Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1914-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 janvier 1914 31 janvier 1914
Description : 1914/01/31 (A14,N151). 1914/01/31 (A14,N151).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377681j
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
6 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE IN0 151 — JANVIER 19] 4
d) Tracteurs treuils : BAJAC, à Liancourt,
(Oise) ; DOISY, à Yanves (Seine).
e) Charrues automobiles : BENEDETTI, au
Mesnil-Aubry (Seine-et-Oise); STOCK, Ber-
lin; DuBois HENRI, à Blois (Loir-et-Cher).
f) Machines rotatives : MOTOCULTURE FRAN-
ÇAISE, Paris; TOURAND, à Levallois; VER-
MONT et QUELLENNEC, Paris
g) Bineuses : BAUCHE EUGÈNE, au Chesnay-
Versailles (Seine-et-Oise).
Quelques mots sur chacune de ces
machines. -
a) TRACTEURS PROPREMENT DITS. — Un trac-
teur est appelé à se déplacer sur une piste
généralement mauvaise, souvent humide,
glissante, et à traîner diverses machines :
charrues, scarificateurs, herses, etc., dont
la traction varie à chaque instant et dans
des limites très étendues. Il faut que les
roues motrices aient une adhérence suffi-
sante pour éviter le patinement, qui
entraîne une dépense inutile de combus-
tible, une perte de temps, et amène souvent
le tracteur à se « tauper ».
Cette adhérence dans le tracteur C.I.M. A.
est obtenue en donnant à la machine un
poids assez élevé (9.400 kg.) dont la plus
• grande partie repose sur les roues arrières
motrices; les roues avant, directrices,
supportent le reste, qui doit être suffisant
pour assurer leur adhérence sans laquelle
la direction de l'appareil devient impos-
sible.
Les roues motrices sont munies de
jantes larges pour diminuer la compression
du sol, et peuvent recevoir des griffes sail-
lantes évitant le glissement en terrain
mouillé.
Le moteur de 45 chevaux fonctionne au
benzol ou au pétrole, et il possède une mise
en marche automatique au moyen de l'air
comprimé dans un réservoir par un petit
moteur auxiliaire de 3/4 de cheval. Le
tracteur peut remorquer des véhicules; il
possède une poulie pour actionner des
machines fixes. Il laboure en endossant,
puis, quand la bande est assez large, il
tourne tout autour sans cesser de labourer.
Pour éviter les inconvénients d'un
poids élevé : - dépense de combustible
nécessaire au déplacement du tracteur,
compression du sol, auxquels on peut
ajouter, pour les colonies, le fret élevé, les
difficultés d'embarquement et de débar-
quement, etc., certains constructeurs ont
construit des tracteurs légers dont l'adhé-
rence est obtenue par des dispositifs variés,
comme dans les trois groupes suivants :
b) TRACTEUR A CHAÎNES D'ADHÉRENCE LE-
FËBVRE. — Dans ce tracteur, possédant
4 roues et un moteur d'automobile fonc-
tionnant à l'essence ou au benzol, on
trouve 2 chaînes d'adhérence situées de
chaque côté de l'appareil, chaînes sans fin
protégées du contact de la terre par des
bandes de cuir, portant des palettes qui
s'ancrent dans le sol, et servant ainsi à la
propulsion de la machine.
Pour tourner aux fourrières, ou pour
marcher sur route, les chaînes sont rele-
vées par le moteur à l'aide d'un embrayage
spécial. Le tracteur peut remorquer des
chariots.
c) THACTEUR-TOUEUR. — Le touage, qui
donne d'excellents résultats au point de
vue du rendement mécanique pour le
halage des bateaux, a été appliqué avec
succès à la motoculture par M. FILTZ. Son
tracteur-toueur, à quatre roues, porte sur
le côté deux poulies à gorges, dont une
motrice est actionnée par un moteur de
30 chevaux fonctionnant au benzol. Ces
poulies roulent sur un câble fixé aux deux
extrémités du champ à deux chariots-
ancres ; le tracteur se hale sur ce câble,
entraînant une charrue antibalance. Le
toueur n'est pas automobile; il doit être
amené au champ, ainsi que les chariots-
ancres et le câble, par les attelages néces-
saires également au déroulement de
celui-ci.
d) TRACTEURS TREUILS. —Le tracteur porte
un cabestan (BAJAC) OU un treuil (DOISY)
sur lequel s'enroule un câble qui tire la
charrue. Celle-ci étant en position de tra-
vail à la fourrière du champ, le tracteur
s'en va dans la direction du labour, dérou-
lant son câble sur une longueur de 200 m.
d) Tracteurs treuils : BAJAC, à Liancourt,
(Oise) ; DOISY, à Yanves (Seine).
e) Charrues automobiles : BENEDETTI, au
Mesnil-Aubry (Seine-et-Oise); STOCK, Ber-
lin; DuBois HENRI, à Blois (Loir-et-Cher).
f) Machines rotatives : MOTOCULTURE FRAN-
ÇAISE, Paris; TOURAND, à Levallois; VER-
MONT et QUELLENNEC, Paris
g) Bineuses : BAUCHE EUGÈNE, au Chesnay-
Versailles (Seine-et-Oise).
Quelques mots sur chacune de ces
machines. -
a) TRACTEURS PROPREMENT DITS. — Un trac-
teur est appelé à se déplacer sur une piste
généralement mauvaise, souvent humide,
glissante, et à traîner diverses machines :
charrues, scarificateurs, herses, etc., dont
la traction varie à chaque instant et dans
des limites très étendues. Il faut que les
roues motrices aient une adhérence suffi-
sante pour éviter le patinement, qui
entraîne une dépense inutile de combus-
tible, une perte de temps, et amène souvent
le tracteur à se « tauper ».
Cette adhérence dans le tracteur C.I.M. A.
est obtenue en donnant à la machine un
poids assez élevé (9.400 kg.) dont la plus
• grande partie repose sur les roues arrières
motrices; les roues avant, directrices,
supportent le reste, qui doit être suffisant
pour assurer leur adhérence sans laquelle
la direction de l'appareil devient impos-
sible.
Les roues motrices sont munies de
jantes larges pour diminuer la compression
du sol, et peuvent recevoir des griffes sail-
lantes évitant le glissement en terrain
mouillé.
Le moteur de 45 chevaux fonctionne au
benzol ou au pétrole, et il possède une mise
en marche automatique au moyen de l'air
comprimé dans un réservoir par un petit
moteur auxiliaire de 3/4 de cheval. Le
tracteur peut remorquer des véhicules; il
possède une poulie pour actionner des
machines fixes. Il laboure en endossant,
puis, quand la bande est assez large, il
tourne tout autour sans cesser de labourer.
Pour éviter les inconvénients d'un
poids élevé : - dépense de combustible
nécessaire au déplacement du tracteur,
compression du sol, auxquels on peut
ajouter, pour les colonies, le fret élevé, les
difficultés d'embarquement et de débar-
quement, etc., certains constructeurs ont
construit des tracteurs légers dont l'adhé-
rence est obtenue par des dispositifs variés,
comme dans les trois groupes suivants :
b) TRACTEUR A CHAÎNES D'ADHÉRENCE LE-
FËBVRE. — Dans ce tracteur, possédant
4 roues et un moteur d'automobile fonc-
tionnant à l'essence ou au benzol, on
trouve 2 chaînes d'adhérence situées de
chaque côté de l'appareil, chaînes sans fin
protégées du contact de la terre par des
bandes de cuir, portant des palettes qui
s'ancrent dans le sol, et servant ainsi à la
propulsion de la machine.
Pour tourner aux fourrières, ou pour
marcher sur route, les chaînes sont rele-
vées par le moteur à l'aide d'un embrayage
spécial. Le tracteur peut remorquer des
chariots.
c) THACTEUR-TOUEUR. — Le touage, qui
donne d'excellents résultats au point de
vue du rendement mécanique pour le
halage des bateaux, a été appliqué avec
succès à la motoculture par M. FILTZ. Son
tracteur-toueur, à quatre roues, porte sur
le côté deux poulies à gorges, dont une
motrice est actionnée par un moteur de
30 chevaux fonctionnant au benzol. Ces
poulies roulent sur un câble fixé aux deux
extrémités du champ à deux chariots-
ancres ; le tracteur se hale sur ce câble,
entraînant une charrue antibalance. Le
toueur n'est pas automobile; il doit être
amené au champ, ainsi que les chariots-
ancres et le câble, par les attelages néces-
saires également au déroulement de
celui-ci.
d) TRACTEURS TREUILS. —Le tracteur porte
un cabestan (BAJAC) OU un treuil (DOISY)
sur lequel s'enroule un câble qui tire la
charrue. Celle-ci étant en position de tra-
vail à la fourrière du champ, le tracteur
s'en va dans la direction du labour, dérou-
lant son câble sur une longueur de 200 m.
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