Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1902 30 novembre 1902
Description : 1902/11/30 (A2,N17). 1902/11/30 (A2,N17).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776693
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières321
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 339
- .......... Page(s) .......... 341
- .......... Page(s) .......... 341
- .......... Page(s) .......... 342
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 344
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 346
- .......... Page(s) .......... 347
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- .......... Page(s) .......... 348
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- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 350
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- .......... Page(s) .......... 352
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- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 249-267 sur papier bleu
- FIGURES
342 JOURNAL. D'AGRICULTURE TROPICALE N° i7. — Nov. 1902
mais parvenus à extraire plus de 60 grammes
par arbre ayant huit ans d'âge.
Ces arbres ont été plantés en -1893 sur des
terrains nouvellement défrichés, occupés par
une foret : le sol plutôt sablonneux, mais
sans excès.
Les arbres se sont bien développés jusqu'à
la cinquième année, puis sont restés presque
stationnaires, fait généralement remarqué sur
tous les points de la côte : Zanzibar, Tanga,
Dar es Salam, Beira, etc.
On peut trouver une explication dans une
insuffisance climatérique: l'exiguité des pluies
par rapport à la température.
En effet, la tranche d'eau annuelle ne serait
que de 1 m. 20 répartie en deux saisons bien
tranchées : une période pluvieuse de novem-
bre à mai, puis une à peu près sèche de juin
à octobre. Il est rare, dans cette dernière,
qu'il 'pleuve deux jours par mois (avec des
chutes maxima de 15 à 1 millimètres).
Cette pluviométrie et sa répartition ont une
grande analogie avec celle du littoral immé-
diat de Bougie, en Kabylie.
Dans les questions d'exploitation écono-
mique, la végétation apparente est un fac-
teur souvent insuffisant et l'on commet une
grave erreur si on la considère seule.
CH. RIVIÈRE.
*
* *
D'autre part M. AUGUSTO CARDOZO, l'auteur de
l'important article sur le caoutchoutier de Céara
publié dans notre no 7, nous écrit sur ce même
arbre, à la date du 12 septembre :
« En juin, j'ai saigné quelques Mani-
hot, de 2 ans exactement. Ils m'ont donné
une moyenne de 21 grammes de caoutchouc
sec. J'ai tout lieu d'espérer que 6 mois après
cette saignée, soit en tiécembre, je pourrai
répéter l'opération, avec un résultat pareil
tout au moins. Cela dépasse toutce que l'on
a obtenu dans les plantations de cette essence,
à cet âge, du moins à ma connaissance;
mais il ne faut pas penser à une exploitation
en règle avant 5 ou 6 ans.
« Quant au produit des arbres plus âgés,
les expériences sont en train, et ce n'est que
plus tard que je pourrai vous en parler. ».
A. CARDOZO
Machines pour découper le caoutchouc
Conditions de leur emploi aux colonies. - La fraude
et sa répression, en Afrique Occidentale.
Lettre de M. ASPE-FLEURIMONT.
Monsieur le directeur,
Je viens de lire, avec intérêt, l'article sur les
machines à découper le caoutchouc, paru
dans le n° du 3i octobre de votre intéressant
Journal.
J'ai utilisé moi-même une machine sem
blable, mais plus simple et moins coûteuse,
en 1898, au cours de mon voyage en Gui-
née. A cette époque, l'adultération des bou-
les de caoutchouc, apportées par les noirs,
commençait à créer les plus grands ennuis
aux importateurs sur les marchés d'Europe.
Après pas mal de recherches, j'obtins en Al-
lemagne à peu près ce que je désirais; comme
il ne s'agissait que de couper les boules en
deux parties, — chaque boule pesant en
moyenne 250 grammes — l'appareil ne por-
tait qu'une lame circulaire sur laquelle était
poussée la boule au moyen d'un petit char-
riot, ceci afin de protéger les doigts des indi-
gènes dont l'indolence et la négligence pro-
verbiales auraient causé de fréquents acci-
dents.
Actuellement, en Guinée, l'usage d'un
semblable appareil présente moins d'intérêt.
Des mesures administratives habiles ont
amené les noirs à ne plus apporter que de
bon caoutchouc et se présentant en boules
coupées par eux.
Ces mesures peuvent se résumer en deux
mots : on a interdit au commerce l'exporta-
tion des boules impures qu'écarta impi-
toyablement la douane locale ; c'était le
moyen le plus efficace pour amener les fac-
toreries à refuser aux noirs tout caoutchouc
défectueux. Aujourd'hui le caoutchouc de
Konakry vient aussitôt après le « Para » et
est même supérieur aux meilleures qualités
du Congo.
C'est dire que, en Afrique comme ailleurs,
l'amélioration de ce grand produit aura pour
effet de rendre moins indispensable l'utilisa-
tion des machines à couper les boules en ga-
lettes ; ce procédé n'est, d'ailleurs, qu'un pis
aller : La gomme coupée s'oxyde vite à l'air
mais parvenus à extraire plus de 60 grammes
par arbre ayant huit ans d'âge.
Ces arbres ont été plantés en -1893 sur des
terrains nouvellement défrichés, occupés par
une foret : le sol plutôt sablonneux, mais
sans excès.
Les arbres se sont bien développés jusqu'à
la cinquième année, puis sont restés presque
stationnaires, fait généralement remarqué sur
tous les points de la côte : Zanzibar, Tanga,
Dar es Salam, Beira, etc.
On peut trouver une explication dans une
insuffisance climatérique: l'exiguité des pluies
par rapport à la température.
En effet, la tranche d'eau annuelle ne serait
que de 1 m. 20 répartie en deux saisons bien
tranchées : une période pluvieuse de novem-
bre à mai, puis une à peu près sèche de juin
à octobre. Il est rare, dans cette dernière,
qu'il 'pleuve deux jours par mois (avec des
chutes maxima de 15 à 1 millimètres).
Cette pluviométrie et sa répartition ont une
grande analogie avec celle du littoral immé-
diat de Bougie, en Kabylie.
Dans les questions d'exploitation écono-
mique, la végétation apparente est un fac-
teur souvent insuffisant et l'on commet une
grave erreur si on la considère seule.
CH. RIVIÈRE.
*
* *
D'autre part M. AUGUSTO CARDOZO, l'auteur de
l'important article sur le caoutchoutier de Céara
publié dans notre no 7, nous écrit sur ce même
arbre, à la date du 12 septembre :
« En juin, j'ai saigné quelques Mani-
hot, de 2 ans exactement. Ils m'ont donné
une moyenne de 21 grammes de caoutchouc
sec. J'ai tout lieu d'espérer que 6 mois après
cette saignée, soit en tiécembre, je pourrai
répéter l'opération, avec un résultat pareil
tout au moins. Cela dépasse toutce que l'on
a obtenu dans les plantations de cette essence,
à cet âge, du moins à ma connaissance;
mais il ne faut pas penser à une exploitation
en règle avant 5 ou 6 ans.
« Quant au produit des arbres plus âgés,
les expériences sont en train, et ce n'est que
plus tard que je pourrai vous en parler. ».
A. CARDOZO
Machines pour découper le caoutchouc
Conditions de leur emploi aux colonies. - La fraude
et sa répression, en Afrique Occidentale.
Lettre de M. ASPE-FLEURIMONT.
Monsieur le directeur,
Je viens de lire, avec intérêt, l'article sur les
machines à découper le caoutchouc, paru
dans le n° du 3i octobre de votre intéressant
Journal.
J'ai utilisé moi-même une machine sem
blable, mais plus simple et moins coûteuse,
en 1898, au cours de mon voyage en Gui-
née. A cette époque, l'adultération des bou-
les de caoutchouc, apportées par les noirs,
commençait à créer les plus grands ennuis
aux importateurs sur les marchés d'Europe.
Après pas mal de recherches, j'obtins en Al-
lemagne à peu près ce que je désirais; comme
il ne s'agissait que de couper les boules en
deux parties, — chaque boule pesant en
moyenne 250 grammes — l'appareil ne por-
tait qu'une lame circulaire sur laquelle était
poussée la boule au moyen d'un petit char-
riot, ceci afin de protéger les doigts des indi-
gènes dont l'indolence et la négligence pro-
verbiales auraient causé de fréquents acci-
dents.
Actuellement, en Guinée, l'usage d'un
semblable appareil présente moins d'intérêt.
Des mesures administratives habiles ont
amené les noirs à ne plus apporter que de
bon caoutchouc et se présentant en boules
coupées par eux.
Ces mesures peuvent se résumer en deux
mots : on a interdit au commerce l'exporta-
tion des boules impures qu'écarta impi-
toyablement la douane locale ; c'était le
moyen le plus efficace pour amener les fac-
toreries à refuser aux noirs tout caoutchouc
défectueux. Aujourd'hui le caoutchouc de
Konakry vient aussitôt après le « Para » et
est même supérieur aux meilleures qualités
du Congo.
C'est dire que, en Afrique comme ailleurs,
l'amélioration de ce grand produit aura pour
effet de rendre moins indispensable l'utilisa-
tion des machines à couper les boules en ga-
lettes ; ce procédé n'est, d'ailleurs, qu'un pis
aller : La gomme coupée s'oxyde vite à l'air
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