Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1902 30 novembre 1902
Description : 1902/11/30 (A2,N17). 1902/11/30 (A2,N17).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776693
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières321
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 339
- .......... Page(s) .......... 341
- .......... Page(s) .......... 341
- .......... Page(s) .......... 342
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 344
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 346
- .......... Page(s) .......... 347
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- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 350
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- .......... Page(s) .......... 352
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- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 249-267 sur papier bleu
- FIGURES
N° 17 — Nov. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 331
hectare sur le sol, les plantes étant conser-
vées. On pourra, avant de replanter en bana-
niers, faire subir le traitement d'extinction.
Le sulfure de carbone, très volatil doit
être manié avec précaution et en l'absence de
tout foyer de chaleur lumineuse. Pour empê-
cher une évaporation trop rapide, chaque
fois qu'on retire le pal, on doit tasser le sol
d'un coup de talon.
La maladie a déjà sévi aillleurs qu'en
Egypte, à Trinidad par exemple; de même
(v. « Agricultural News », du 5 juillet (902),
aux Fidji, au New South Wales, au Queens-
land. En résumé, tout planteur de bananes
fera sagement d'y veiller et de se tenir sur
ses gardes.
L'Opunta inerme
Valeur fourragère. — Exigences. — Culture.
D'après MM. CH. RIVIÈRE et H. LECQ.
L'abonné espagnol dont nous avons exposé les
doléances à la p. 146 de notre n° 5 (nov. igoi),
nous écrit que, de guerre lasse et dans l'impossi-
bilité de trouver une légumineuse fourragère con-
venant aux conditions climatériques du pays, il
se décide à essayer l'Opuntia inerme mentionné
dans les nos 12 et 13 du « J. d'A. T. » (juin et juil-
let 1902). Il nous demande de compléter les ren-
seignements très sommaires que nous avons don-
nés dans les deux cahiers précisés; il désire savoir
comment on cultive l'Opuntia inerme et s'il existe
vraiment quelque pays où cette culture ait acquis
une grande importance en tant que fourrage.
Nout ne saurions mieux répondre qu'en citant
le Manuel pratique de l'Agriculteur algérien,
de MM. CH. RIVIÈRE et H. LECQ, qui est toujours
la source de renseignements la plus sûre dès qu'il
s'agit d'une culture pratiquée ou seulement tentée
dans le Nord africain (1). Nous n'avons supprimé
que l'analyse de M. FÉGUEux, fort intéressante mais
qui nous aurait fait dépasser la place disponible.
Le chapitre, quoique rédigé pour la région médi-
terranéenne, sera lu avec profit par tous les culti-
vateurs établis dans des pays tropicaux secs. Si
notre correspondant d'Espagne ou tel autre de
nos lecteurs ne sont pas satisfaits par les explica-
tions présentées, ils n'ont qu'à préciser leurs ques-
tions; le « J. d'A. T. » compte dans des contrées
variées, un certain nombre de collaborateurs amis
parfaitement familiarisés avec la question de
i'Opuntia inerme et des Opuntias en général. Sans
les énumérer tous, bornons-nous à rappeler que
(1) Beau volume, grand in-8% de 1.150 pp., av. fil
gures. Challamel éditeur. Paris, 1900. Prix: 12 francs,
port en sus. — Nos abonnés peuvent nous le com-
mander directement. Ce traité comprend une étude
critique, très serrée, des innombrables plantes utiles
tropicales dont on a, à divers moments, préconisé la
culture en Algérie; à ce titre il rendra des services
même aux colons établis bien plus au sud.
M. CH. RIVIÈRE est l'auteur de la note sur l'Opun-
tia inerme insérée dans notre ne i3, et* que
M. P. BOURDE, qui a été en dernier lieu sécrétaue
général à Madagascar, est parmi nos lecteurs régu-
liers.
N. DE LA Rb.
*
« Figuier de Barbarie, Opuntia Ficus in-
dica: Grande cactée de l'Amérique centrale,
mais remontant vers le Nord sur les plateaux ,
du Mexique et jusque dans la Floride. Son
aire de végétation est très étendue, puisque
cette plante se rencontre à l'état subspon-
tané au Cap, en Australie, dans le bassin
méditerranéen et notamment en Algérie et
en Tunisie.
« Cette plante, presque arborescente, atteint
plusieurs mètres de hauteur et, quelquefois,
un gros diamètre à sa base qui présente sou-
vent un tronc unique et court, ne tardantpas
à se ramifier fortement.
« Ces ramifications sont composées d'ar-
ticles ou raquettes, organes crassulants, suc-
culents, de forme comprimée et aplatie, qui,
au point de vuè de l'alimentation du bétail,
offrent un grand intérêt.
Ces raquettes sont épineuses; mais il y a
une variété inerme ou presque inerme, em-
ployée depuis longtemps pour la nourriture
des animaux, dans l'été principalement,
quand l'alimentation verte vient à manquer,
ou dans les années pauvres en fourrages.
« On reproche à la raquette sa pauvreté en
matières nutritives; cependant sa composi-
tion chimique se rapproche sensiblement de
hectare sur le sol, les plantes étant conser-
vées. On pourra, avant de replanter en bana-
niers, faire subir le traitement d'extinction.
Le sulfure de carbone, très volatil doit
être manié avec précaution et en l'absence de
tout foyer de chaleur lumineuse. Pour empê-
cher une évaporation trop rapide, chaque
fois qu'on retire le pal, on doit tasser le sol
d'un coup de talon.
La maladie a déjà sévi aillleurs qu'en
Egypte, à Trinidad par exemple; de même
(v. « Agricultural News », du 5 juillet (902),
aux Fidji, au New South Wales, au Queens-
land. En résumé, tout planteur de bananes
fera sagement d'y veiller et de se tenir sur
ses gardes.
L'Opunta inerme
Valeur fourragère. — Exigences. — Culture.
D'après MM. CH. RIVIÈRE et H. LECQ.
L'abonné espagnol dont nous avons exposé les
doléances à la p. 146 de notre n° 5 (nov. igoi),
nous écrit que, de guerre lasse et dans l'impossi-
bilité de trouver une légumineuse fourragère con-
venant aux conditions climatériques du pays, il
se décide à essayer l'Opuntia inerme mentionné
dans les nos 12 et 13 du « J. d'A. T. » (juin et juil-
let 1902). Il nous demande de compléter les ren-
seignements très sommaires que nous avons don-
nés dans les deux cahiers précisés; il désire savoir
comment on cultive l'Opuntia inerme et s'il existe
vraiment quelque pays où cette culture ait acquis
une grande importance en tant que fourrage.
Nout ne saurions mieux répondre qu'en citant
le Manuel pratique de l'Agriculteur algérien,
de MM. CH. RIVIÈRE et H. LECQ, qui est toujours
la source de renseignements la plus sûre dès qu'il
s'agit d'une culture pratiquée ou seulement tentée
dans le Nord africain (1). Nous n'avons supprimé
que l'analyse de M. FÉGUEux, fort intéressante mais
qui nous aurait fait dépasser la place disponible.
Le chapitre, quoique rédigé pour la région médi-
terranéenne, sera lu avec profit par tous les culti-
vateurs établis dans des pays tropicaux secs. Si
notre correspondant d'Espagne ou tel autre de
nos lecteurs ne sont pas satisfaits par les explica-
tions présentées, ils n'ont qu'à préciser leurs ques-
tions; le « J. d'A. T. » compte dans des contrées
variées, un certain nombre de collaborateurs amis
parfaitement familiarisés avec la question de
i'Opuntia inerme et des Opuntias en général. Sans
les énumérer tous, bornons-nous à rappeler que
(1) Beau volume, grand in-8% de 1.150 pp., av. fil
gures. Challamel éditeur. Paris, 1900. Prix: 12 francs,
port en sus. — Nos abonnés peuvent nous le com-
mander directement. Ce traité comprend une étude
critique, très serrée, des innombrables plantes utiles
tropicales dont on a, à divers moments, préconisé la
culture en Algérie; à ce titre il rendra des services
même aux colons établis bien plus au sud.
M. CH. RIVIÈRE est l'auteur de la note sur l'Opun-
tia inerme insérée dans notre ne i3, et* que
M. P. BOURDE, qui a été en dernier lieu sécrétaue
général à Madagascar, est parmi nos lecteurs régu-
liers.
N. DE LA Rb.
*
« Figuier de Barbarie, Opuntia Ficus in-
dica: Grande cactée de l'Amérique centrale,
mais remontant vers le Nord sur les plateaux ,
du Mexique et jusque dans la Floride. Son
aire de végétation est très étendue, puisque
cette plante se rencontre à l'état subspon-
tané au Cap, en Australie, dans le bassin
méditerranéen et notamment en Algérie et
en Tunisie.
« Cette plante, presque arborescente, atteint
plusieurs mètres de hauteur et, quelquefois,
un gros diamètre à sa base qui présente sou-
vent un tronc unique et court, ne tardantpas
à se ramifier fortement.
« Ces ramifications sont composées d'ar-
ticles ou raquettes, organes crassulants, suc-
culents, de forme comprimée et aplatie, qui,
au point de vuè de l'alimentation du bétail,
offrent un grand intérêt.
Ces raquettes sont épineuses; mais il y a
une variété inerme ou presque inerme, em-
ployée depuis longtemps pour la nourriture
des animaux, dans l'été principalement,
quand l'alimentation verte vient à manquer,
ou dans les années pauvres en fourrages.
« On reproche à la raquette sa pauvreté en
matières nutritives; cependant sa composi-
tion chimique se rapproche sensiblement de
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