Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1913 31 décembre 1913
Description : 1913/12/31 (A13,N150). 1913/12/31 (A13,N150).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184202
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
376 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 150 - Déc. 1913
toute autre cause, il semble qu'ils sont
plus marqués que ceux qui seraient dus
simplement à l'influence des éléments fer-
tilisants qu'elle contient, c'est-à-dire que
les résultats obtenus sont supérieurs à
ceux que produirait la même quantité
d'azote et de potasse contenue dans des
sels chimiques. » f
Enfin, M. H. ROBERT signale encore
qu'au Queensland, des résultats très favo-
rables ont également été obtenus avec la
mélasse employée à la dose de 1 t. à 1 t. 1/2
à l'hectare. Leur bon effet serait notam-
ment particulièrement remarquable sur
les repousses qui, grâce à cet engrais,
donneraient autant que des cannes vierges.
La question des mélasses change donc
absolument de face lorsqu'on passe du
nouveau monde à l'ancien, et il y a là une
contradiction dont la cause paraît bien
difficile à imaginer.
D'un côté, des résultats paraissant bien
contrôlés, donnant des résultats découra-
geants et, de l'autre, une pratique qui se
trouve bien de l'application de ce mode de
fertilisation.
La parole est maintenant à l'expérience,
et nous ne pouvons que souhaiter, comme
nous l'écrivions il y a quelques mois, que
l'on arrive, en se rapprochant de plus en
plus des conditions de la pratique, à élu-
cider ce problème.
M. H. ROBERT a bien voulu nous pro-
mettre de nous tenir au courant des expé-
riences qui vont être entreprises à l'île
Maurice, dans le but d'éclairer cette ques-
tion.
Nous ne manquerons pas d'informer nos
lecteurs des communications qui nous
seront faites à ce sujet, et nous remercions
en terminant, M. II. ROBERT; pour son in-
téressante communication. <
C. G. I
~~-~e~ t
Développement de la production cotonnière
au Brésil.
La production cotonnière brésilienne n'a
jamais été négligeable. Elle était, jusqu'en
ces temps derniers, un peu passée ina-
perçue, car la consommation locale absor-
bait la plus grande part de la récolte. Elle
prend actuellement une rapide extension,
qui attire l'attention des milieux inté-
ressés. Les terres et les climats favorables
à cette culture abondent au Brésil. - Le
Ministre de l'Agriculture M. LE Dr PÉDRO
DE TOLEDO (4), instruit par l'exemple de Sao
Paulo, pousse depuis trois ans, avec une
décision et une énergie remarquables, au
développement de la polyculture : il a com-
pris dans son programme le colon. C'est
à lui qu'on doit la création récente, dans
l'Etat de Maranhao, d'une Station expéri-
mentale réservée à la culture de cette
plante. C'est là une nouvelle preuve de
son sens des réalités, de sa volonté de
donner plus de stabilité à l'avenir écono-
mique du Brésil. -
En ce qui concerne le coton, produit
par divers Etats (surtout Maranhao, Ceara,
Pernambouc, Rio Grande do Norte, Pa-
rahyba, Sergipe, Bahia), cette impulsion
se fait actuellement sentir de façon re-
marquable. Les exportations ont passé,
entre 1908 et 1912, de 3.564.715 kg. à
16.773.942 kg. Mais le début de 1913
montre une extension formidable : alors
que pendant les huit premiers mois de 1912
on avait exporté 8.418.966 kg., on en a
exporté, pendant la période correspondante
de 1913, 21.564.112 kg., soit une augmen-
tation de 13.145.146 kg. (plus de 156 11/11).
Mais comme nous l'avons dit, les chiffres
d'exportation ne représentent qu'à peine
un quart de la production qu'on évalue,
pour 1912, entre 60 et 65.000 t. Le prin-
cipal acheteur étranger de coton brésilien
est l'Angleterre : ce pays a reçu plus
des 4/5 de l'exportation de 1912. On trouve
au Brésil des qualités excellentes, parmi
lesquelles il faut citer en première ligne
celle de Maranhao. En outre, les graines
de coton ont fourni à l'exportation en 1912,
36.792.577 kg. (2).
(1) Postéri, urement à la rédaction de cette note Je
titulaire du Ministère fédéral de l'Agriculture a changé.
(2) Les chiffres de cette note sont extraits du Bulletin
officiel du Bureau de renseignements du Brésil à Paris
(15 novembre 1913).
toute autre cause, il semble qu'ils sont
plus marqués que ceux qui seraient dus
simplement à l'influence des éléments fer-
tilisants qu'elle contient, c'est-à-dire que
les résultats obtenus sont supérieurs à
ceux que produirait la même quantité
d'azote et de potasse contenue dans des
sels chimiques. » f
Enfin, M. H. ROBERT signale encore
qu'au Queensland, des résultats très favo-
rables ont également été obtenus avec la
mélasse employée à la dose de 1 t. à 1 t. 1/2
à l'hectare. Leur bon effet serait notam-
ment particulièrement remarquable sur
les repousses qui, grâce à cet engrais,
donneraient autant que des cannes vierges.
La question des mélasses change donc
absolument de face lorsqu'on passe du
nouveau monde à l'ancien, et il y a là une
contradiction dont la cause paraît bien
difficile à imaginer.
D'un côté, des résultats paraissant bien
contrôlés, donnant des résultats découra-
geants et, de l'autre, une pratique qui se
trouve bien de l'application de ce mode de
fertilisation.
La parole est maintenant à l'expérience,
et nous ne pouvons que souhaiter, comme
nous l'écrivions il y a quelques mois, que
l'on arrive, en se rapprochant de plus en
plus des conditions de la pratique, à élu-
cider ce problème.
M. H. ROBERT a bien voulu nous pro-
mettre de nous tenir au courant des expé-
riences qui vont être entreprises à l'île
Maurice, dans le but d'éclairer cette ques-
tion.
Nous ne manquerons pas d'informer nos
lecteurs des communications qui nous
seront faites à ce sujet, et nous remercions
en terminant, M. II. ROBERT; pour son in-
téressante communication. <
C. G. I
~~-~e~ t
Développement de la production cotonnière
au Brésil.
La production cotonnière brésilienne n'a
jamais été négligeable. Elle était, jusqu'en
ces temps derniers, un peu passée ina-
perçue, car la consommation locale absor-
bait la plus grande part de la récolte. Elle
prend actuellement une rapide extension,
qui attire l'attention des milieux inté-
ressés. Les terres et les climats favorables
à cette culture abondent au Brésil. - Le
Ministre de l'Agriculture M. LE Dr PÉDRO
DE TOLEDO (4), instruit par l'exemple de Sao
Paulo, pousse depuis trois ans, avec une
décision et une énergie remarquables, au
développement de la polyculture : il a com-
pris dans son programme le colon. C'est
à lui qu'on doit la création récente, dans
l'Etat de Maranhao, d'une Station expéri-
mentale réservée à la culture de cette
plante. C'est là une nouvelle preuve de
son sens des réalités, de sa volonté de
donner plus de stabilité à l'avenir écono-
mique du Brésil. -
En ce qui concerne le coton, produit
par divers Etats (surtout Maranhao, Ceara,
Pernambouc, Rio Grande do Norte, Pa-
rahyba, Sergipe, Bahia), cette impulsion
se fait actuellement sentir de façon re-
marquable. Les exportations ont passé,
entre 1908 et 1912, de 3.564.715 kg. à
16.773.942 kg. Mais le début de 1913
montre une extension formidable : alors
que pendant les huit premiers mois de 1912
on avait exporté 8.418.966 kg., on en a
exporté, pendant la période correspondante
de 1913, 21.564.112 kg., soit une augmen-
tation de 13.145.146 kg. (plus de 156 11/11).
Mais comme nous l'avons dit, les chiffres
d'exportation ne représentent qu'à peine
un quart de la production qu'on évalue,
pour 1912, entre 60 et 65.000 t. Le prin-
cipal acheteur étranger de coton brésilien
est l'Angleterre : ce pays a reçu plus
des 4/5 de l'exportation de 1912. On trouve
au Brésil des qualités excellentes, parmi
lesquelles il faut citer en première ligne
celle de Maranhao. En outre, les graines
de coton ont fourni à l'exportation en 1912,
36.792.577 kg. (2).
(1) Postéri, urement à la rédaction de cette note Je
titulaire du Ministère fédéral de l'Agriculture a changé.
(2) Les chiffres de cette note sont extraits du Bulletin
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(15 novembre 1913).
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