Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1902 30 novembre 1902
Description : 1902/11/30 (A2,N17). 1902/11/30 (A2,N17).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776693
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières321
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 339
- .......... Page(s) .......... 341
- .......... Page(s) .......... 341
- .......... Page(s) .......... 342
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 344
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 346
- .......... Page(s) .......... 347
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- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 350
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- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 249-267 sur papier bleu
- FIGURES
N° 17 — Nov. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 343
et la chaleur humide des tropiques la rend
rapidement poisseuse, quand elle contient
une proportion sensible - ce qui arrive par-
fois — d'éléments résineux.
Donc la machine à découper ne doit être
employée que pour découvrir la fraude;
mais il convient de laisser à l'industrie euro-
péenne le soin du débitage. Tel est, du moins,
mon sentiment; vous pourriez, au surplus,
ouvrir sur ce point une enquête qui serait du
plus haut intérêt.
Veuillez agréer, etc.
ASPE- FLEURIMONT,
Conseiller du Commerce Extérieur
de la France.
Sur la richesse en huile de la pulpe de
l'Eloeis melanococca
(A propos du mémoire du Dr LoPEZYPARRA),
M. le professeurSADEBECK dont, dans notre n° 16,
nous avions sollicité le témoignage, sur la ques-
tion de savoir si la pulpe du « coquito de aceite »
du Mexique (Elaeis melallococca) est susceptible
d'exploitation pour l'huile, nous écrit de Cassel,
à la date du 3o octobre :
« C'est effectivement à SEEMANN que j'ai
emprunté le mode d'extraction de l'huile de
la pulpe du fruit de l'Elaeis melanococca,
que vous avez lu dans mon livre. Relata
retuli !
« D'une manière générale, je n'ai plus au-
jourd'hui en SEEMANN la confiance d'autre-
fois ; dernièrement encore, j'ai été amené à
redresser une de ses erreurs : voyez l'anno-
tation p. 383 des « Berichte der Deutschen
Botanischen Gesellschaft, 1902 », dans mon
mémoire sur les Piassavas de l'Amérique du
Sud ».
Le Bananier nain du Guatémala.
(Lettre de M. J.J. ESMENJAUD).
Notre aimable correspondant ayant vu récem-
ment une bourrasque abimer gravement sa ban-
narie de Santo-Tomas (Guatémala), nous lui
avions rappelé qu'il existe un bananier, dit de
Chine (Musa chinensis SWEET Musa Caven-
dishiiLAMB.), particulièrement résistant aux vents,
en raison de sa petite taille, et d'ailleurs réputé
pour son fruit, très recherché par le commerce ;
c'est ce bananier qui, cultivé aux Canaries et
à Madère, alimente les marchés de Londres et
de Paris.
En réponse, M. Esmenjaud nous écrit:
« Vous me recommandez de planter la
petite race, dite de Chine. Nous avons ici une
espèce qu'on appelle en espagnol « Enano n,
qui ne dépasse pas 1 m. 5o de hauteur. Le
désavantage que cette espèce présente pour
une bananerie en grand, comme celle que je
suis entrain de créer, est que les régimes
sont très fragiles lorsqu'ils viennent d'être
cueillis, et pour les transportera dosdemule
il y a beaucoup d'avaries. Je ne sais main-
tenant pas, si votre race dite de Chine et celle
que nous avons ici sont bien les mêmes.
« En ce qui concerne les avaries du vent,
celle que j'ai eu cette année est exception-
nelle. Dans 3 trois mois d'ici, ma bananerie
sera de nouveau en pleine production. »
Il serait très utile de savoir si l'Enano est effec-
tivement identique au bananier de Chine, et si,
d'autre part, la fragilité des régimes a été constatée
dans ce dernier. Quelques-uns de nos lecteurs
seront certainement en mesure de répondre à ces
questions : M. CH. RIVIÈRE cultive depuis long-
temps le bananier de Chine en Algérie, et M. D.
MORRIS, Commissaire Impérial aux Antilles bri-
tanniques, s'est livré récemment à une étude très
complète de cette race, qu'il voudrait faire adopter
à la Jamaïque.
Rendement du manioc au Brésil.
Lettre de M. O. BALESTER.
Quoique n'étant pas abonné à votre Jour-
nal, je le lis volontiers, et je vois dans le nu-
méro d'octobre que vous constituez un dos-
sier sur le rendement du manioc.
Je me suis moi-même beaucoup occupé de
la question manioc, tant au point de vue cul-
tural qu'au point de vue industriel.
Touchant le rendement du manioc dans
les Etats de Rio et de Minas, permettez-moi
de vous citer les paroles d'un ingénieur agro-
nome distingué, très versé dans les cultures
brésiliennes, qui m'écrivait de Rio en décem-
bre 1900 :
« Dans toutes les fazendas, c'est dans un
« terrain fatigué (« cansado »), qu'on plante
et la chaleur humide des tropiques la rend
rapidement poisseuse, quand elle contient
une proportion sensible - ce qui arrive par-
fois — d'éléments résineux.
Donc la machine à découper ne doit être
employée que pour découvrir la fraude;
mais il convient de laisser à l'industrie euro-
péenne le soin du débitage. Tel est, du moins,
mon sentiment; vous pourriez, au surplus,
ouvrir sur ce point une enquête qui serait du
plus haut intérêt.
Veuillez agréer, etc.
ASPE- FLEURIMONT,
Conseiller du Commerce Extérieur
de la France.
Sur la richesse en huile de la pulpe de
l'Eloeis melanococca
(A propos du mémoire du Dr LoPEZYPARRA),
M. le professeurSADEBECK dont, dans notre n° 16,
nous avions sollicité le témoignage, sur la ques-
tion de savoir si la pulpe du « coquito de aceite »
du Mexique (Elaeis melallococca) est susceptible
d'exploitation pour l'huile, nous écrit de Cassel,
à la date du 3o octobre :
« C'est effectivement à SEEMANN que j'ai
emprunté le mode d'extraction de l'huile de
la pulpe du fruit de l'Elaeis melanococca,
que vous avez lu dans mon livre. Relata
retuli !
« D'une manière générale, je n'ai plus au-
jourd'hui en SEEMANN la confiance d'autre-
fois ; dernièrement encore, j'ai été amené à
redresser une de ses erreurs : voyez l'anno-
tation p. 383 des « Berichte der Deutschen
Botanischen Gesellschaft, 1902 », dans mon
mémoire sur les Piassavas de l'Amérique du
Sud ».
Le Bananier nain du Guatémala.
(Lettre de M. J.J. ESMENJAUD).
Notre aimable correspondant ayant vu récem-
ment une bourrasque abimer gravement sa ban-
narie de Santo-Tomas (Guatémala), nous lui
avions rappelé qu'il existe un bananier, dit de
Chine (Musa chinensis SWEET Musa Caven-
dishiiLAMB.), particulièrement résistant aux vents,
en raison de sa petite taille, et d'ailleurs réputé
pour son fruit, très recherché par le commerce ;
c'est ce bananier qui, cultivé aux Canaries et
à Madère, alimente les marchés de Londres et
de Paris.
En réponse, M. Esmenjaud nous écrit:
« Vous me recommandez de planter la
petite race, dite de Chine. Nous avons ici une
espèce qu'on appelle en espagnol « Enano n,
qui ne dépasse pas 1 m. 5o de hauteur. Le
désavantage que cette espèce présente pour
une bananerie en grand, comme celle que je
suis entrain de créer, est que les régimes
sont très fragiles lorsqu'ils viennent d'être
cueillis, et pour les transportera dosdemule
il y a beaucoup d'avaries. Je ne sais main-
tenant pas, si votre race dite de Chine et celle
que nous avons ici sont bien les mêmes.
« En ce qui concerne les avaries du vent,
celle que j'ai eu cette année est exception-
nelle. Dans 3 trois mois d'ici, ma bananerie
sera de nouveau en pleine production. »
Il serait très utile de savoir si l'Enano est effec-
tivement identique au bananier de Chine, et si,
d'autre part, la fragilité des régimes a été constatée
dans ce dernier. Quelques-uns de nos lecteurs
seront certainement en mesure de répondre à ces
questions : M. CH. RIVIÈRE cultive depuis long-
temps le bananier de Chine en Algérie, et M. D.
MORRIS, Commissaire Impérial aux Antilles bri-
tanniques, s'est livré récemment à une étude très
complète de cette race, qu'il voudrait faire adopter
à la Jamaïque.
Rendement du manioc au Brésil.
Lettre de M. O. BALESTER.
Quoique n'étant pas abonné à votre Jour-
nal, je le lis volontiers, et je vois dans le nu-
méro d'octobre que vous constituez un dos-
sier sur le rendement du manioc.
Je me suis moi-même beaucoup occupé de
la question manioc, tant au point de vue cul-
tural qu'au point de vue industriel.
Touchant le rendement du manioc dans
les Etats de Rio et de Minas, permettez-moi
de vous citer les paroles d'un ingénieur agro-
nome distingué, très versé dans les cultures
brésiliennes, qui m'écrivait de Rio en décem-
bre 1900 :
« Dans toutes les fazendas, c'est dans un
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