Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1902-03-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 mars 1902 20 mars 1902

Description : 1902/03/20 (A6,N97,T10). 1902/03/20 (A6,N97,T10).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378065p

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

VARIÉTÉS 18'»

Dans la pratique, la première catégorie n'existe pas, car le tabac a toujours,
quand il est mûr, quelque moucheture ou tache légère de rouille.

Le brun foncé est souvent mis au grossier.

Le verdâtre est souvent tout réuni en une seule marque V. Telle marque ayant
peu de tabac est réunie à la nuance la plus voisine, de sorte que l'on arrive à ne
faire que 15 à 18 ou 20 marques.

On peut voir que c'est la langue hollandaise qui a donné les lettres de
marque :

D signifie Donker, noir havane.

B — Bruin, brun.

V — Vaal, fauve.

L — Licht, clair jaunâtre.

G — Grof, grossier.

R — Roest, rouillé.

S — Spikkel, moucheté de rouille.

K - Kaki, mot malais, feuilles de pied, feuilles mortes.

(A suivre.)
TABEL.

L'AVENIR DE LA CULTURE DU RIZ AUX ÉTATS-UNIS (Suite)

LES PHILIPPINES

Conditions climatèriques. — Aux Philippines, la culture du riz diffère considé-
rablement des méthodes employées en Orient. Le sol est peu cultivé. Les
labours se font avec des charrues très primitives traînées par des buffles ; on
sème en général le riz en plates-bandes et l'on repique ensuite dans les champs,
mais les semailles à la volée se pratiquent encore beaucoup. Ce sont les condi-
tions climatèriques du lieu qui causent ces différences de culture. La saison des
pluies commence en mai. Il tombe habituellement assez d'eau pendant le mois
pour mouiller le sol et le rendre propre au labour. En juin ou juillet, on peut
repiquer le riz ou semer dans les champs, et espérer raisonnablement qu'il tom-
bera assez de pluie pour faire pousser le riz. Lorsque le riz est destiné à être
repiqué, on le sème dans des plates-bandes à la manière chinoise et japonaise.

Parfois on taille légèrement le haut des jeunes plantes. Le repiquage se fait
dans les derniers jours de juillet. En mai ou juin, quand le sol est mouillé, on
laboure les champs; plus tard, les pluies convertissent les champs en marécages,
on a, en effet, fermé les ouvertures des digues, une fois les labours terminés.

Ensuite le sol est ratissé avec un râteau très lourd, qui convertit le marécage en
boue ; c'est dans cette boue qu'on repique les plants. Les grosses pluies de juil-
let, août et septembre inondent les champs et achèvent le travail.

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