Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 septembre 1902 30 septembre 1902
Description : 1902/09/30 (A2,N15). 1902/09/30 (A2,N15).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776678
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières257
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 279
- .......... Page(s) .......... 280
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 283
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 288
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, 210-232 sur papier bleu
262 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N°I5 SEPT. 1902
tions n'ont pas été'en faveur du Fourcroya;
mais peut être l'aspect des choses va-t-il
changer par l'emploi de la nouvelle machine
que BOEKEN est en train d'expérimenter à
Tanga.
Le tableau de la p. 261 sera utile également
aux personnes désireuses de se documenter
sur l'avenir du marché des fibres de corderie.
Il est emprunté à une très intéressante étude
du Dr HINDORFF, de Cologne, publiée dans le
« Tropenpflanzer » de 1901. L'auteur était
encore tout dernièrement à la tête de l'une
des principales entreprises citées; il a été
obligé de céder la place, en grande partie
parce que les actionnaires le rendaient res-
ponsable de la trop large part faite au Four-
croya.
La Pomme de terre en Nouvelle=Calédonie
Par M. PENNEL
Dans le no 8 de ce Journal (p. 64), nous avons
été amené à poser une question concernant la cul-
ture de la pomme de terre en Nouvelle-Calédonie.
M. H. LEGRA.s, directeur du « Bulletin du Com-
merce » de Nouméa, nous communique en guise
de réponse la note suivante quia été publiée dans
les nos du 18 et 25 mai igoi de ce périodique et
qui est due à la plume de M. PENNEL, comman-
dant du Pénitencier de Bourail.
Les nécessités de la mise en pages nous ont
obligé à en retrancher le décompte détaillé des
dépenses et à ne donner que le résultat :
Il semble admis en principe, en Calédo-
nie, que les pommes de terre nécessaires à
nos besoins doivent provenir d'Australie. Il
n'en est rien et je suis heureux d'annoncer
que certains terrains de vallée de notre colo-
nie conviennent admirablement à la culture
de la pomme de terre.
La qualité des tubercules récoltés ici est
de beaucoup supérieure aux affreuses grosses
pommes de terre que l'Australie nous envoie
parfois et dont on se contente faute de
mieux,
Beaucoup de colons et de concession-
naires de Bourail se livrent à cette culture
qui est suffisamment rémunératrice et qui se
répand davantage chaque année.
Il y a quelques années, la récolte de
pommes de terre se chiffrait à Bourail par
sacs. C'est par tonnes que l'on compte au-
jourd'hui.
Je crois donc faire œuvre utile en fournis-
sant quelques renseignements sur cette inté-
ressante culture des pommes de terre:
Le terrain destiné à recevoir les plants
demande à être préparé avec soin. Mettre,
s'il est possible, de l'engrais fumier de
cheval, bœuf, etc.
L'espace entre les rangs doit être de o m. 80
et celui entre les pieds dans ce même rang,
de o m. 60 à o m. 65.
Si le terrain présente une certaine décli-
vité, les deux opérations successives de
chaussage, qui se pratiquent à un mois d'in-
tervalle, devront être faites dans le sens de la
pente. Il convient, en effet, de faciliter le
plus possible l'écoulementdes eaux de pluie,
car il faut éviter l'humidité prolongée du
terrain.
Au moment de la plantation, on fait des
trous de o m. 25 de profondeur et on fait
glisser au fond du trou un peu de terre bien
meuble qui servira de lit aux plants de pommes
de terre ; on aura soin de mettre les germes
des plants en dessus ; ces plants seront en-
suite recouverts de terre.
La récolte a lieu trois mois après la plan-
tation; quand le temps n'a pas été favorable,
il faut attendre 15 jours de plus; mais en
moyenne il faut tabler sur 90 à 100 jours au
plus. On peut, il est vrai, si l'on désire faire
de la primeur, vendre dès le 2e mois des
pommes de terre petites, fort recherchées
d'ailleurs par les gourmets ; le produit est
payé deux ou trois fois plus cher que les
pommes de terre arrivées au dernier degré
de leur croissance ; le planteur y trouve
donc son compte et il est bon, à mon avis,
de prévoir ce détail.
Ces jeunes pommes de terre doivent être
consommées de suite ; elles ne seconservent
tions n'ont pas été'en faveur du Fourcroya;
mais peut être l'aspect des choses va-t-il
changer par l'emploi de la nouvelle machine
que BOEKEN est en train d'expérimenter à
Tanga.
Le tableau de la p. 261 sera utile également
aux personnes désireuses de se documenter
sur l'avenir du marché des fibres de corderie.
Il est emprunté à une très intéressante étude
du Dr HINDORFF, de Cologne, publiée dans le
« Tropenpflanzer » de 1901. L'auteur était
encore tout dernièrement à la tête de l'une
des principales entreprises citées; il a été
obligé de céder la place, en grande partie
parce que les actionnaires le rendaient res-
ponsable de la trop large part faite au Four-
croya.
La Pomme de terre en Nouvelle=Calédonie
Par M. PENNEL
Dans le no 8 de ce Journal (p. 64), nous avons
été amené à poser une question concernant la cul-
ture de la pomme de terre en Nouvelle-Calédonie.
M. H. LEGRA.s, directeur du « Bulletin du Com-
merce » de Nouméa, nous communique en guise
de réponse la note suivante quia été publiée dans
les nos du 18 et 25 mai igoi de ce périodique et
qui est due à la plume de M. PENNEL, comman-
dant du Pénitencier de Bourail.
Les nécessités de la mise en pages nous ont
obligé à en retrancher le décompte détaillé des
dépenses et à ne donner que le résultat :
Il semble admis en principe, en Calédo-
nie, que les pommes de terre nécessaires à
nos besoins doivent provenir d'Australie. Il
n'en est rien et je suis heureux d'annoncer
que certains terrains de vallée de notre colo-
nie conviennent admirablement à la culture
de la pomme de terre.
La qualité des tubercules récoltés ici est
de beaucoup supérieure aux affreuses grosses
pommes de terre que l'Australie nous envoie
parfois et dont on se contente faute de
mieux,
Beaucoup de colons et de concession-
naires de Bourail se livrent à cette culture
qui est suffisamment rémunératrice et qui se
répand davantage chaque année.
Il y a quelques années, la récolte de
pommes de terre se chiffrait à Bourail par
sacs. C'est par tonnes que l'on compte au-
jourd'hui.
Je crois donc faire œuvre utile en fournis-
sant quelques renseignements sur cette inté-
ressante culture des pommes de terre:
Le terrain destiné à recevoir les plants
demande à être préparé avec soin. Mettre,
s'il est possible, de l'engrais fumier de
cheval, bœuf, etc.
L'espace entre les rangs doit être de o m. 80
et celui entre les pieds dans ce même rang,
de o m. 60 à o m. 65.
Si le terrain présente une certaine décli-
vité, les deux opérations successives de
chaussage, qui se pratiquent à un mois d'in-
tervalle, devront être faites dans le sens de la
pente. Il convient, en effet, de faciliter le
plus possible l'écoulementdes eaux de pluie,
car il faut éviter l'humidité prolongée du
terrain.
Au moment de la plantation, on fait des
trous de o m. 25 de profondeur et on fait
glisser au fond du trou un peu de terre bien
meuble qui servira de lit aux plants de pommes
de terre ; on aura soin de mettre les germes
des plants en dessus ; ces plants seront en-
suite recouverts de terre.
La récolte a lieu trois mois après la plan-
tation; quand le temps n'a pas été favorable,
il faut attendre 15 jours de plus; mais en
moyenne il faut tabler sur 90 à 100 jours au
plus. On peut, il est vrai, si l'on désire faire
de la primeur, vendre dès le 2e mois des
pommes de terre petites, fort recherchées
d'ailleurs par les gourmets ; le produit est
payé deux ou trois fois plus cher que les
pommes de terre arrivées au dernier degré
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donc son compte et il est bon, à mon avis,
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