Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juillet 1902 05 juillet 1902
Description : 1902/07/05 (A6,N104,T11). 1902/07/05 (A6,N104,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378072t
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
4 REVUE DES CULTURES COLONIALES
des veaux. Les taureaux échappent presque toujours. Mais avec 200 chasseurs
l'on peut quelquefois prendre plus de 100 bœufs en un seul jour et la moyenne
journalière ordinaire excède presque toujours 10 bœufs. Mais, outre la perte de
40 , perte provenant des blessures que se fait l'animal et des privations qu'il
endure pendant le dressage et qui est presque inévitable, l'on ne peut attendre
de ces vaches aucun produit pendant la première année qui suit le dressage. Il
est vrai qu'ensuite elles deviennent de très bonnes reproductrices, vêlant très
régulièrement. De même que pour les bœufs « malia », les « baria » devront être
très surveillés pendant cette période ; quelques soins qu'on prenne, il s'en échappe
presque toujours. Le nombre des « baria » qui courent en liberté sur les grands
plateaux calcaires de la côte Ouest peut être sans exagération évalué à plus
de 70.000.
Soit pour les « baria », soit pour les bœufs « malia », le salaire des chasseurs
est le même dans ces deux procédés de chasse. Le colon prend à sa charge les
frais, les formalités administratives, etc., et abandonne aux chasseurs l'exacte
moitié des bœufs pris.
Lorsque l'éleveur se sera procuré des bœufs par un de ces moyens, il devra les
diviser par troupeau d'au plus une centaine de têtes, chiffre qu'on ne doit pas
dépasser si on est soucieux d'assurer un bon gardiennage et de maintenir ses
bœufs en bon état.
Deux bons taureaux reproducteurs choisis devront être adjoints à chaque trou-
peau.
Gardiennage. Il est facile d'ordinaire de s'assurer d'une ou deux familles
sakalaves pour le gardiennage du troupeau ainsi constitué. Un petit salaire qui
n'excédera pas 2 francs par tête de bétail et par an, la jouissance de quelques
rizières, les premières sommes données pour leur établissement, un peu d'aide
danscertaines circonstances embarrassantes où les met l'Administration, ici, hélas!
un peu tracassière comme partout, suffisent amplement. Les Sakalaves, lorsqu'on
sait les y intéresser, deviennent de très bons gardiens de bœufs et l'on obtiendra
quelquefois de très bons résultats en leur abandonnant le 10 des naissances.
Pâturages. Comme je l'ai dit plus haut, les pâturages de la région sont de
deux sortes : les pâturages de saison pluvieuse, nus, et brûlés de mai à novembre,
et les pâturages de saison sèche inondés pendant les pluies, mais verts de mai
à novembre. Il importe de réservera chaque troupeau des pâturages de ces deux
sortes, ce qui est facile dans la région où les vallées sont peu larges, nombreuses
et bordées de nombreux mamelons ou plateaux. En agissant ainsi, on évite les
pertes dues au manque de nourriture pendant la saison sèche et celles plus
graves dues aux épizooties : fièvre charbonneuse, charbon symptomatique, etc.,
qui n'ont jamais été observées icfque pendant la saison des pluies et dans les
terres basses et humides.
On devra assurer à chaque troupeau de 100 têtes au moins 400 hectares de
bons pâturages. Outre des concessions gratuites, mais de peu d'étendue, qu'on
obtient assez facilement. l'État vend l'hectare de pâturages sur la côte Ouest au
prix de 2 fr. 50.
Produits. Les troupeaux constitués tout d'abord de vaches et de 2 taureaux
s'accroîtront régulièrement pendant trois ans sans donner de produits vendables ;
puis, au bout de cette période, d'autres troupeaux ayant été créés, les troupeaux
de 100 têtes seront composés à peu près de cette façon : 2 taureaux, 20 coupés,
des veaux. Les taureaux échappent presque toujours. Mais avec 200 chasseurs
l'on peut quelquefois prendre plus de 100 bœufs en un seul jour et la moyenne
journalière ordinaire excède presque toujours 10 bœufs. Mais, outre la perte de
40 , perte provenant des blessures que se fait l'animal et des privations qu'il
endure pendant le dressage et qui est presque inévitable, l'on ne peut attendre
de ces vaches aucun produit pendant la première année qui suit le dressage. Il
est vrai qu'ensuite elles deviennent de très bonnes reproductrices, vêlant très
régulièrement. De même que pour les bœufs « malia », les « baria » devront être
très surveillés pendant cette période ; quelques soins qu'on prenne, il s'en échappe
presque toujours. Le nombre des « baria » qui courent en liberté sur les grands
plateaux calcaires de la côte Ouest peut être sans exagération évalué à plus
de 70.000.
Soit pour les « baria », soit pour les bœufs « malia », le salaire des chasseurs
est le même dans ces deux procédés de chasse. Le colon prend à sa charge les
frais, les formalités administratives, etc., et abandonne aux chasseurs l'exacte
moitié des bœufs pris.
Lorsque l'éleveur se sera procuré des bœufs par un de ces moyens, il devra les
diviser par troupeau d'au plus une centaine de têtes, chiffre qu'on ne doit pas
dépasser si on est soucieux d'assurer un bon gardiennage et de maintenir ses
bœufs en bon état.
Deux bons taureaux reproducteurs choisis devront être adjoints à chaque trou-
peau.
Gardiennage. Il est facile d'ordinaire de s'assurer d'une ou deux familles
sakalaves pour le gardiennage du troupeau ainsi constitué. Un petit salaire qui
n'excédera pas 2 francs par tête de bétail et par an, la jouissance de quelques
rizières, les premières sommes données pour leur établissement, un peu d'aide
danscertaines circonstances embarrassantes où les met l'Administration, ici, hélas!
un peu tracassière comme partout, suffisent amplement. Les Sakalaves, lorsqu'on
sait les y intéresser, deviennent de très bons gardiens de bœufs et l'on obtiendra
quelquefois de très bons résultats en leur abandonnant le 10 des naissances.
Pâturages. Comme je l'ai dit plus haut, les pâturages de la région sont de
deux sortes : les pâturages de saison pluvieuse, nus, et brûlés de mai à novembre,
et les pâturages de saison sèche inondés pendant les pluies, mais verts de mai
à novembre. Il importe de réservera chaque troupeau des pâturages de ces deux
sortes, ce qui est facile dans la région où les vallées sont peu larges, nombreuses
et bordées de nombreux mamelons ou plateaux. En agissant ainsi, on évite les
pertes dues au manque de nourriture pendant la saison sèche et celles plus
graves dues aux épizooties : fièvre charbonneuse, charbon symptomatique, etc.,
qui n'ont jamais été observées icfque pendant la saison des pluies et dans les
terres basses et humides.
On devra assurer à chaque troupeau de 100 têtes au moins 400 hectares de
bons pâturages. Outre des concessions gratuites, mais de peu d'étendue, qu'on
obtient assez facilement. l'État vend l'hectare de pâturages sur la côte Ouest au
prix de 2 fr. 50.
Produits. Les troupeaux constitués tout d'abord de vaches et de 2 taureaux
s'accroîtront régulièrement pendant trois ans sans donner de produits vendables ;
puis, au bout de cette période, d'autres troupeaux ayant été créés, les troupeaux
de 100 têtes seront composés à peu près de cette façon : 2 taureaux, 20 coupés,
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 4/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6378072t/f4.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6378072t/f4.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6378072t/f4.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6378072t
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6378072t
Facebook
Twitter