que je dirigeais à N'Djolé sur l'Ogoué, j'ai remarqué une
espèce arborescente sur laquelle j'attirerai l'attention de ceux des lecteurs de la
Revue des Cultures coloniales pour qui cette question a un intérêt.
Cet arbre, YOwala des Gabonais connu des botanistes sous le nom de Penta-
clethra macrophylla, présent au point de vue de la végétation, les particularités
suivantes. Le tronc robuste atteint une hauteur moyenne de 8 à 10 mètres, les
branches secondaires bien distribuées n'atteignent pas un trop fort diamètre ,..
relativement à leur longueur; le feuillage persiste pendant la saison sèche et
donne un ombrage suffisant pour le cacaoyer. L'ensemble de la partie aérienne
de l'Owala supporte parfaitement la violence des tornades.
Les racines, bien que nombreuses et superficielles, n'entravent nullement le
développement des racines du cacaoyer.
J'insiste sur ce dernier point; les cacaoyers qui se trouvent placés sous le
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tilisant des plus remarquables.
Comme autre utilité, l'embryon des graines de cet arbre renferme 50 de
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Les jeunes plants d'Owala élevés en pépinière, soit dans des paniers de liane,
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