Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1902 30 novembre 1902
Description : 1902/11/30 (A2,N17). 1902/11/30 (A2,N17).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776693
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières321
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 339
- .......... Page(s) .......... 341
- .......... Page(s) .......... 341
- .......... Page(s) .......... 342
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 344
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 346
- .......... Page(s) .......... 347
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- .......... Page(s) .......... 348
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- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 352
- .......... Page(s) .......... 352
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 249-267 sur papier bleu
- FIGURES
344 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 17 — OCL 1902
« le manioc. Ce terrain n'est pas seulement
« peu fertile, il est cultive sans aucun engrais
« et en râclant seulement le sol à la houe
« pour le nettoyer. Le fazendeiro prétend
« que n'importe quel terrain convient au ma-
« nioc, pourvu qu'il ne souffre pas d'un excès
« d'humidité; aussi en est-il arrivé à cultiver
« cette plante dans les terrains les plus mau-
« vais et les plus épuisés.
« Le manioc donne dans ces mauvaises
cc conditions 3 à 4 kilos par pied, soit 3o à
« 40.000 kilos pour 10.000 pieds par hectare.
« Quand il est cultivé en terrain neuf après
« défrichement de forêts - ce qui est rare
« maintenant — on cite des récoltes de
« 80.000, 100.000, 120.000et 150.000 kilos.
« J'ai eu l'occasion de faire des expériences à
« Oliveira, et en terrain CANSADO, d'origine.
« granitique (de « Morro »), après labour,
« j'ai obtenu, avec 3o.ooo kilos de fumier
« de ferme, 3oo kilos de superphosphate et
« 15o kilos de nitrate de soude, sansaddition
« de sel potassique : 55.000 kilos de racines
« comestibles de manioc doux (dit AIPIM ou
« PAÔ DE CHILE). »
Veuillez faire de ces renseignements l'u-
sage qu'il vous plaira, et agréez, etc.
O. BALESTER.
Impressions d'Afrique
Sur la Côte Occidentale: Fibres et Manioc.
Lettre de M. H. J. BOEKEN.
M. BOEKEN dont nous avions annoncé le départ
pour l'Afrique dans notre cahier de juillet, vient
de rentrer en Europe, après avoir fait fonctionner
à Tanga (Est Africain Allemand) sa défibreuse
automatique à grand travail, décrite et figurée
dans notre n° 7. Il nous annonce pour janvier
prochain les essais de sa nouvelle défibreuse por-
tative, qui auront lieu à Paris, dans les mêmes
conditions que ceux de la grande machine l'an
passé, à la Station d'essai des Machines agricoles,
du ministère de l'Agriculture, par les soins de
M. le Professeur Ringelmann.
De passage à Paris le 10 novembre, il a eu la
gentillesse de rédiger à notre intention ces quel-
ques lignes concernant ses principales impressions
de route, notamment pour ce qui est des deux
industries agricoles qui l'intéressent le plus à
l'heure qu'il est : les fibres et le manioc.
Mon cher Directeur,
De retour de ma longue tournée en Afri-
que, je profite de mon passage à Paris pour
vous dire le bonjour et en même temps
vous annoncer qu'il ne me sera pas possible
de vous donner, avant un certain temps, le
rapport détaillé que je vous avais promis.
Je veux cependant vous indiquer, en quel-
ques mots, dès à présent, ce que j'ai vu au
cours de ce voyage.
D'abord, dans l'Est Africain Allemand,
nous avons vu de vastes champs de FOllr-
croya gigantea qui, dans ce pays, atteignent
une taille tout à fait extraordinaire. Cepen-
dant, la fibre qu'on extrait de ces feuilles
énormes ne possède ni la finesse ni la force
de celle de même origine botanique, qui
provient de l'île Maurice.
Dans la steppe des Massaï, derrière les
monts Usambara, il y a des étendues im-
menses de Sanseviera Cyïindrica, poussant
à l'état sauvage et contenant une fibre mer-
veilleuse : c'est l'une des plus fines et des
plus fortes que j'aie jamais vues.
Dans le Natal, les RR. PP. Trappistes de
Mariann Hill s'intéressent vivement àlacul-
ture des fibres, tant d'agaves que de bana-
niers. Ils ont aussi établi, depuis 1887, une
très belle exploitation de manioc, dont ils
tirent une très bonne farine et un amidon de
toute beauté.
Je vous enverrai de Düren, lorsque j'aurai
trié mes notes, des chiffres très complets
que les RR. PP. ont bien voulu me com-
muniquer, concernant le rendement à l'hec-
tare et la fabrication.
Je suis rentré par la voie de Lisbonne,
et il vous intéressera d'apprendre qu'une
Société très puissante est en irain de se
former au Portugal pour l'exploitation des
Agaves indigènes (A. americana). Des échan-
tillons de fibres, provenant des premiers
essais dans cette direction, m'ont été soumis,
et je les ai trouvés très fines et très fortes,
nullement inférieures à la fibre d'A. i-igida du
Yucatan.
Pour la bonne bouche, un détail qui vous
fera plaisir. A Zanzibar, ayant eu l'occasion
de visiter le paquebot français, le « Natal »,
« le manioc. Ce terrain n'est pas seulement
« peu fertile, il est cultive sans aucun engrais
« et en râclant seulement le sol à la houe
« pour le nettoyer. Le fazendeiro prétend
« que n'importe quel terrain convient au ma-
« nioc, pourvu qu'il ne souffre pas d'un excès
« d'humidité; aussi en est-il arrivé à cultiver
« cette plante dans les terrains les plus mau-
« vais et les plus épuisés.
« Le manioc donne dans ces mauvaises
cc conditions 3 à 4 kilos par pied, soit 3o à
« 40.000 kilos pour 10.000 pieds par hectare.
« Quand il est cultivé en terrain neuf après
« défrichement de forêts - ce qui est rare
« maintenant — on cite des récoltes de
« 80.000, 100.000, 120.000et 150.000 kilos.
« J'ai eu l'occasion de faire des expériences à
« Oliveira, et en terrain CANSADO, d'origine.
« granitique (de « Morro »), après labour,
« j'ai obtenu, avec 3o.ooo kilos de fumier
« de ferme, 3oo kilos de superphosphate et
« 15o kilos de nitrate de soude, sansaddition
« de sel potassique : 55.000 kilos de racines
« comestibles de manioc doux (dit AIPIM ou
« PAÔ DE CHILE). »
Veuillez faire de ces renseignements l'u-
sage qu'il vous plaira, et agréez, etc.
O. BALESTER.
Impressions d'Afrique
Sur la Côte Occidentale: Fibres et Manioc.
Lettre de M. H. J. BOEKEN.
M. BOEKEN dont nous avions annoncé le départ
pour l'Afrique dans notre cahier de juillet, vient
de rentrer en Europe, après avoir fait fonctionner
à Tanga (Est Africain Allemand) sa défibreuse
automatique à grand travail, décrite et figurée
dans notre n° 7. Il nous annonce pour janvier
prochain les essais de sa nouvelle défibreuse por-
tative, qui auront lieu à Paris, dans les mêmes
conditions que ceux de la grande machine l'an
passé, à la Station d'essai des Machines agricoles,
du ministère de l'Agriculture, par les soins de
M. le Professeur Ringelmann.
De passage à Paris le 10 novembre, il a eu la
gentillesse de rédiger à notre intention ces quel-
ques lignes concernant ses principales impressions
de route, notamment pour ce qui est des deux
industries agricoles qui l'intéressent le plus à
l'heure qu'il est : les fibres et le manioc.
Mon cher Directeur,
De retour de ma longue tournée en Afri-
que, je profite de mon passage à Paris pour
vous dire le bonjour et en même temps
vous annoncer qu'il ne me sera pas possible
de vous donner, avant un certain temps, le
rapport détaillé que je vous avais promis.
Je veux cependant vous indiquer, en quel-
ques mots, dès à présent, ce que j'ai vu au
cours de ce voyage.
D'abord, dans l'Est Africain Allemand,
nous avons vu de vastes champs de FOllr-
croya gigantea qui, dans ce pays, atteignent
une taille tout à fait extraordinaire. Cepen-
dant, la fibre qu'on extrait de ces feuilles
énormes ne possède ni la finesse ni la force
de celle de même origine botanique, qui
provient de l'île Maurice.
Dans la steppe des Massaï, derrière les
monts Usambara, il y a des étendues im-
menses de Sanseviera Cyïindrica, poussant
à l'état sauvage et contenant une fibre mer-
veilleuse : c'est l'une des plus fines et des
plus fortes que j'aie jamais vues.
Dans le Natal, les RR. PP. Trappistes de
Mariann Hill s'intéressent vivement àlacul-
ture des fibres, tant d'agaves que de bana-
niers. Ils ont aussi établi, depuis 1887, une
très belle exploitation de manioc, dont ils
tirent une très bonne farine et un amidon de
toute beauté.
Je vous enverrai de Düren, lorsque j'aurai
trié mes notes, des chiffres très complets
que les RR. PP. ont bien voulu me com-
muniquer, concernant le rendement à l'hec-
tare et la fabrication.
Je suis rentré par la voie de Lisbonne,
et il vous intéressera d'apprendre qu'une
Société très puissante est en irain de se
former au Portugal pour l'exploitation des
Agaves indigènes (A. americana). Des échan-
tillons de fibres, provenant des premiers
essais dans cette direction, m'ont été soumis,
et je les ai trouvés très fines et très fortes,
nullement inférieures à la fibre d'A. i-igida du
Yucatan.
Pour la bonne bouche, un détail qui vous
fera plaisir. A Zanzibar, ayant eu l'occasion
de visiter le paquebot français, le « Natal »,
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