Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1902 31 octobre 1902
Description : 1902/10/31 (A2,N16). 1902/10/31 (A2,N16).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377668p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières289
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 319
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- .......... Page(s) .......... 320
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- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 233-248 sur papier bleu
- FIGURES
N°ï6— OCT. 1902 JOURNAL D'AGRICU.L).URE,TROP¡CALE! 307:
{ ; ,' - ,., - -- - -
A Fernando-PÓ, qui est au nord de San-
Thomé et à la petite Ile du Prince, située
entre les deux, on dônne aussi beaucoup
d'attention au cacao, et cette industrie es: en
train d'y prendre une réelle importance. Le
climat est très favorable. A présent les plan-
tations se trouvent surtout le long de la côte,
par suite de l'absence de moyens de commu-
nication avec le centre ; mais on espère, en
particulier à Fernando-Pô, que bientôt l'in-
térieur sera accessible aussi et qu'on aura
des facilités pour le transport des produits
vers la côte.
Si nous considérons ensuite les îles situées
au large de la côte orientale, nous voyons
d'abord les Seychelles, qui vont de l'avant,
lentement, mais d'une façon très nette ; tou-
tefois, l'exportation de cacao des Seychelles
n'est vraisemblablement pas appelée à de-
venir jamais bien, importante
A la Réunion, la culture du cacao peut
être considérée comme disparue, car tandis
qu'en 1884 la récolte y atteignait 4.000 kilos,
de 1889 à 1900, elle a été si faible que les
statistiques ne l'ont seulement pas .enregis-
trée ; et les chocolatiers locaux se plaignent
de ne pouvoir trouver assez de cacao brut
pour alimenter leur fabrication. Le cacaode
la Réunion était fort renommé vers 1827, le
climat y est donc certainement favorable au
cacaoyer (1).
On reçoit de temps en temps du cacao de
Vile Maurice, mais jusqu'à présent il semble
que la culture de la canne à sucre y ait acca-
parétoute l'attention des cultivateurs, et que
le cacao ait encore à faire pour prendre une
place de quelque importance.
paraison deplus; les statistiques de diffïrentessources
ne concordent, pour ainsi dire, jamais et lorsqu'on
rencontre une occasion de les contrôler les unes par
les autres, il est sage d'en profiter.
A un moment donné, les récoltes de San-Tbomé
n'étaient enregistrées qu'en tonnes; aujourd'hui, sur
le marché de Lisbonne, c'est la statistique en sacs
qui est la plus usitée. Le sac de cacao de San-Thomé
vaut environ 5o kg., soit 1 cwt. ; 20 font la tonne. —
Ne pas confondre avec le sac de cacao de Trinidad,
plus lourd puisqu'il n'y en a que 15 à la tonne.
(1) M. A. DE VII.LÈLE, notre savant confrère de
Saint-Louis, ne refusera probablement pas d'expli-
quer aux lecteurs dl « J. d'A. T. » pourquoi -la cul-
ture du cacao a été abandonnée, à :a Réunion.
N. DE LA RKD.
1
, C'est surtout Madagascar qui peùt dàns
l'avenir, devenir un grand centre producteur;
Avec le Cameroun, cette île mérite; de tous
les pays nouveaux d'Afrique, le plus d'atten-
tion. S'il n'y avait pas eu de guerre, Mada-
gascar exporterait, sans aucun doute, déjà des •
quantités considérables.
Les premières semences ont été introduites-
à Madagascar de la Réunion ; en 1883, on
estimait qu'il y avait environ 6.000 pieds de
plantés; tous, près de la côte. Mais la guerre
étant survenue, le développement de la nou-
velle culture se trouva ralenti, et en 1888
(cinq ans plus tard), on ne trouvait encore que
15.ooo pieds (2); depuis, j'ai entendu dire
qu'on avait planté plus de 20 propriétés.
Toutefois, le climat de cette île semble, par
certains indices, être à l'extrême limite de
la zone favorable : la chute des pluies est
trop incertaine dans le nord et dans le sud,
et trop faible sur la côte ouest (la plus rap-
prochée du continent africain) ; si bien que
la côte Est et le centre (sic !) semblent seuls
convenir au cacaoyer. Il est vrai que l'île de
Madagascar est immense et qu'il y a, en
particulier dans le centre, une grande
étendue disponible.
Le district qui entoure Tamatave, semble
être la meilleure région à cacao de Madagas-
car.
Si nous passons maintenant sur le Conti-
nent africain, nous retrouvons le cacao dans
la Guinée française sur la côte d'Or, la côte
d'Ivoire, au Calabar ; mais il y est mal pré-
paré actuellement. Je crois que la culture y
est entre les mains des indigènes qui le ven-
dent aux Européens chargés de le préparer
convenablement. Les rapports s'accordent à
reconnaître que toutes ces régions sont favo-
rables à la culture du cacao, et si l'on consi-
dère l'absence de soins intelligents, les
résultats obtenus jusqu'ici doivent être con-
sidérés comme très satisfaisants.
Au Congo belge où le cacao n'a été intro-
duit qu'en 1884 et réellement planté en
grand qu'en 1887-88, M. WAUTERS estimait
qu'en 1893, il y avait 125.000 arbresen végé-
tation. Les indigènes semblent aussi le cul-
tiver, sous la direction de leurs chefs.
(2)Voyez JUMELLE, Le Cacaoyer. P. 189.
{ ; ,' - ,., - -- - -
A Fernando-PÓ, qui est au nord de San-
Thomé et à la petite Ile du Prince, située
entre les deux, on dônne aussi beaucoup
d'attention au cacao, et cette industrie es: en
train d'y prendre une réelle importance. Le
climat est très favorable. A présent les plan-
tations se trouvent surtout le long de la côte,
par suite de l'absence de moyens de commu-
nication avec le centre ; mais on espère, en
particulier à Fernando-Pô, que bientôt l'in-
térieur sera accessible aussi et qu'on aura
des facilités pour le transport des produits
vers la côte.
Si nous considérons ensuite les îles situées
au large de la côte orientale, nous voyons
d'abord les Seychelles, qui vont de l'avant,
lentement, mais d'une façon très nette ; tou-
tefois, l'exportation de cacao des Seychelles
n'est vraisemblablement pas appelée à de-
venir jamais bien, importante
A la Réunion, la culture du cacao peut
être considérée comme disparue, car tandis
qu'en 1884 la récolte y atteignait 4.000 kilos,
de 1889 à 1900, elle a été si faible que les
statistiques ne l'ont seulement pas .enregis-
trée ; et les chocolatiers locaux se plaignent
de ne pouvoir trouver assez de cacao brut
pour alimenter leur fabrication. Le cacaode
la Réunion était fort renommé vers 1827, le
climat y est donc certainement favorable au
cacaoyer (1).
On reçoit de temps en temps du cacao de
Vile Maurice, mais jusqu'à présent il semble
que la culture de la canne à sucre y ait acca-
parétoute l'attention des cultivateurs, et que
le cacao ait encore à faire pour prendre une
place de quelque importance.
paraison deplus; les statistiques de diffïrentessources
ne concordent, pour ainsi dire, jamais et lorsqu'on
rencontre une occasion de les contrôler les unes par
les autres, il est sage d'en profiter.
A un moment donné, les récoltes de San-Tbomé
n'étaient enregistrées qu'en tonnes; aujourd'hui, sur
le marché de Lisbonne, c'est la statistique en sacs
qui est la plus usitée. Le sac de cacao de San-Thomé
vaut environ 5o kg., soit 1 cwt. ; 20 font la tonne. —
Ne pas confondre avec le sac de cacao de Trinidad,
plus lourd puisqu'il n'y en a que 15 à la tonne.
(1) M. A. DE VII.LÈLE, notre savant confrère de
Saint-Louis, ne refusera probablement pas d'expli-
quer aux lecteurs dl « J. d'A. T. » pourquoi -la cul-
ture du cacao a été abandonnée, à :a Réunion.
N. DE LA RKD.
1
, C'est surtout Madagascar qui peùt dàns
l'avenir, devenir un grand centre producteur;
Avec le Cameroun, cette île mérite; de tous
les pays nouveaux d'Afrique, le plus d'atten-
tion. S'il n'y avait pas eu de guerre, Mada-
gascar exporterait, sans aucun doute, déjà des •
quantités considérables.
Les premières semences ont été introduites-
à Madagascar de la Réunion ; en 1883, on
estimait qu'il y avait environ 6.000 pieds de
plantés; tous, près de la côte. Mais la guerre
étant survenue, le développement de la nou-
velle culture se trouva ralenti, et en 1888
(cinq ans plus tard), on ne trouvait encore que
15.ooo pieds (2); depuis, j'ai entendu dire
qu'on avait planté plus de 20 propriétés.
Toutefois, le climat de cette île semble, par
certains indices, être à l'extrême limite de
la zone favorable : la chute des pluies est
trop incertaine dans le nord et dans le sud,
et trop faible sur la côte ouest (la plus rap-
prochée du continent africain) ; si bien que
la côte Est et le centre (sic !) semblent seuls
convenir au cacaoyer. Il est vrai que l'île de
Madagascar est immense et qu'il y a, en
particulier dans le centre, une grande
étendue disponible.
Le district qui entoure Tamatave, semble
être la meilleure région à cacao de Madagas-
car.
Si nous passons maintenant sur le Conti-
nent africain, nous retrouvons le cacao dans
la Guinée française sur la côte d'Or, la côte
d'Ivoire, au Calabar ; mais il y est mal pré-
paré actuellement. Je crois que la culture y
est entre les mains des indigènes qui le ven-
dent aux Européens chargés de le préparer
convenablement. Les rapports s'accordent à
reconnaître que toutes ces régions sont favo-
rables à la culture du cacao, et si l'on consi-
dère l'absence de soins intelligents, les
résultats obtenus jusqu'ici doivent être con-
sidérés comme très satisfaisants.
Au Congo belge où le cacao n'a été intro-
duit qu'en 1884 et réellement planté en
grand qu'en 1887-88, M. WAUTERS estimait
qu'en 1893, il y avait 125.000 arbresen végé-
tation. Les indigènes semblent aussi le cul-
tiver, sous la direction de leurs chefs.
(2)Voyez JUMELLE, Le Cacaoyer. P. 189.
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