Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-03-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mars 1902 20 mars 1902
Description : 1902/03/20 (A6,N97,T10). 1902/03/20 (A6,N97,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378065p
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
178 REVUE DES CULTURES COLONIALES
On n'a aucune idée ici du plus grand nombre de ces variétés, en particulier de
celles, dures et sèches, qui se rencontrent surtout dans les pays à dattes, et le
grand public partage cette ignorance avec la plupart des auteurs antérieurs qui
ont publié sur le palmier-dattier de grands mémoires, mais qui n'ont pas visité
les pays d'origine (i).
(A suivre.) .§ SCllWEINFURTH.
?
NOTES PRATIQUES D'UN PLANTEUR DE DILI
(Suite.)
On en met 42 par petit bâton ou- 125 pour les trois bâtons, et comme on paie
un dollar pour 8.000 feuilles cela fait 64 bâtons au dollar. Alors il doit y avoir
entre chaque feuille un pouce de distance en tous sens. En raison de la concur-
rence et des difficultés élevées par les commerçants, il y a des planteurs qui ne
reçoivent pas le tabac déchiré, ni celui qui a moins de 30 centimètres de long, ni les
feuilles trop epaisses. Cela diminue le rendement total en poids, mais il faut bien
en passer par là, lorsque la marchandise reste sans offre sur le marché.
Réception du tabac coupe par le pied. — Le lendemain matin, l'assistant reçoit le
tabac récolté la veille. Il compte les pieds et fixe le prix par mille, de 1 à 8 dol-
lars, selon la qualité et les soins que le coolie a donnés au tabac. Chaque ouvrier
a son livre placé sur son tabac; l'assistant inscrit le prix fixé dans le livre du
coolie, dans son livret et dans le livre du séchoir; il inscril le total reçu, ceci
pour les assurances en cas d'incendie. A la maison, l'assistant copie son carnet
sur le livre général de coupe, où se trouve une place réservée à chaque coolie, avec
numéro du champ. Il inscrit aussi sur le livre des bougsols ou séchoirs le tabac
reçu, pour en avoir le poids probable en cas d'incendie. Le tabac, aussitôt reçu,
est monté dans les étages supérieurs du séchoir.
Réception des feuilles. — L'assistant compte le nombre de bâtons en vérifiant
si le travail est bon; il inscrit, comme tout à l'heure, sur le livret du coolie, sur
son livret et sur le livre du séchoir, à la maison et au séchoir, et le tabac est
monté aux étages supérieurs.
Réception du tabac dans les champs : 1° debout; 2° coupé ; 3° arrache. — Pour rece-
voir le tabac où l'on a récolté les feuilles, on attend que le quart ou la moitié de
la récolte soit faite, et alors on fait couper sur place ou arracher le tabac qui est
disposé par dix et par qualité et on inscrit le prix comme ci-dessus, pour le tabac
coupé par pieds, au compte du coolie et dans le registre des coolies à la maison.
On peut encore taxer le tabac dans les champs, sur pied, et le faire arracher
ou couper après. Si on arrache ou si l'on coupe ras de terre, il ne repousse plus
et c'est important, pour la fatigue que l'on peut éviter à la terre, de faire ce travail
au plus tôt; mais, pendant la récolte, on a tant de travail que souvent l'on est
obligé d'en ajourner une partie.
Remplissage d'un séchoir. — Afin de ne pas suspendre des tabacs verts à côté de
(1) Des idées fausses analogues existent dans les régions du Nord par rapport aux olives, lors-
qu'on envisage ces fruits au point de vue de la nourriture du peuple à laquelle sert la grande
masse de la production ; les pays du Nord ne connaissent que les olives non mûres et vertes, mises
dans l'eau salée. ,
On n'a aucune idée ici du plus grand nombre de ces variétés, en particulier de
celles, dures et sèches, qui se rencontrent surtout dans les pays à dattes, et le
grand public partage cette ignorance avec la plupart des auteurs antérieurs qui
ont publié sur le palmier-dattier de grands mémoires, mais qui n'ont pas visité
les pays d'origine (i).
(A suivre.) .§ SCllWEINFURTH.
?
NOTES PRATIQUES D'UN PLANTEUR DE DILI
(Suite.)
On en met 42 par petit bâton ou- 125 pour les trois bâtons, et comme on paie
un dollar pour 8.000 feuilles cela fait 64 bâtons au dollar. Alors il doit y avoir
entre chaque feuille un pouce de distance en tous sens. En raison de la concur-
rence et des difficultés élevées par les commerçants, il y a des planteurs qui ne
reçoivent pas le tabac déchiré, ni celui qui a moins de 30 centimètres de long, ni les
feuilles trop epaisses. Cela diminue le rendement total en poids, mais il faut bien
en passer par là, lorsque la marchandise reste sans offre sur le marché.
Réception du tabac coupe par le pied. — Le lendemain matin, l'assistant reçoit le
tabac récolté la veille. Il compte les pieds et fixe le prix par mille, de 1 à 8 dol-
lars, selon la qualité et les soins que le coolie a donnés au tabac. Chaque ouvrier
a son livre placé sur son tabac; l'assistant inscrit le prix fixé dans le livre du
coolie, dans son livret et dans le livre du séchoir; il inscril le total reçu, ceci
pour les assurances en cas d'incendie. A la maison, l'assistant copie son carnet
sur le livre général de coupe, où se trouve une place réservée à chaque coolie, avec
numéro du champ. Il inscrit aussi sur le livre des bougsols ou séchoirs le tabac
reçu, pour en avoir le poids probable en cas d'incendie. Le tabac, aussitôt reçu,
est monté dans les étages supérieurs du séchoir.
Réception des feuilles. — L'assistant compte le nombre de bâtons en vérifiant
si le travail est bon; il inscrit, comme tout à l'heure, sur le livret du coolie, sur
son livret et sur le livre du séchoir, à la maison et au séchoir, et le tabac est
monté aux étages supérieurs.
Réception du tabac dans les champs : 1° debout; 2° coupé ; 3° arrache. — Pour rece-
voir le tabac où l'on a récolté les feuilles, on attend que le quart ou la moitié de
la récolte soit faite, et alors on fait couper sur place ou arracher le tabac qui est
disposé par dix et par qualité et on inscrit le prix comme ci-dessus, pour le tabac
coupé par pieds, au compte du coolie et dans le registre des coolies à la maison.
On peut encore taxer le tabac dans les champs, sur pied, et le faire arracher
ou couper après. Si on arrache ou si l'on coupe ras de terre, il ne repousse plus
et c'est important, pour la fatigue que l'on peut éviter à la terre, de faire ce travail
au plus tôt; mais, pendant la récolte, on a tant de travail que souvent l'on est
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