Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1902 30 novembre 1902
Description : 1902/11/30 (A2,N17). 1902/11/30 (A2,N17).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776693
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières321
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 339
- .......... Page(s) .......... 341
- .......... Page(s) .......... 341
- .......... Page(s) .......... 342
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 344
- .......... Page(s) .......... 345
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- .......... Page(s) .......... 346
- .......... Page(s) .......... 347
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- .......... Page(s) .......... 348
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- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 352
- .......... Page(s) .......... 352
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 249-267 sur papier bleu
- FIGURES
N" 17 - Nov. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 329
est enroulé sur un rouleau placé devant le
métier, et pourvu de rangées de dents qui
maintiennent fortement le tissu. Les peignes
ont des boîtes de navette assez grandes pour
contenir des navettes avec des fuseaux de
o m. 3o de long sur 65 mm. de large, faits
avec une machine spéciale, si bien que le fil
sort par le côté interne des fuseaux et d'une
manière telle que tout peut-être tissé, pres-
que sans aucun déchet.
Chaque métier est complet, et comporte
un jeu complet de navettes, broches, cour-
roies, etc. Pour les façonnés et les fantaisies,
les métiers sont pourvus, à leur partie supé-
i rieure, d'appareils à la Jacquard, comportant
autant de broches que de modèles à exécuter.
Tous les mouvements sont automatiques, le
bâti et les parties travaillantes sont solides
et massives; le peigne est disposé pour pou-
voir frapper 2 et 3 fois à chaque coup de na-
vette, selon la marchandise fabriquée. Lors-
qu'on tisse des marchandises très dures, il
faut arrêter le mouvement après chaque coup,
c'est-à-dire lorsque le peigne a donné le
nombre de coups voulu.
Le tisserand obtient cet arrêt en mettant
le pied sur un levier qui amène la courroie
de commande sur la poulie folle ; il tire alors
fortement la trame à la main, et repart.
Cette opération assure une réussite par-
faite. Avec des tissus plus légers, l'arrêt n'est
pas nécessaire, car les fils, étant plus légers,
sont plus maniables. — La disposition gé-
nérale du métier, le choix des organes adop-
tés, le soin avec lequel ils sont construits et
combinés, ont pour effet de réduire les pertes
au minimum.
Pour faire les sacs et les paillassons, on
emploie diverses machines, telles que des
coupeuses, pour couper les piles de paillas-
sons, des lisseuses, des plieuses, des ma-
chines à peigner et à mesurer.
En général, le coir est exporté, des pays
producteurs, à l'état de filasse, et actuelle-
ment le filage se fait surtout à la main; avec
mes machines, le planteur pourra réaliser
des économies de main-d'œuvre très consi-
dérables.
Toutes ces machines peuvent être mues
par l'eau, par la vapeur ou par des manèges.
Une petite installation complète consiste en
trois machines à filer et une à doubler; elle
peut donner 125 kilos de coir en 12 heures,
et comporte un manège, les arbres, engre-
nages, mouvements intermédiaires, des dé-
mêloirs, bobines, et est si simple qu'un indi-
gène, ne connaissant préalablement rien à
ce travail, peut apprendre à filer sur ces
machines, et devenir habile en quatorze
jours. Pour filer, le point important, à ne
pas perdre de vue, est qu'il faut d'abord bien
démêler les fibres, mécaniquement ou à la
main; mieux elles sont préparées, meilleure
estla qualité du fil, aussi bien comme aspect
que comme force, et plus grande est la pro-
duction. Quand les fibres ont plusde o m. 60
de longueur, il faut les passer dans un divi-
seur, dont il existe deux tailles : diviseur A,
donnant de gros fils, pour la fabrication des
cordes; di viseur B, donnant des fils plus
fins, pour la fabrication des ficelles, lignes,
sacs, nattes, etc. L'encombrement de ces
machines est de 1 m. 5o X o m. go.
Chaque machine est indépendante, ce qui
écarte l'objection faite contre les machines à
filer travaillant par jeux, que les réparations
sont difficiles et très coûteuses.
On emploie généralement des femmes
pour filer; leur travail est moins cher, et de
plus, elles ont la main plus légère que les
hommes, ce qui donne un meilleur fil. —
Eiles apprennent rapidement à régler la
grosseur du fil selon les besoins. Quand il
est filé et doublé, Je fil de coir est mis en
écheveaux à l'aide d'une machine spéciale,
qui dévide 10 bobines à la fois, et fait
10 écheveaux simultanément, prêts à être
emballés.
Nous dirons en terminant que ces ma-
chines sont construites dans le but de don-
.ner au planteur et au fabricant le bénéfice
d'une production plus grande avec une quan-
tité donnée de machines. Elles sont aussi
construites pour être menées par des indi-
gènes, sans que la présence de gens du métier
soit nécessaire.
ERNEST LEHMANN.
Chatham Buildings - -,-
8, Chattaam street.
Manchester.
est enroulé sur un rouleau placé devant le
métier, et pourvu de rangées de dents qui
maintiennent fortement le tissu. Les peignes
ont des boîtes de navette assez grandes pour
contenir des navettes avec des fuseaux de
o m. 3o de long sur 65 mm. de large, faits
avec une machine spéciale, si bien que le fil
sort par le côté interne des fuseaux et d'une
manière telle que tout peut-être tissé, pres-
que sans aucun déchet.
Chaque métier est complet, et comporte
un jeu complet de navettes, broches, cour-
roies, etc. Pour les façonnés et les fantaisies,
les métiers sont pourvus, à leur partie supé-
i rieure, d'appareils à la Jacquard, comportant
autant de broches que de modèles à exécuter.
Tous les mouvements sont automatiques, le
bâti et les parties travaillantes sont solides
et massives; le peigne est disposé pour pou-
voir frapper 2 et 3 fois à chaque coup de na-
vette, selon la marchandise fabriquée. Lors-
qu'on tisse des marchandises très dures, il
faut arrêter le mouvement après chaque coup,
c'est-à-dire lorsque le peigne a donné le
nombre de coups voulu.
Le tisserand obtient cet arrêt en mettant
le pied sur un levier qui amène la courroie
de commande sur la poulie folle ; il tire alors
fortement la trame à la main, et repart.
Cette opération assure une réussite par-
faite. Avec des tissus plus légers, l'arrêt n'est
pas nécessaire, car les fils, étant plus légers,
sont plus maniables. — La disposition gé-
nérale du métier, le choix des organes adop-
tés, le soin avec lequel ils sont construits et
combinés, ont pour effet de réduire les pertes
au minimum.
Pour faire les sacs et les paillassons, on
emploie diverses machines, telles que des
coupeuses, pour couper les piles de paillas-
sons, des lisseuses, des plieuses, des ma-
chines à peigner et à mesurer.
En général, le coir est exporté, des pays
producteurs, à l'état de filasse, et actuelle-
ment le filage se fait surtout à la main; avec
mes machines, le planteur pourra réaliser
des économies de main-d'œuvre très consi-
dérables.
Toutes ces machines peuvent être mues
par l'eau, par la vapeur ou par des manèges.
Une petite installation complète consiste en
trois machines à filer et une à doubler; elle
peut donner 125 kilos de coir en 12 heures,
et comporte un manège, les arbres, engre-
nages, mouvements intermédiaires, des dé-
mêloirs, bobines, et est si simple qu'un indi-
gène, ne connaissant préalablement rien à
ce travail, peut apprendre à filer sur ces
machines, et devenir habile en quatorze
jours. Pour filer, le point important, à ne
pas perdre de vue, est qu'il faut d'abord bien
démêler les fibres, mécaniquement ou à la
main; mieux elles sont préparées, meilleure
estla qualité du fil, aussi bien comme aspect
que comme force, et plus grande est la pro-
duction. Quand les fibres ont plusde o m. 60
de longueur, il faut les passer dans un divi-
seur, dont il existe deux tailles : diviseur A,
donnant de gros fils, pour la fabrication des
cordes; di viseur B, donnant des fils plus
fins, pour la fabrication des ficelles, lignes,
sacs, nattes, etc. L'encombrement de ces
machines est de 1 m. 5o X o m. go.
Chaque machine est indépendante, ce qui
écarte l'objection faite contre les machines à
filer travaillant par jeux, que les réparations
sont difficiles et très coûteuses.
On emploie généralement des femmes
pour filer; leur travail est moins cher, et de
plus, elles ont la main plus légère que les
hommes, ce qui donne un meilleur fil. —
Eiles apprennent rapidement à régler la
grosseur du fil selon les besoins. Quand il
est filé et doublé, Je fil de coir est mis en
écheveaux à l'aide d'une machine spéciale,
qui dévide 10 bobines à la fois, et fait
10 écheveaux simultanément, prêts à être
emballés.
Nous dirons en terminant que ces ma-
chines sont construites dans le but de don-
.ner au planteur et au fabricant le bénéfice
d'une production plus grande avec une quan-
tité donnée de machines. Elles sont aussi
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