Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1902 31 octobre 1902
Description : 1902/10/31 (A2,N16). 1902/10/31 (A2,N16).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377668p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières289
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 319
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- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 233-248 sur papier bleu
- FIGURES
294 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 16— OCT. 1902
Rappelons néanmoins que tous ces essais
laissent de côté, et bien à tort, un mode
d'utilisation du riz qui, avec un peu d'habi-
leté commerciale et de faibles capitaux, serait
susceptible, lui aussi, de créer aux riz, même
inférieurs, un débouché appréciable. Je veux
parler de la fabrication des pâtes alimen-
taires, telles que les Extrême-Orientaux les
préparent depuis un temps immémorial. Ici,
les essais ne sont plus à faire, et le résultat,
tel qu'il est obtenu, est assez satisfaisant
pour que des millions d'êtres humains trou-
vent dans les « vermicelles de riz » un élé-
"ment important de leur nourriture. Peut-
être les occidentaux comprendront-ils à leur
tour le parti qu'ils pourraient tirer de cette
industrie, qu'ils se bornent, pour le mo-
ment, à ignorer.
H. NEUVILLE.
Moissonneuses pour Canne à sucre
La récolte au coutelas. — Appareils mécaniques : HERBERT PAUL, J. A. SMITH, J. A. EDWARDS, S. B. L. FALDT.
Par F. MAIN.
Jusqu'à présent, la récolte de la canne
s'est toujours faite à la main, tige par tige,
au moyen d'une sorte de sabre d'abatis, à
forte lame, solidement enmanchée dans un
manche assez court. Les figures ci-contre
représentent quelques uns de ces instru-
ments dont la forme varie selon le pays.
FIG. 20.
Couteaux à canne.
(B, forme de la Lousiane; C, forme de Cuba)
Ce mode de récolte étant, en raison même
de l'instrument employé, assez lent et par
conséquent coûteux, on a songé depuis
longtemps à le remplacer par un procédé
mécanique.
Il ne faut pas cependant que le mot
« moissonneuse » évoque l'idée d'une de
ces machines assez complexes usitées pour
d'autres plantes, et, en particulier pour le
maïs; cette dernière graminée n'a, en effet,
aucun rapport avec la canne à sucre au
point de vue de la facilité de la récolte.
Outre que dans les régions où la.moison-
neuse à maïs est employée, les plantes sont
en lignes espacées de o m. 75 à i m., la tige
est verte et tendre à la maturité; avec la
canne, au contraire, on se trouve en pré-
sence d'une tige ligneuse, très dure. Les
différents appareils construits et proposés
jusqu'à présent sont donc tous des outils
portatifs, d'un faible poids, et agissant sur
une seule tige à la fois, au moyen d'une scie,
d'un disque ou d'un couteau, mus mécani-
quement.
Le premier dont nous parlerons est abso-
lument portatif; c'est celui de M. HERBERT
PAUL, expérimenté au Queensland et dont
la construction se fait aux Etats- Unis.
Il se compose de deux parties: l'outil cou-
peur proprement dit, et l'appareil produc-
teur de force motrice. Ici, c'est l'air com-
primé qui est employé : Après quelques
essais, notamment celui d'un couteau denté
et celui d'une scie circulaire, l'inventeur
s'en tint au couteau simple, animé d'un
mouvement alternatif. En effet, dans les
deux premiers cas, la force nécessaire pour
maintenir l'outil; contre le tige à couper
était beaucou p trop considérable, ainsi que
la puissance exigée pour imprimer le mou-
vement à l'outil enfin, l'affûtage des dents des
scies était trop fréquent, les scies s'émous-
sant rapidement au contact de la terre.
La vitesse du couteau ordinaire adopté
est de 5oo à 1.000 coups par minute; à cette
allure, il faut deux secondes pour couper
Rappelons néanmoins que tous ces essais
laissent de côté, et bien à tort, un mode
d'utilisation du riz qui, avec un peu d'habi-
leté commerciale et de faibles capitaux, serait
susceptible, lui aussi, de créer aux riz, même
inférieurs, un débouché appréciable. Je veux
parler de la fabrication des pâtes alimen-
taires, telles que les Extrême-Orientaux les
préparent depuis un temps immémorial. Ici,
les essais ne sont plus à faire, et le résultat,
tel qu'il est obtenu, est assez satisfaisant
pour que des millions d'êtres humains trou-
vent dans les « vermicelles de riz » un élé-
"ment important de leur nourriture. Peut-
être les occidentaux comprendront-ils à leur
tour le parti qu'ils pourraient tirer de cette
industrie, qu'ils se bornent, pour le mo-
ment, à ignorer.
H. NEUVILLE.
Moissonneuses pour Canne à sucre
La récolte au coutelas. — Appareils mécaniques : HERBERT PAUL, J. A. SMITH, J. A. EDWARDS, S. B. L. FALDT.
Par F. MAIN.
Jusqu'à présent, la récolte de la canne
s'est toujours faite à la main, tige par tige,
au moyen d'une sorte de sabre d'abatis, à
forte lame, solidement enmanchée dans un
manche assez court. Les figures ci-contre
représentent quelques uns de ces instru-
ments dont la forme varie selon le pays.
FIG. 20.
Couteaux à canne.
(B, forme de la Lousiane; C, forme de Cuba)
Ce mode de récolte étant, en raison même
de l'instrument employé, assez lent et par
conséquent coûteux, on a songé depuis
longtemps à le remplacer par un procédé
mécanique.
Il ne faut pas cependant que le mot
« moissonneuse » évoque l'idée d'une de
ces machines assez complexes usitées pour
d'autres plantes, et, en particulier pour le
maïs; cette dernière graminée n'a, en effet,
aucun rapport avec la canne à sucre au
point de vue de la facilité de la récolte.
Outre que dans les régions où la.moison-
neuse à maïs est employée, les plantes sont
en lignes espacées de o m. 75 à i m., la tige
est verte et tendre à la maturité; avec la
canne, au contraire, on se trouve en pré-
sence d'une tige ligneuse, très dure. Les
différents appareils construits et proposés
jusqu'à présent sont donc tous des outils
portatifs, d'un faible poids, et agissant sur
une seule tige à la fois, au moyen d'une scie,
d'un disque ou d'un couteau, mus mécani-
quement.
Le premier dont nous parlerons est abso-
lument portatif; c'est celui de M. HERBERT
PAUL, expérimenté au Queensland et dont
la construction se fait aux Etats- Unis.
Il se compose de deux parties: l'outil cou-
peur proprement dit, et l'appareil produc-
teur de force motrice. Ici, c'est l'air com-
primé qui est employé : Après quelques
essais, notamment celui d'un couteau denté
et celui d'une scie circulaire, l'inventeur
s'en tint au couteau simple, animé d'un
mouvement alternatif. En effet, dans les
deux premiers cas, la force nécessaire pour
maintenir l'outil; contre le tige à couper
était beaucou p trop considérable, ainsi que
la puissance exigée pour imprimer le mou-
vement à l'outil enfin, l'affûtage des dents des
scies était trop fréquent, les scies s'émous-
sant rapidement au contact de la terre.
La vitesse du couteau ordinaire adopté
est de 5oo à 1.000 coups par minute; à cette
allure, il faut deux secondes pour couper
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