Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1914-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 janvier 1914 31 janvier 1914
Description : 1914/01/31 (A14,N151). 1914/01/31 (A14,N151).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377681j
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
18 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° loi — JANVIER 1914
*
Sucre de Canne et sous-produits.
Chronique spéciale du « J. d'A. T. ».
Par M. G. DE PRÉAUDET.
Généralités. — La situation du marché sucrier
reste stationnaire dans tous les pays du monde.
Le n° 3 à Paris oscille autour de 31 fr. 50 et la
comparaison des sucres ramenés à la base de 880
sur les différents marchés mondiaux s'établit
comme suit :
Paris 28 00
Anvers. 24 25
Londres 22.32
Magdebourg. 22.39
Prague 22.15
New-York .17.82
Ces comparaisons ne sont pas absolument ri-
goureuses, parce qu'il y a quelques différences de
traitement suivant les différents marchés, mais
elles peuvent servir, cependant, à baser un raison-
nement. La France est plus chère que tous les
autres pays, par conséquent, notre exportation est
rendue très difficile. L'Amérique est le moins cher
de tous les marchés, ce qui prouve que ce pays n'at-
tend pas k nouveau régime américain pour peser
sur les cours. Mais les Cubains tiennent la mar-
chandise, ce qui donne à penser qu'ils ont moins
besoin d'argent qu'on ne le supposait et qu'ils ont
trouvé des facilités pour loger leurs marchandises.
Dans tous les pays sucriers on se plaint un peu
du défaut d'exportation et de la diminution de la
consommation, et l'on suppose que le stock à re-
porter sur la campagne prochaine va être plus
considérable que prévu.
Antilles françaises. — La récolte se présente sous
les meilleurs auspices. Dans nos deux colonies
on a l'espoir d'une belle récolte, dont les pre-
miers sucres arriveront en France en février-mars.
Beaucoup d'usiniers pensent augmenter leurs pro-
ductions en rhums pour profiter des hauts cours
actuels, mais ces cours ont déjà baissé sensible-
ment depuis deux à trois mois, ils valent actuelle-
ment 2 à 3 fr. de moins par hecto qu'en décembre
dernier.
Cuba. — D'après les dernières nouvelles, il est
tombé des pluies légères sans inconvénient pour
la coupe actuelle et d'un heureux effet sur la
récolte prochaine. On s'attend à une bonne récolte.
La campagne dernière a produit 2.428.337 t. et
l'on estime la campagne actuelle à 2 479.600 t.
Porto-Rico — Les premiers sucres de la nouvelle
récolte ont été embarqués' à la mi-décembre, à
destination de New-York, c'est-à-dire quinze jours
plus tôt que l'année précédente.
Australie. — D'après une revue officielle parue
en novembre, la récolte du sucre atteindrait
presque 2.000.000 de tonnes contre 1.840.000 t.,
qui était considéré comme un record en 1910. On
espère que la situation de l'industrie sucrière
devenant meilleure, la quantité de cannes culti-
vées augmentera encore. On a retiré beaucoup
d'avantages de l'introduction des procédés méca-
niques dans la culture qui a réduit de beaucoup
la main-d'œuvre humaine.
Hawaii. — Le premier chargement de sucre de
la campagne 1914 a été effectué dans les premiers
jours de novembre, expédié dans la direction de
Téhuantépec. Une première estimation de la ré-
colte actuelle donne 466.150 t., contre l'année pré-
cédente 442.450 t., soit une augmentation environ
24.000 t., mais on pense généralement que la ré-
colte atteindra facilement 550.000 t.
Philippines. — La récolte est commencée déjà
depuis quelques semaines. Les résultats sont dif-
férents suivant les régions. Une estimation récente
de la récolte actuelle donne environ 2.P00.000 pi-
culs (Picul = 65 Ks). Cette année les usines comp-
tent se mettre à fabriquer des sucres centrifuges
destinés à l'exportation. Jusqu'à maintenant, tous
les sucres centrifuges étaient destinés à la con-
sommation, ou envoyés à la Raffinerie de Manille.
Maurice. — L'estimation de la récolte 1913-1914
est de 242.000 t. y compris les bas produits. Au
moment où nous écrivons, environ 180.000 t. ont
été déjà expédiées vers différentes destinations.
G. DE PRÉAUDET.
Nantes, le 20 janvier 1914.
!j3J
jr Le Marché du Cacao.
Chronique spéciale du « J. d'A. T. ».
Par M. ANTHIME ALLEAUME.
Malgré les arrivages importants des deux derniers
mois, par suite principalement des renforts en
Guayaquil et Accra, le stock en entrepôt ne s'est
encore que très peu relevé, d'autant plus que les
débouchés du 15 décembre au 15 janvier sont
habituellement très restreints. Donc la marchan-
dise arrivée, ou avait d'avance une destination
arrêtée, ou elle s'est promptement répartie sur
les différents centres de consommation qui l'atten-
daient avec une certaine impatience. Il résulte en
effet des derniers avis généraux que la production
du cacao malgré l'augmentation des dernières
années n'est pas en surcroît sur la consommation
qui la suit pas à pas et qui ne laisse que peu ou
point d'excédents. Il n'est guère à supposer qu'il
en doive être autrement tant que les prix de la
marchandise ne dépasseront pas ou de peu les
cours que nous voyons depuis trois mois. Actuel-
lement, différentes récoltes celles du Venezuela
et de Trinidad ont éprouvé des contre-temps qui
les retardent et d'où il est résulté ces derniers
jours des prix plus fermes.
*
Sucre de Canne et sous-produits.
Chronique spéciale du « J. d'A. T. ».
Par M. G. DE PRÉAUDET.
Généralités. — La situation du marché sucrier
reste stationnaire dans tous les pays du monde.
Le n° 3 à Paris oscille autour de 31 fr. 50 et la
comparaison des sucres ramenés à la base de 880
sur les différents marchés mondiaux s'établit
comme suit :
Paris 28 00
Anvers. 24 25
Londres 22.32
Magdebourg. 22.39
Prague 22.15
New-York .17.82
Ces comparaisons ne sont pas absolument ri-
goureuses, parce qu'il y a quelques différences de
traitement suivant les différents marchés, mais
elles peuvent servir, cependant, à baser un raison-
nement. La France est plus chère que tous les
autres pays, par conséquent, notre exportation est
rendue très difficile. L'Amérique est le moins cher
de tous les marchés, ce qui prouve que ce pays n'at-
tend pas k nouveau régime américain pour peser
sur les cours. Mais les Cubains tiennent la mar-
chandise, ce qui donne à penser qu'ils ont moins
besoin d'argent qu'on ne le supposait et qu'ils ont
trouvé des facilités pour loger leurs marchandises.
Dans tous les pays sucriers on se plaint un peu
du défaut d'exportation et de la diminution de la
consommation, et l'on suppose que le stock à re-
porter sur la campagne prochaine va être plus
considérable que prévu.
Antilles françaises. — La récolte se présente sous
les meilleurs auspices. Dans nos deux colonies
on a l'espoir d'une belle récolte, dont les pre-
miers sucres arriveront en France en février-mars.
Beaucoup d'usiniers pensent augmenter leurs pro-
ductions en rhums pour profiter des hauts cours
actuels, mais ces cours ont déjà baissé sensible-
ment depuis deux à trois mois, ils valent actuelle-
ment 2 à 3 fr. de moins par hecto qu'en décembre
dernier.
Cuba. — D'après les dernières nouvelles, il est
tombé des pluies légères sans inconvénient pour
la coupe actuelle et d'un heureux effet sur la
récolte prochaine. On s'attend à une bonne récolte.
La campagne dernière a produit 2.428.337 t. et
l'on estime la campagne actuelle à 2 479.600 t.
Porto-Rico — Les premiers sucres de la nouvelle
récolte ont été embarqués' à la mi-décembre, à
destination de New-York, c'est-à-dire quinze jours
plus tôt que l'année précédente.
Australie. — D'après une revue officielle parue
en novembre, la récolte du sucre atteindrait
presque 2.000.000 de tonnes contre 1.840.000 t.,
qui était considéré comme un record en 1910. On
espère que la situation de l'industrie sucrière
devenant meilleure, la quantité de cannes culti-
vées augmentera encore. On a retiré beaucoup
d'avantages de l'introduction des procédés méca-
niques dans la culture qui a réduit de beaucoup
la main-d'œuvre humaine.
Hawaii. — Le premier chargement de sucre de
la campagne 1914 a été effectué dans les premiers
jours de novembre, expédié dans la direction de
Téhuantépec. Une première estimation de la ré-
colte actuelle donne 466.150 t., contre l'année pré-
cédente 442.450 t., soit une augmentation environ
24.000 t., mais on pense généralement que la ré-
colte atteindra facilement 550.000 t.
Philippines. — La récolte est commencée déjà
depuis quelques semaines. Les résultats sont dif-
férents suivant les régions. Une estimation récente
de la récolte actuelle donne environ 2.P00.000 pi-
culs (Picul = 65 Ks). Cette année les usines comp-
tent se mettre à fabriquer des sucres centrifuges
destinés à l'exportation. Jusqu'à maintenant, tous
les sucres centrifuges étaient destinés à la con-
sommation, ou envoyés à la Raffinerie de Manille.
Maurice. — L'estimation de la récolte 1913-1914
est de 242.000 t. y compris les bas produits. Au
moment où nous écrivons, environ 180.000 t. ont
été déjà expédiées vers différentes destinations.
G. DE PRÉAUDET.
Nantes, le 20 janvier 1914.
!j3J
jr Le Marché du Cacao.
Chronique spéciale du « J. d'A. T. ».
Par M. ANTHIME ALLEAUME.
Malgré les arrivages importants des deux derniers
mois, par suite principalement des renforts en
Guayaquil et Accra, le stock en entrepôt ne s'est
encore que très peu relevé, d'autant plus que les
débouchés du 15 décembre au 15 janvier sont
habituellement très restreints. Donc la marchan-
dise arrivée, ou avait d'avance une destination
arrêtée, ou elle s'est promptement répartie sur
les différents centres de consommation qui l'atten-
daient avec une certaine impatience. Il résulte en
effet des derniers avis généraux que la production
du cacao malgré l'augmentation des dernières
années n'est pas en surcroît sur la consommation
qui la suit pas à pas et qui ne laisse que peu ou
point d'excédents. Il n'est guère à supposer qu'il
en doive être autrement tant que les prix de la
marchandise ne dépasseront pas ou de peu les
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