Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1902 30 novembre 1902
Description : 1902/11/30 (A2,N17). 1902/11/30 (A2,N17).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776693
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières321
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 339
- .......... Page(s) .......... 341
- .......... Page(s) .......... 341
- .......... Page(s) .......... 342
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 344
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 346
- .......... Page(s) .......... 347
- .......... Page(s) .......... 347
- .......... Page(s) .......... 348
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- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 352
- .......... Page(s) .......... 352
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 249-267 sur papier bleu
- FIGURES
N° 17- Nov. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 339
tons, à distance de 20 pieds, et dans ces con-
ditions l'arbre croît rapidement et dans
presquetous les terrains. Les premières fleurs
apparaissent au bout de la troisième
année, et chaque arbre en fournit
souvent jusqu'à 100 livres. La floraison a
lieu en toute saison, mais surtout de juillet
à décembre. Les pétales sont distillés d'une
manière primitive, et la première qualité
d'essence est limpide et aromatique, tandis
que la seconde est jaunâtre et légèrement
empyreumatique. Environ 75 livres de fleurs
fournissent 1 livre d'essence: la livre de
fleurs vaut 8 à 15 cents d'or (américains)
tandis que les frais de fabrication s'élèvent à
4 dollars par livre d'essence produite.
On rencontre des plantations florissantes
d'ylang-ylang dans beaucoup de régions mé-
ridionales de l'île de Luçon et dans les îles
Visaves, mais les environs de Manille sont
aussi très propres à cette culture. La distilla-
tion a été très entravée par la guerre hispano-
américaine, mais elle a repris son essor
aussitôt que la situation est redevenue nor-
male. L'an dernier le marché européen
n'avait qu'un approvisionnement précaire
d'essence d'ylang-ylang fine, mais les quali-
tés moyennes et à bas prix étaient très abon-
dantes.
A Java, on en produit également de petites
quantités, mais cette espèce est moins estimée
que celle de Manille, qui est préférée par les
parfumeurs et les fabricants de savons.
Il existe aussi une essence d'ylang-ylang artifi-
cielle, fabriquée, entre autres, par MM. ScmM-
MEL & CIE. Cette essence artificielle prend de plus
en plus d'importance et menace en conséquence
la culture du Cananga, qui demeure cependant
toujours très appréciée, en tant qu'arbre décoratif.
ACTUALITÉS
Comment on traite le surra dans l'Inde
Lettre de M. E. D. W. GREIG.
Plusieurs de nos abonnés, à l'île Maurice, ont
vu leur cheptel cruellement éprouvé, ces temps
derniers, par le surra. Nous avons donné, sur cette
épizootie, dans nos précédents numéros, plusieurs
documents français et allemands. D'autre part,
nous avons signalé (« J. d'A. T. » n° 16, annonce
bibliographique n° 242) un gros volume que
viennent de publier les Américains, à la suite de
l'apparition du surra aux Philippines.
Nous avons pensé que nos lecteurs seraient
curieux de savoir comment cette terrible maladie
est traitée dans l'Inde anglaise, qui est son premier
foyer de dispersion et où elle sévit à l'état endé-
mique. Nous avons donc posé quelques questions
en ce sens à notre ami W. M. HAFFKINE, chef du
Service bactériologique de l'Inde, lecteur assidu
de ce Journal; il a bien voulu les transmettre à
l'homme compétent, son assistant M. le capitaine
GREIG. Nous sommes heureux d'exprimer à ce
dernier notre sincère gratitude de sa réponse,
brève mais nette :
En réponse à votre questionnaire concer-
nant le Surra dans l'Inde, je vous envoie un
tirage à part (1) d'un article dans lequel j'ai
(1) Sotes on an outbreak of Surra, with observa-
tions on the Trypanosoma (Reprint from « The In-
dian Medical Gazette ». N"2, feb. 1902) — In-8", 9 pp.
av. fig. N. Dit LA RAD.
étudié quelques caractères de cette épizootie,
ainsi que son Trypanosome. Je puis y ajouter
les renseignements que voici :
Gravité de la maladie. — La maladie est
absolument fatale, la mort étant générale-
ment due à l'épuisement, parfois cependant
à quelque complication intercurrente.
Mesures générales et traitement. — Les
mesures préventives sont les plus efficaces :
elles consistent à isoler et à détruire les
animaux malades. Le gouvernement del'lnde
en reconnaît l'importance ei: pour encou-
rager cette méthode, il consent a dédom-
mager les propriétaires des animaux atteints
de surra et détruits par mesure administra-
ti ve.
Quant à la thérapeutique, un grand
nombre de remèdes ont été employés, d'ail-
leurs avec fort peu de succès. L'arsenic à
haute dose ne donne, comme dans l'anémie
pernicieuse de l'homme, qu'une améliora-
tion passagère par le relèvement de l'état
général; il résulte de mes observations que
les animaux meurent quand même, à une
date plus reculée, voilà tout.
On croit généralement dans l'Inde que
tons, à distance de 20 pieds, et dans ces con-
ditions l'arbre croît rapidement et dans
presquetous les terrains. Les premières fleurs
apparaissent au bout de la troisième
année, et chaque arbre en fournit
souvent jusqu'à 100 livres. La floraison a
lieu en toute saison, mais surtout de juillet
à décembre. Les pétales sont distillés d'une
manière primitive, et la première qualité
d'essence est limpide et aromatique, tandis
que la seconde est jaunâtre et légèrement
empyreumatique. Environ 75 livres de fleurs
fournissent 1 livre d'essence: la livre de
fleurs vaut 8 à 15 cents d'or (américains)
tandis que les frais de fabrication s'élèvent à
4 dollars par livre d'essence produite.
On rencontre des plantations florissantes
d'ylang-ylang dans beaucoup de régions mé-
ridionales de l'île de Luçon et dans les îles
Visaves, mais les environs de Manille sont
aussi très propres à cette culture. La distilla-
tion a été très entravée par la guerre hispano-
américaine, mais elle a repris son essor
aussitôt que la situation est redevenue nor-
male. L'an dernier le marché européen
n'avait qu'un approvisionnement précaire
d'essence d'ylang-ylang fine, mais les quali-
tés moyennes et à bas prix étaient très abon-
dantes.
A Java, on en produit également de petites
quantités, mais cette espèce est moins estimée
que celle de Manille, qui est préférée par les
parfumeurs et les fabricants de savons.
Il existe aussi une essence d'ylang-ylang artifi-
cielle, fabriquée, entre autres, par MM. ScmM-
MEL & CIE. Cette essence artificielle prend de plus
en plus d'importance et menace en conséquence
la culture du Cananga, qui demeure cependant
toujours très appréciée, en tant qu'arbre décoratif.
ACTUALITÉS
Comment on traite le surra dans l'Inde
Lettre de M. E. D. W. GREIG.
Plusieurs de nos abonnés, à l'île Maurice, ont
vu leur cheptel cruellement éprouvé, ces temps
derniers, par le surra. Nous avons donné, sur cette
épizootie, dans nos précédents numéros, plusieurs
documents français et allemands. D'autre part,
nous avons signalé (« J. d'A. T. » n° 16, annonce
bibliographique n° 242) un gros volume que
viennent de publier les Américains, à la suite de
l'apparition du surra aux Philippines.
Nous avons pensé que nos lecteurs seraient
curieux de savoir comment cette terrible maladie
est traitée dans l'Inde anglaise, qui est son premier
foyer de dispersion et où elle sévit à l'état endé-
mique. Nous avons donc posé quelques questions
en ce sens à notre ami W. M. HAFFKINE, chef du
Service bactériologique de l'Inde, lecteur assidu
de ce Journal; il a bien voulu les transmettre à
l'homme compétent, son assistant M. le capitaine
GREIG. Nous sommes heureux d'exprimer à ce
dernier notre sincère gratitude de sa réponse,
brève mais nette :
En réponse à votre questionnaire concer-
nant le Surra dans l'Inde, je vous envoie un
tirage à part (1) d'un article dans lequel j'ai
(1) Sotes on an outbreak of Surra, with observa-
tions on the Trypanosoma (Reprint from « The In-
dian Medical Gazette ». N"2, feb. 1902) — In-8", 9 pp.
av. fig. N. Dit LA RAD.
étudié quelques caractères de cette épizootie,
ainsi que son Trypanosome. Je puis y ajouter
les renseignements que voici :
Gravité de la maladie. — La maladie est
absolument fatale, la mort étant générale-
ment due à l'épuisement, parfois cependant
à quelque complication intercurrente.
Mesures générales et traitement. — Les
mesures préventives sont les plus efficaces :
elles consistent à isoler et à détruire les
animaux malades. Le gouvernement del'lnde
en reconnaît l'importance ei: pour encou-
rager cette méthode, il consent a dédom-
mager les propriétaires des animaux atteints
de surra et détruits par mesure administra-
ti ve.
Quant à la thérapeutique, un grand
nombre de remèdes ont été employés, d'ail-
leurs avec fort peu de succès. L'arsenic à
haute dose ne donne, comme dans l'anémie
pernicieuse de l'homme, qu'une améliora-
tion passagère par le relèvement de l'état
général; il résulte de mes observations que
les animaux meurent quand même, à une
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On croit généralement dans l'Inde que
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