Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 septembre 1902 30 septembre 1902
Description : 1902/09/30 (A2,N15). 1902/09/30 (A2,N15).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776678
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières257
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 279
- .......... Page(s) .......... 280
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 283
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 287
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- .......... Page(s) .......... 288
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, 210-232 sur papier bleu
N'i5 SEPT. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 279
culs, en diminution de 59.000 piculs sur
l'année 1899.
La France a pris, pour sa part, 62.000 pi-
culs d'une valeur de 460.000 dollars mexi-
cains, soit une diminution, en quantité, de
26.000 piculs ; en valeur, de 84.000 dollars.
On se plaint, avec raison, de la manipu-
lation de cet article que les producteurs chi-
nois mélangent de substances hétérogènes
qui en compromettent l'utilité industrielle.
Les autorités de Johore, l'Etat Malais qui
produit la plus forte quantité, font des efforts
aussi louables qu'infructueux pour modifier
ces pratiques. Le remède est dans l'établis-
sement d'une fabrique européenne, laquelle
produira un article standard ou purifiera
l'article indigène et aura le monopole de
l'exportation. Un Lyonnais seul peut tenter
l'entreprise, qui sera rémunératrice. Il ne
faudrait pas une grosse mise de fonds.
C'est à Rio ou Riouw, dans l'archipel de
la Sonde, que se fabrique le cube de gambier
de meilleure qualité.
Le prix moyen de r goo a été de 8 doll. 5o,
en avance de 2 dollars (mexicains) sur l'an-
née précédente.
M. DE JOUFFROY D'ABBANS sera content d'ap-
prendre que la fabrication européenne qu'il pré-
conise existe sur la côte Est de Sumatra. Le pro-
priétaire de l'entreprise en question, M. VON
MECHELN, Allemand, fait à la fois la culture et
l'extraction, en appliquant à l'un et à l'autre des
procédés perfectionnés. Le produit de cette plan-
tation, décrite en détail par M. SCHLECHTER n'est
pas destiné à la teinturerie comme celui visé
dans le rapport de M. DE JOUFFROY D'ABBANS-
mais à la mastication, et il laisse au planteur un
très joli bénéfice.
On sait que le gambier ou gambir est extrait
des feuilles et jeunes pousses d'un arbrisseau
appelé Uncaria Gambir, qui appartient à la
famille des Rubiacées, comme le quinquina et le
café.
ACTUALITÉS
Ce qu'il faut de potasse à un sol tropical
Lettre de M. E. W. HILGARD.
Dans nos cahiers de mai et de juin, on a pu lire,
dans un article de la Rédaction et dans une note
de M. A. COUTURIER, certaines considérations sur
la proportion de potasse que contiennent les diffé-
rents sols tropicaux, ainsi que sur les quantités de
cet élément nécessaires au bon développementdes
cultures. Nous recevons, sur le même sujet, la
lettre suivante de M. E. W. HILGARD, directeur
des stations agronomiques de la Californie :
« Vous rappelez, avec MM. MUNTZ et
ROUSSEAUX, qu'en Europe on se considère
généralement comme satisfait lorsqu'un sol
révèle 1 pour 1000 de potasse. Permettez-moi
de vous dire que la question est en quelque
sorte impossible à discuter - voire à éluci-
der à cause des différences fondamentales
qui existent entre les procédés d'analyse pra-
tiqués par les chimistes des différentes na-
tions, et même par ceux d'un seul et même
pays. Ainsi, l'instruction officielle française
impose, pour l'extraction du sol à analyser,
un acide beaucoup plus faible que celui em-
ployé dans le même cas en Allemagne, ou
par moi dans mes recherches sur la fertilité
des sols américains; et le procédé officiel
des Etats-Unis, adopté dans la plupart des
stations agronomiques nord-américaines,
tient le milieu entre les deux, puisque l'acide
employé est l'acide fort préconisé par moi,
tandis que la durée de l'extraction est sensi-
blement abrégée.
« Or, en principe, des analyses faites par
des procédés différents ne sont pas compa-
rables entre elles; et ceci, tout particulière-
ment en ce qui concerne le dosage de la
potasse ; la chose a moins d'importance pour
le dosage de l'acide phosphorique. En fait,
vous pouvez constater que les chimistes s'en-
tendent parfaitement sur la limite minima
d'acide phosphorique nécessaires aux cul-
tures, tandis qu'ils sont en désaccord pro-
fond sur la potasse.
« Je crois que M. le professeur WoHLTMANN,
co-directeur du « Tropenpflanzer », aujour-
d'hui à la tête de la Station agronomique de
culs, en diminution de 59.000 piculs sur
l'année 1899.
La France a pris, pour sa part, 62.000 pi-
culs d'une valeur de 460.000 dollars mexi-
cains, soit une diminution, en quantité, de
26.000 piculs ; en valeur, de 84.000 dollars.
On se plaint, avec raison, de la manipu-
lation de cet article que les producteurs chi-
nois mélangent de substances hétérogènes
qui en compromettent l'utilité industrielle.
Les autorités de Johore, l'Etat Malais qui
produit la plus forte quantité, font des efforts
aussi louables qu'infructueux pour modifier
ces pratiques. Le remède est dans l'établis-
sement d'une fabrique européenne, laquelle
produira un article standard ou purifiera
l'article indigène et aura le monopole de
l'exportation. Un Lyonnais seul peut tenter
l'entreprise, qui sera rémunératrice. Il ne
faudrait pas une grosse mise de fonds.
C'est à Rio ou Riouw, dans l'archipel de
la Sonde, que se fabrique le cube de gambier
de meilleure qualité.
Le prix moyen de r goo a été de 8 doll. 5o,
en avance de 2 dollars (mexicains) sur l'an-
née précédente.
M. DE JOUFFROY D'ABBANS sera content d'ap-
prendre que la fabrication européenne qu'il pré-
conise existe sur la côte Est de Sumatra. Le pro-
priétaire de l'entreprise en question, M. VON
MECHELN, Allemand, fait à la fois la culture et
l'extraction, en appliquant à l'un et à l'autre des
procédés perfectionnés. Le produit de cette plan-
tation, décrite en détail par M. SCHLECHTER n'est
pas destiné à la teinturerie comme celui visé
dans le rapport de M. DE JOUFFROY D'ABBANS-
mais à la mastication, et il laisse au planteur un
très joli bénéfice.
On sait que le gambier ou gambir est extrait
des feuilles et jeunes pousses d'un arbrisseau
appelé Uncaria Gambir, qui appartient à la
famille des Rubiacées, comme le quinquina et le
café.
ACTUALITÉS
Ce qu'il faut de potasse à un sol tropical
Lettre de M. E. W. HILGARD.
Dans nos cahiers de mai et de juin, on a pu lire,
dans un article de la Rédaction et dans une note
de M. A. COUTURIER, certaines considérations sur
la proportion de potasse que contiennent les diffé-
rents sols tropicaux, ainsi que sur les quantités de
cet élément nécessaires au bon développementdes
cultures. Nous recevons, sur le même sujet, la
lettre suivante de M. E. W. HILGARD, directeur
des stations agronomiques de la Californie :
« Vous rappelez, avec MM. MUNTZ et
ROUSSEAUX, qu'en Europe on se considère
généralement comme satisfait lorsqu'un sol
révèle 1 pour 1000 de potasse. Permettez-moi
de vous dire que la question est en quelque
sorte impossible à discuter - voire à éluci-
der à cause des différences fondamentales
qui existent entre les procédés d'analyse pra-
tiqués par les chimistes des différentes na-
tions, et même par ceux d'un seul et même
pays. Ainsi, l'instruction officielle française
impose, pour l'extraction du sol à analyser,
un acide beaucoup plus faible que celui em-
ployé dans le même cas en Allemagne, ou
par moi dans mes recherches sur la fertilité
des sols américains; et le procédé officiel
des Etats-Unis, adopté dans la plupart des
stations agronomiques nord-américaines,
tient le milieu entre les deux, puisque l'acide
employé est l'acide fort préconisé par moi,
tandis que la durée de l'extraction est sensi-
blement abrégée.
« Or, en principe, des analyses faites par
des procédés différents ne sont pas compa-
rables entre elles; et ceci, tout particulière-
ment en ce qui concerne le dosage de la
potasse ; la chose a moins d'importance pour
le dosage de l'acide phosphorique. En fait,
vous pouvez constater que les chimistes s'en-
tendent parfaitement sur la limite minima
d'acide phosphorique nécessaires aux cul-
tures, tandis qu'ils sont en désaccord pro-
fond sur la potasse.
« Je crois que M. le professeur WoHLTMANN,
co-directeur du « Tropenpflanzer », aujour-
d'hui à la tête de la Station agronomique de
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