Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1902 30 novembre 1902
Description : 1902/11/30 (A2,N17). 1902/11/30 (A2,N17).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776693
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières321
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 339
- .......... Page(s) .......... 341
- .......... Page(s) .......... 341
- .......... Page(s) .......... 342
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 344
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 346
- .......... Page(s) .......... 347
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- .......... Page(s) .......... 348
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- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 350
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- .......... Page(s) .......... 352
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- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 249-267 sur papier bleu
- FIGURES
328 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 17 — Nov. 1902
n'ait à traiter que des matières très uniformes.
Les tiges de ramie ou china-grass doivent
être coupées à égale longueur, et les feuilles
d'ananas, henequen, agave, sisal, abaca,
aloës, etc., divisées par sortes, chaque sorte
étant travaillée séparément. Lorsqu'il y a
une différence sensible dans la qualité de la
fibre, entre les feuilles internes et les externes,
il faut séparer les unes des autres. Avant
d'aborder le défibrage proprement dit, il faut
passer les feuilles au broyeur ou ramollis-
seur, machine qui les rend plus flexibles et
en exprime la sève. Cette machine augmente
le débit de la défibreuse d'au moins 20 o/o-
Un broyeur peut alimenter dix défibreuses.
En sortant de la défibreuse, la fibre doit
être complètemeut séchée, puis brossée, soit
en la frappant à la main contre un poteau,
soit en la passant dans une machine à.bros-
ser. - La machine à brosser est à recom-
mander tout spécialement aux planteurs, car
la fibre soigneusement brossée peut obtenir
une plus value de 2 à 4 livres (5o à 100 francs)
par tonne. Une brosseuse suffit pour 10 dé-
fibreuses, et un moteur de 8 chevaux vapeur
suffit pour actionner le tout.
Au sortir du brossage, les fibres sont mi-
ses en paquets de 8 à 10 cm. de diamètre, at-
tachées par un bout, et pressées en balles de
100 à 15o kilos.
Le prix marchand moyen des fibres végé-
tales exotiques varie de 22 à 28 livres (55o à
700 francs par tonne), et on peut compter
que i ooo feuilles produisent de 22 à 25 kilos
de fibre nettoyée.
Quant à la bourre de coco, après l'avoir
mouillée, on la passe à la machine à broyer,
pour l'assouplir et la rendre bonne pour l'ex-
traction du coir. Une partie des fibres ne passe
pas du tout à la défibreuse ; cette qualité
porte le nom de « fibre à brosses » ; elle est
peignée après coup, et sert à faire, des balais
et des brosses. Quand les noix sont vertes
et pas encore entièrement mûres,et qu'il n'est
pasnécessaire de séparerla « fibre à brosses »,
on emploie une machine spéciale qui con-
vertit en fibre, d'un coup, la totalité de la
bourre. On emploie cette même machine pour
produire des fibres avec l'écorce de certains
arbres, les écorces étant préalablement pas-
sées entre des rouleaux broyeurs, et réduites
ensuite en fibres sous l'action du cylindre.
En général, 1000 noix de coco donnent de
40 à 55 kilos de fibre à filer, et de 7 à 12 kilos
de fibre à brosses.
Après le défibrage, le coir est envoyé à une
sorte de tartare qui le débarrasse des débris
de fibres, des corps ligneux, des poussières
et autres matières étrangères. Une paire de
rouleaux broyeurs et un tarare suiffsent pour
dix défibreuses.
Suivant les besoins, l'emballage des fibres
se fait soit à l'aide de presses hydrauliques,
soit avec des presses à vis. -
Lorsque toutes ces opérations sont termi-
nées, les di verses espèces de fibres sont prêtes
à être filées et transformées en marchandises
courantes.
Si la fibre est en balles, il faut la démêler,
opération qui est accomplie par une machine
déméleuse. Les fibres sont ensuites redres-
sées, par des femmes et des enfants, avec des
démêloirs à main, ou avec une machine à fi-
lasse, automatique.
On file ensuite à l'aide d'une machine
construite spécialement pour les planteurs
et les petits industriels. Cette machine prend
la fibre, la convertit en fil qu'elle enroule sur
une bobine, chaque bobine pleine étant au-
tomatiquement remplacée par une bobine
vide; l'opérateur n'a qu'à règler la grosseui
du fil et la vitesse de la machine. L'encom-
brement n'est que de quatre pieds carrés, et
un cheval-vapeur suffit pour six machines.
Je construis également des métiers méca-
niques de diverses largeurs, ayant un par-
cours de navette de o m. 75 à 2 mètres, selon
la largeur des marchandises à tisser. — Le
bâti du métier et la force des parties tra-
vaillantes sont identiques pour le coir, le
chanvre de Manille et les autres textiles, la
seule différence résidant dans latransmission
du mouvement, suivant la destination. Pour
le coir, la chaîne vient d'un panier d'osier
spécial, placé à l'arrière du métier, en passant
entre deux rouleaux en fonte, cannelés; le
tissu une fois fait, est entraîné par deux rou-
leaux cannelés semblables. — Pourles tissus
en chanvre de Manille, la chaîne entre sur
-le métier de la même manière, mais le tissu
n'ait à traiter que des matières très uniformes.
Les tiges de ramie ou china-grass doivent
être coupées à égale longueur, et les feuilles
d'ananas, henequen, agave, sisal, abaca,
aloës, etc., divisées par sortes, chaque sorte
étant travaillée séparément. Lorsqu'il y a
une différence sensible dans la qualité de la
fibre, entre les feuilles internes et les externes,
il faut séparer les unes des autres. Avant
d'aborder le défibrage proprement dit, il faut
passer les feuilles au broyeur ou ramollis-
seur, machine qui les rend plus flexibles et
en exprime la sève. Cette machine augmente
le débit de la défibreuse d'au moins 20 o/o-
Un broyeur peut alimenter dix défibreuses.
En sortant de la défibreuse, la fibre doit
être complètemeut séchée, puis brossée, soit
en la frappant à la main contre un poteau,
soit en la passant dans une machine à.bros-
ser. - La machine à brosser est à recom-
mander tout spécialement aux planteurs, car
la fibre soigneusement brossée peut obtenir
une plus value de 2 à 4 livres (5o à 100 francs)
par tonne. Une brosseuse suffit pour 10 dé-
fibreuses, et un moteur de 8 chevaux vapeur
suffit pour actionner le tout.
Au sortir du brossage, les fibres sont mi-
ses en paquets de 8 à 10 cm. de diamètre, at-
tachées par un bout, et pressées en balles de
100 à 15o kilos.
Le prix marchand moyen des fibres végé-
tales exotiques varie de 22 à 28 livres (55o à
700 francs par tonne), et on peut compter
que i ooo feuilles produisent de 22 à 25 kilos
de fibre nettoyée.
Quant à la bourre de coco, après l'avoir
mouillée, on la passe à la machine à broyer,
pour l'assouplir et la rendre bonne pour l'ex-
traction du coir. Une partie des fibres ne passe
pas du tout à la défibreuse ; cette qualité
porte le nom de « fibre à brosses » ; elle est
peignée après coup, et sert à faire, des balais
et des brosses. Quand les noix sont vertes
et pas encore entièrement mûres,et qu'il n'est
pasnécessaire de séparerla « fibre à brosses »,
on emploie une machine spéciale qui con-
vertit en fibre, d'un coup, la totalité de la
bourre. On emploie cette même machine pour
produire des fibres avec l'écorce de certains
arbres, les écorces étant préalablement pas-
sées entre des rouleaux broyeurs, et réduites
ensuite en fibres sous l'action du cylindre.
En général, 1000 noix de coco donnent de
40 à 55 kilos de fibre à filer, et de 7 à 12 kilos
de fibre à brosses.
Après le défibrage, le coir est envoyé à une
sorte de tartare qui le débarrasse des débris
de fibres, des corps ligneux, des poussières
et autres matières étrangères. Une paire de
rouleaux broyeurs et un tarare suiffsent pour
dix défibreuses.
Suivant les besoins, l'emballage des fibres
se fait soit à l'aide de presses hydrauliques,
soit avec des presses à vis. -
Lorsque toutes ces opérations sont termi-
nées, les di verses espèces de fibres sont prêtes
à être filées et transformées en marchandises
courantes.
Si la fibre est en balles, il faut la démêler,
opération qui est accomplie par une machine
déméleuse. Les fibres sont ensuites redres-
sées, par des femmes et des enfants, avec des
démêloirs à main, ou avec une machine à fi-
lasse, automatique.
On file ensuite à l'aide d'une machine
construite spécialement pour les planteurs
et les petits industriels. Cette machine prend
la fibre, la convertit en fil qu'elle enroule sur
une bobine, chaque bobine pleine étant au-
tomatiquement remplacée par une bobine
vide; l'opérateur n'a qu'à règler la grosseui
du fil et la vitesse de la machine. L'encom-
brement n'est que de quatre pieds carrés, et
un cheval-vapeur suffit pour six machines.
Je construis également des métiers méca-
niques de diverses largeurs, ayant un par-
cours de navette de o m. 75 à 2 mètres, selon
la largeur des marchandises à tisser. — Le
bâti du métier et la force des parties tra-
vaillantes sont identiques pour le coir, le
chanvre de Manille et les autres textiles, la
seule différence résidant dans latransmission
du mouvement, suivant la destination. Pour
le coir, la chaîne vient d'un panier d'osier
spécial, placé à l'arrière du métier, en passant
entre deux rouleaux en fonte, cannelés; le
tissu une fois fait, est entraîné par deux rou-
leaux cannelés semblables. — Pourles tissus
en chanvre de Manille, la chaîne entre sur
-le métier de la même manière, mais le tissu
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