Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-02-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 février 1902 05 février 1902
Description : 1902/02/05 (A6,N94,T10). 1902/02/05 (A6,N94,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378062f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
90 REVUE DES CULTURES COLONIALES
ensuite dans des récipients plus grands où l'huile dépose ses dernières impuretés;
elle est alors prête pour la consommation ou l'expédition.
L'expédition de l'huile se fait souvent dans des caisses en fer-blanc, telles
qu'elles sont employées pour l'envoi du pétrole. On pourrait également em-
ployer à cet usage les bouteilles de rhum vides, qui se vendent à bon compte,
et qui sont aussi employées pour l'expédition de l'huile de palme.
Comme je l'ai dit dans les notes citées plus haut, on emploie dans les Indes
l'huile de Ricin comme huile d'éclairage, et comme huile de graissage des axes
de wagons de chemins de fer. Il faudra dans l'avenir tenir compte d'un tel
emploi pour l'huile dans nos colonies.
Les résidus du pressage seront provisoirement employés de préférence comme
engrais. Quand le Ricin sera cultivé en grand, on pourra songer à employer,
comme aux Indes, les résidus pour la fabrication de gaz d'éclairage.
Il faut encore que nous répondions à l'importante, question suivante : « La
culture et la fabrication de l'huile de Ricin pourra-t-elle donner des bénéfices
dans nos colonies? » Il est difficile de répondre d'ici à cette question; mais il
faut examiner ce point sur place en considérant la valeur des graines, les frais
d'installation et le prix de l'huile sur le marché. D'après les dernières notations
du « Tropenpflanzer », l'huile valait à Hambourg de 59 à 80 marks par 100 kilos;
mais ces prix sont, comme pour les autres huiles, sujets à varier.
En juin, la valeur variait entre 65 et 8i2 marks et, à:la même époque, l'année pré-
cédente, les prix flottaient entre 58 et 78 marks.
Si les graines de Ricin peuvent être achetées en assez grandes quantités et à
assez bas prix et si les frais d'installation, qui peuvent être évalués d'après la
description et les données citées plus haut, ne sont pas trop élevés, il serait du
plus grand intérêt pour nos colonies que la proposition de M. le lieutenant Gentz
soit suivie. Chaque nouvel article d'exportation est, en tous cas, de grande
importance pour nos colonies. Je pense que la firme Gustave Christ et Cle four-
nirait au prix coûtant les premières machines.
Il serait à souhaiter qu'un sac de graines de Ricin fût envoyé au « Kolonial
Wirlschaftliche Komitee », afin que les premières expériences puissent être
faites à Berlin.
INSTRUCTIONS
POUR LE PRÉLÈVEMENT ET L'ENVOI D'ÉCHANTILLONS DE PLANTES MALADES.
Lorsqu'une maladie nouvelle se déclare dans une plantation, il est le plus souvent impossible,
faute d'instruments de précision et de renseignements, d'en déterminer exactement sur place la
nature et le traitement. On doit recourir aux lumières de spécialistes et envoyer en France des
échantillons de plantes atteintes par la maladie. Les prélèvements de ces échantillons et leur expé-
dition doivent être faits, pour en permettre l'étude efficace, dans certaines conditions, que M. le doc-
teur Delacroix a bien voulu résumer pour les lecteurs de la Revue dans les lignes suivantes :
Pour tous échantillons de plantes malades, que nos lecteurs nous enverraient,
afin d'obtenir la détermination de la nature de la maladie et des indications sur
les traitements à opérer, nous les prions instamment :
1° De faire un envoi de la plante aux différentes périodes de la maladie, jusques
et y compris la période où l'organe malade semble mort ;
2° S'il s'agit d'organes pouvant se dessécher, comme des feuilles, les faire sécher
avant l'envoi entre des doubles de papier buvard;
ensuite dans des récipients plus grands où l'huile dépose ses dernières impuretés;
elle est alors prête pour la consommation ou l'expédition.
L'expédition de l'huile se fait souvent dans des caisses en fer-blanc, telles
qu'elles sont employées pour l'envoi du pétrole. On pourrait également em-
ployer à cet usage les bouteilles de rhum vides, qui se vendent à bon compte,
et qui sont aussi employées pour l'expédition de l'huile de palme.
Comme je l'ai dit dans les notes citées plus haut, on emploie dans les Indes
l'huile de Ricin comme huile d'éclairage, et comme huile de graissage des axes
de wagons de chemins de fer. Il faudra dans l'avenir tenir compte d'un tel
emploi pour l'huile dans nos colonies.
Les résidus du pressage seront provisoirement employés de préférence comme
engrais. Quand le Ricin sera cultivé en grand, on pourra songer à employer,
comme aux Indes, les résidus pour la fabrication de gaz d'éclairage.
Il faut encore que nous répondions à l'importante, question suivante : « La
culture et la fabrication de l'huile de Ricin pourra-t-elle donner des bénéfices
dans nos colonies? » Il est difficile de répondre d'ici à cette question; mais il
faut examiner ce point sur place en considérant la valeur des graines, les frais
d'installation et le prix de l'huile sur le marché. D'après les dernières notations
du « Tropenpflanzer », l'huile valait à Hambourg de 59 à 80 marks par 100 kilos;
mais ces prix sont, comme pour les autres huiles, sujets à varier.
En juin, la valeur variait entre 65 et 8i2 marks et, à:la même époque, l'année pré-
cédente, les prix flottaient entre 58 et 78 marks.
Si les graines de Ricin peuvent être achetées en assez grandes quantités et à
assez bas prix et si les frais d'installation, qui peuvent être évalués d'après la
description et les données citées plus haut, ne sont pas trop élevés, il serait du
plus grand intérêt pour nos colonies que la proposition de M. le lieutenant Gentz
soit suivie. Chaque nouvel article d'exportation est, en tous cas, de grande
importance pour nos colonies. Je pense que la firme Gustave Christ et Cle four-
nirait au prix coûtant les premières machines.
Il serait à souhaiter qu'un sac de graines de Ricin fût envoyé au « Kolonial
Wirlschaftliche Komitee », afin que les premières expériences puissent être
faites à Berlin.
INSTRUCTIONS
POUR LE PRÉLÈVEMENT ET L'ENVOI D'ÉCHANTILLONS DE PLANTES MALADES.
Lorsqu'une maladie nouvelle se déclare dans une plantation, il est le plus souvent impossible,
faute d'instruments de précision et de renseignements, d'en déterminer exactement sur place la
nature et le traitement. On doit recourir aux lumières de spécialistes et envoyer en France des
échantillons de plantes atteintes par la maladie. Les prélèvements de ces échantillons et leur expé-
dition doivent être faits, pour en permettre l'étude efficace, dans certaines conditions, que M. le doc-
teur Delacroix a bien voulu résumer pour les lecteurs de la Revue dans les lignes suivantes :
Pour tous échantillons de plantes malades, que nos lecteurs nous enverraient,
afin d'obtenir la détermination de la nature de la maladie et des indications sur
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2° S'il s'agit d'organes pouvant se dessécher, comme des feuilles, les faire sécher
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