Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1902 31 octobre 1902
Description : 1902/10/31 (A2,N16). 1902/10/31 (A2,N16).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377668p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières289
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 233-248 sur papier bleu
- FIGURES
No 16 - Oct. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 3n
„»• tions. 1 out ce que nous savons jusqu'à
» présent c'est qu'une forte récolte est hors
» de question-
« Bien que la nature ait pris une part dans
J» la solution de la crise par un des moyens
à) doux, la loi sur les plantations sera quand
» même présentée, mais les seuls événements
(I) Il s'agit d'un projet de loi, que notre confrèrele
« De Indische Mercuur » n'hésite pas à qualifier
de ridicule, et d'après lequel un cinquième de la ré-
colte présumée, soit 2.000.000 sacs devaient être
anéantis par le feu ; la proposition a échoué depuis
au Conseil Législatif de l'Etat de Sao-Paulo.
N. DE LA RÉD.
» futurs démontreront les chances que cette
» loi passe. (t) Onnousdit naturellementque
) les planteurs vont maintenant essayer de
» retenir leur café, ils ont éié jusqu'ic i
» incapables, ayant trop besoin d'argent
» L'opinion d'un des plus grands planteurs
» de Ribeirao-Préto est que la récolte de
» cette année serait 40 o o moindre que la
» dernière, et, bien qu'il soit trop tôt encore
» pour oser des chiffres, il estime que les
» perspectives sont à peu près les mêmes
« pour la prochaine. »
Produits divers
Crise de la banane au Guatémala
Lettre de M. ESMENJAVD,
M. J.-J. ESMENJAUD, de SantoTomas, Guatémala
nous adresse quelques lignes qui viennent com-
pléter fort à propos le rapport consulaire de
M. JORE reproduit dans notre no 15 et portant sur
le commerce de la banane au Costa-Rica, où
opère — concurremment avec d'autres de. moin-
dre importance - la même, omnipotente « United
Fruit Co. »
La lettre est datée du 29 août :
Dans votre n° i i, vous signalez la vente
des bananes au poids, par la « United
Fruit Co.» et ailleurs; vous demandez si cette
méthode est à l'avantage du planteur.
Je puis vous répondre que la ( United
Fruit Co.» n'a pas changé de méthode pour
l'achat; elle achète les fruits toujours par
régimes. Depuis le mois de juin dernier,
elle ne veut plus acheter, que les régimes
de 8 et 9 mains, et à l'infime prix de sols
o,5o (soit en or, 9 francs) par régime.
Encore, ne prend-elle qu'un nombre limité,
car elle ne veut mettre sur le marché que des
quantités assez restreintes pour pouvoir
maintenir ses prix de vente à dollar 1 ou
même 1,25 par régime.
« Dans ces conditions, bien peu de nos
'bananeries pourront faire leurs frais, et for-
cément certains planteurs abandonneront la
banane.
Dernièrement j'ai entendu dire, par un
;des agents de la Compagnie, que la « United
Fruit Co. » devait faire un contrat avec une
Compagnie anglaise, pour lui fournir 5 mil-
lions de régimes de bananes par an, pour le
marché de Londres. Cette quantité énorme
de bananes, enlevée au marché des Etats-
Unis, ferait augmenter les prix dans l'Amé-
rique centrale et sùrement nous verrions la
« United Fruit Co.»,admettre de nouveau les
régimes de 7 mains.
« Auriez-vous, par hasard quelques don-
nées certaines sur cette affaire? »
La maison la plus compétente de Paris, inter-
rogée par nous, déclare ignorer totalement la com-
binaison visée.
~~<
La culture du thé au Caucase
Ce qui suit est extrait du « Bulletin Economi-
que de l'Indo-Chine », fascicule de mai 1902. Le
fouble vaut, au cours, environ 2 fr. 66. Nous
nous demandons si l'indication en livres anglaises
est exacte; puisque le consul cite le prix en rou-
bles, il serait logique qu'il citât aussi des poids
russes, la livre russe étant d'environ 400 gram-
mes; cela ne fait d'ailleurs pas une grande diffé-
rence.
Voici le texte donné par notre confrère de
Saigon :
Le rapport du consul anglais de Batoum,
en date de novembre 1901, met au point les¡
résultats donnés jusqu'ici par les essais de
culture du thé au Caucause, dont le succès
parait avoir été très exagéré.
La recette de 1901 dans le district de'
Batoum n'a pas dépassé 13 tonnes et demie,
„»• tions. 1 out ce que nous savons jusqu'à
» présent c'est qu'une forte récolte est hors
» de question-
« Bien que la nature ait pris une part dans
J» la solution de la crise par un des moyens
à) doux, la loi sur les plantations sera quand
» même présentée, mais les seuls événements
(I) Il s'agit d'un projet de loi, que notre confrèrele
« De Indische Mercuur » n'hésite pas à qualifier
de ridicule, et d'après lequel un cinquième de la ré-
colte présumée, soit 2.000.000 sacs devaient être
anéantis par le feu ; la proposition a échoué depuis
au Conseil Législatif de l'Etat de Sao-Paulo.
N. DE LA RÉD.
» futurs démontreront les chances que cette
» loi passe. (t) Onnousdit naturellementque
) les planteurs vont maintenant essayer de
» retenir leur café, ils ont éié jusqu'ic i
» incapables, ayant trop besoin d'argent
» L'opinion d'un des plus grands planteurs
» de Ribeirao-Préto est que la récolte de
» cette année serait 40 o o moindre que la
» dernière, et, bien qu'il soit trop tôt encore
» pour oser des chiffres, il estime que les
» perspectives sont à peu près les mêmes
« pour la prochaine. »
Produits divers
Crise de la banane au Guatémala
Lettre de M. ESMENJAVD,
M. J.-J. ESMENJAUD, de SantoTomas, Guatémala
nous adresse quelques lignes qui viennent com-
pléter fort à propos le rapport consulaire de
M. JORE reproduit dans notre no 15 et portant sur
le commerce de la banane au Costa-Rica, où
opère — concurremment avec d'autres de. moin-
dre importance - la même, omnipotente « United
Fruit Co. »
La lettre est datée du 29 août :
Dans votre n° i i, vous signalez la vente
des bananes au poids, par la « United
Fruit Co.» et ailleurs; vous demandez si cette
méthode est à l'avantage du planteur.
Je puis vous répondre que la ( United
Fruit Co.» n'a pas changé de méthode pour
l'achat; elle achète les fruits toujours par
régimes. Depuis le mois de juin dernier,
elle ne veut plus acheter, que les régimes
de 8 et 9 mains, et à l'infime prix de sols
o,5o (soit en or, 9 francs) par régime.
Encore, ne prend-elle qu'un nombre limité,
car elle ne veut mettre sur le marché que des
quantités assez restreintes pour pouvoir
maintenir ses prix de vente à dollar 1 ou
même 1,25 par régime.
« Dans ces conditions, bien peu de nos
'bananeries pourront faire leurs frais, et for-
cément certains planteurs abandonneront la
banane.
Dernièrement j'ai entendu dire, par un
;des agents de la Compagnie, que la « United
Fruit Co. » devait faire un contrat avec une
Compagnie anglaise, pour lui fournir 5 mil-
lions de régimes de bananes par an, pour le
marché de Londres. Cette quantité énorme
de bananes, enlevée au marché des Etats-
Unis, ferait augmenter les prix dans l'Amé-
rique centrale et sùrement nous verrions la
« United Fruit Co.»,admettre de nouveau les
régimes de 7 mains.
« Auriez-vous, par hasard quelques don-
nées certaines sur cette affaire? »
La maison la plus compétente de Paris, inter-
rogée par nous, déclare ignorer totalement la com-
binaison visée.
~~<
La culture du thé au Caucase
Ce qui suit est extrait du « Bulletin Economi-
que de l'Indo-Chine », fascicule de mai 1902. Le
fouble vaut, au cours, environ 2 fr. 66. Nous
nous demandons si l'indication en livres anglaises
est exacte; puisque le consul cite le prix en rou-
bles, il serait logique qu'il citât aussi des poids
russes, la livre russe étant d'environ 400 gram-
mes; cela ne fait d'ailleurs pas une grande diffé-
rence.
Voici le texte donné par notre confrère de
Saigon :
Le rapport du consul anglais de Batoum,
en date de novembre 1901, met au point les¡
résultats donnés jusqu'ici par les essais de
culture du thé au Caucause, dont le succès
parait avoir été très exagéré.
La recette de 1901 dans le district de'
Batoum n'a pas dépassé 13 tonnes et demie,
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