Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 novembre 1902 30 novembre 1902
Description : 1902/11/30 (A2,N17). 1902/11/30 (A2,N17).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776693
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières321
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 339
- .......... Page(s) .......... 341
- .......... Page(s) .......... 341
- .......... Page(s) .......... 342
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 344
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 346
- .......... Page(s) .......... 347
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- .......... Page(s) .......... 348
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- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 352
- .......... Page(s) .......... 352
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 249-267 sur papier bleu
- FIGURES
334 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N°I7 — Nov. Ig02
tantôt dans un sen^, tantôt dans l'autre ; le
liquide ne tarde pas à augmenter sensible-
ment de densité et devient presque jaune.
Un processus de coagulation paraît alors
s'établir dans la masse ; il se continue, et le
gambir prend à peu près une consistance de
graisse figée. Le produit est ensuite coupé en
cube et séché sur des bâtis disposés à cet
effet.
Le gambier préparé de la façon que nous
venons de décrire, est présenté dans le com-
merce sous le nom de Gambier en blocs. Si la
cuisson des feuilles et de la décoction n'a
pas été poursuivie assez longtemps, le pro-
duit obtenu ne se dessèche jamais complète-
ment, et il constitue une qualité inférieure
qui est exportée en caisses ou en tonneaux.
Enfin, on prépare aussi, à l'usage des Chi-
nois qui mastiquent le gambier, une qualité
supérieure additionnée de farine de riz et
parfois même de sucre ; ce mélange lui donne
un goût plus agréable que celui du gambir
exporté en Europe. On trouve cette sorte
dans tous les magasins chinois de la pénin-
sule malaise et de l'archipel, soit sous forme
degaufres oudedisques ronds, grandscomme
une pièce de monnaie d'un penny, soit sous
forme de blocs ou bien encore de petits bâ-
tons rectangulaires.
La constitution délicate des semences est
une grande difficulté à l'extension de la cul-
ture du gambier. Les graines sont presque
aussi fines que celles des orchidées, il paraît
qu'elles perdent leur pouvoir germinatif au
bout de quelques jours, en vingt-quatre
heures même, d'après les données de M. RID-
LEY, directeur du Jardin botanique de Sin°
gapore. Même de jeunes sujets plantés en
pots mûrissent très difficilement; habituelle-
ment, ils meurent en peu de temps.
PARTIE COÏÏHERCMLE
Le Marché du Caoutchouc
Par MM. HECHT FRÈRES & Cie.
Para fin. — Le caoutchouc Para a subi ce
mois-ci des fluctuations vives et variées,
sous l'influence de diverses causes dont les
principales sont d'un côté la situation trou-
blée de la frontière bolivienne et brésilienne
où la Bolivie envoie, d'après les der-
nières nouvelles, un corps de troupes de
2.000 hommes, et d'autre part les rachats
pressants d'un découvert en Europe.
Dans la premit- ^moitié du mois, les cours
se sont élevés brusquement jusqu'à fr. 9,75
pour vieille marchandise, et 9,5o pour mar-
chandise fraîche disponible ou à livrer du
Haut-Amazône. La Fine du Bas-Amazône a
atteint un moment fr. 9,00 et même touché
9,10.
Depuis le 1 5 novembre le marché s'est un
peu calmé et tassé, et nous cotons aujour-
d'hui 9,50 pour vieille marchandise, 9,15
pour marchandise fraîche ou à livrer du Haut-
Amazone, et 8,65 pour Fine Bas-Amazône.
Les sortes intermédiaires du Para sont
demeurées très chères et rares. Le Sernamby
de Manos vaut de 7,60 à 7,75, le Sernamby
Cameta s'est élevé jusqu'à 6,10 et y estresté,
et le Sernamby du Para se tient à 5,75.
Les Caoutchouc du Pérou sont également
très fermes, car l'on parle d'une notable di-
minution de la récolte de ces sortes cette
année. Les Balls valent 7,30 à 7,40, et les
Slabs 6,25.
Les recettes au Para au 22 novembre
sont de 2.000 tonnes. Celles de novembre
1901, étaient de 2.974 tonnes ; la diminution
pour le mois courant sera donc, à la même
date. certainement assez importante. Les
arrivages au Para pour octobre 1902 ont été
de 2270tonnes; contre 2635 en octobre 1901.
La diminution (comparé à la recette 1901-
1902) pour les quatre mois de la récolte
1902-1903 était, au 3 1 octobre de 573 tonnes.
Les statistiques générales donnent, en
tantôt dans un sen^, tantôt dans l'autre ; le
liquide ne tarde pas à augmenter sensible-
ment de densité et devient presque jaune.
Un processus de coagulation paraît alors
s'établir dans la masse ; il se continue, et le
gambir prend à peu près une consistance de
graisse figée. Le produit est ensuite coupé en
cube et séché sur des bâtis disposés à cet
effet.
Le gambier préparé de la façon que nous
venons de décrire, est présenté dans le com-
merce sous le nom de Gambier en blocs. Si la
cuisson des feuilles et de la décoction n'a
pas été poursuivie assez longtemps, le pro-
duit obtenu ne se dessèche jamais complète-
ment, et il constitue une qualité inférieure
qui est exportée en caisses ou en tonneaux.
Enfin, on prépare aussi, à l'usage des Chi-
nois qui mastiquent le gambier, une qualité
supérieure additionnée de farine de riz et
parfois même de sucre ; ce mélange lui donne
un goût plus agréable que celui du gambir
exporté en Europe. On trouve cette sorte
dans tous les magasins chinois de la pénin-
sule malaise et de l'archipel, soit sous forme
degaufres oudedisques ronds, grandscomme
une pièce de monnaie d'un penny, soit sous
forme de blocs ou bien encore de petits bâ-
tons rectangulaires.
La constitution délicate des semences est
une grande difficulté à l'extension de la cul-
ture du gambier. Les graines sont presque
aussi fines que celles des orchidées, il paraît
qu'elles perdent leur pouvoir germinatif au
bout de quelques jours, en vingt-quatre
heures même, d'après les données de M. RID-
LEY, directeur du Jardin botanique de Sin°
gapore. Même de jeunes sujets plantés en
pots mûrissent très difficilement; habituelle-
ment, ils meurent en peu de temps.
PARTIE COÏÏHERCMLE
Le Marché du Caoutchouc
Par MM. HECHT FRÈRES & Cie.
Para fin. — Le caoutchouc Para a subi ce
mois-ci des fluctuations vives et variées,
sous l'influence de diverses causes dont les
principales sont d'un côté la situation trou-
blée de la frontière bolivienne et brésilienne
où la Bolivie envoie, d'après les der-
nières nouvelles, un corps de troupes de
2.000 hommes, et d'autre part les rachats
pressants d'un découvert en Europe.
Dans la premit- ^moitié du mois, les cours
se sont élevés brusquement jusqu'à fr. 9,75
pour vieille marchandise, et 9,5o pour mar-
chandise fraîche disponible ou à livrer du
Haut-Amazône. La Fine du Bas-Amazône a
atteint un moment fr. 9,00 et même touché
9,10.
Depuis le 1 5 novembre le marché s'est un
peu calmé et tassé, et nous cotons aujour-
d'hui 9,50 pour vieille marchandise, 9,15
pour marchandise fraîche ou à livrer du Haut-
Amazone, et 8,65 pour Fine Bas-Amazône.
Les sortes intermédiaires du Para sont
demeurées très chères et rares. Le Sernamby
de Manos vaut de 7,60 à 7,75, le Sernamby
Cameta s'est élevé jusqu'à 6,10 et y estresté,
et le Sernamby du Para se tient à 5,75.
Les Caoutchouc du Pérou sont également
très fermes, car l'on parle d'une notable di-
minution de la récolte de ces sortes cette
année. Les Balls valent 7,30 à 7,40, et les
Slabs 6,25.
Les recettes au Para au 22 novembre
sont de 2.000 tonnes. Celles de novembre
1901, étaient de 2.974 tonnes ; la diminution
pour le mois courant sera donc, à la même
date. certainement assez importante. Les
arrivages au Para pour octobre 1902 ont été
de 2270tonnes; contre 2635 en octobre 1901.
La diminution (comparé à la recette 1901-
1902) pour les quatre mois de la récolte
1902-1903 était, au 3 1 octobre de 573 tonnes.
Les statistiques générales donnent, en
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