Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1902 31 octobre 1902
Description : 1902/10/31 (A2,N16). 1902/10/31 (A2,N16).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377668p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières289
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 233-248 sur papier bleu
- FIGURES
292 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° I6 — OCT. 1902
saisissent, le débitent, et les morceaux tom-
bent sous la machine, dans des paniers. Les
disques peuvent être placés à des distances
variables, selon l'épaisseur des tranches que
l'on veut obtenir.
La capacité de la machine est considéra-
ble. Il n'est cependant pas possible de fixer un
chiffre, car tout dépend de la qualité du
caoutchouc et de l'habileté de l'ouvrier.
Il est essentiel que les disques marchent
toujours dans l'eau, afin de faciliter leur
action et d'éviter une usure excessive de
l'acier. Pour entretenir les disques en bon
état, le constructeur fournit d'ailleurs, avec
la machine, un outil affuteur, permettant de
les aiguiser en place. La manière de procé-
der est fort simple : on fait marcher la
machine à vide et on tient l'outil contre les
disques jusqu'à ce qu'ils aient atteint le degré
voulu d'acuité.
Le poids de la machine est de 385 kg.
brut (295 kilos net). Son prix (avec affuteur
et deux disques de rechange), 49 livres
15 shillings, rendue en gare de Londres,
Hull ou Liverpool.
Le commerce d'exportation des pays caout-
choutiers éprouvait urrréel besoin d'une ma-
chine de ce genre. A preuve, ces chiffres
relevés dans le « India Rubber World » de
mars 1902 : La seule maison WITT & Co.
de Manaos (Brésil) a exporté en 190 1, plus
de 7.000.000 livres de caoutchouc, et c'est
à la main qu'il a fallu couper en deux cha-
que boule et chaque « biscuit M. Une photo-
graphie reproduite dans le même numéro,
montre la cour de la maison WITT & Co.,
remplie d'ouvriers occupés à ce travail ex-
cessivement pénible et cependant indispen-
sable"autant pour des raisons de contrôle et
de triage que pour faciliter l'emballage en
caisses.
Quiconque a eu l'occasion, de coupelidu
caoutchouc avec un canif, fût-il excellent,
se rendra compte aisément de l'extraor-
dinaire dépense de main d'œuvre que repré-
sente, dans ces conditions, le découpage de
7.000.000 kg. de marchandise. Les machines
de BARRAcLouGHconstituent donc un progrès
notable. -
Nous serions curieux de savoir si elles ont
trouvé leur application dans les pays qui
produisent du caoutchouc de Castilloa, c'est-
à-dire en particulier dans l'Amérique cen-
trale ; de même, en Afrique, pour le caout-
chouc des lianes.
Peut-être un jour ces machines, ou quel-
ques autres pareilles, rendront-elles aussi
des services dans les exploitations de caout-
chouc cultivé.
La Panification du Ri:
Par M. H. NEUVILLE.
Les dernières années du siècle passé ont
vu la culture du Riz prendre dans la Loui-
siane un essor inattendu ; les méthodes les
plus rationnelles ont été appliquées à cette
culture, et l'on s'efforce maintenant de pro-
pagerle plus possible la consommation de ce
riz, sous toutes les formes qu'il peut revêtir.
De puissants organes ont été créés dans ce
but ; leurs travaux ont été mentionnés dans
ces colonnes mêmes ( « J. d'A. T. », noS 7, 8,
9, 10). C'est ainsi que la revue « Rice Indus-
try » a été récemment amenée à aborder la
question si importante, et qui est loin d'être
nouvelle, de la panification du riz.
En principe, et aussi en-pratique, une véri-
table panification de cette céréale est impos-
sible. Cette opération suppose la présencé
d'une certaine quantité de gluten, qui donne
à la pâte son élasticité et lui permet de lever ;
or cette substance ne se trouve pas en assez
grande proportion dans la. farine de Riz
.pour en permettre la panification, aussi
est-ce par addition à des farines de froment
que M. W. A. HARRIS propose d'utiliser le
riz. Les raisons et les procédés mis en avant
par.cet auteur sont assez intéressants pour
arrêter notre attention. -
Les consommateurs, Européens aussi
saisissent, le débitent, et les morceaux tom-
bent sous la machine, dans des paniers. Les
disques peuvent être placés à des distances
variables, selon l'épaisseur des tranches que
l'on veut obtenir.
La capacité de la machine est considéra-
ble. Il n'est cependant pas possible de fixer un
chiffre, car tout dépend de la qualité du
caoutchouc et de l'habileté de l'ouvrier.
Il est essentiel que les disques marchent
toujours dans l'eau, afin de faciliter leur
action et d'éviter une usure excessive de
l'acier. Pour entretenir les disques en bon
état, le constructeur fournit d'ailleurs, avec
la machine, un outil affuteur, permettant de
les aiguiser en place. La manière de procé-
der est fort simple : on fait marcher la
machine à vide et on tient l'outil contre les
disques jusqu'à ce qu'ils aient atteint le degré
voulu d'acuité.
Le poids de la machine est de 385 kg.
brut (295 kilos net). Son prix (avec affuteur
et deux disques de rechange), 49 livres
15 shillings, rendue en gare de Londres,
Hull ou Liverpool.
Le commerce d'exportation des pays caout-
choutiers éprouvait urrréel besoin d'une ma-
chine de ce genre. A preuve, ces chiffres
relevés dans le « India Rubber World » de
mars 1902 : La seule maison WITT & Co.
de Manaos (Brésil) a exporté en 190 1, plus
de 7.000.000 livres de caoutchouc, et c'est
à la main qu'il a fallu couper en deux cha-
que boule et chaque « biscuit M. Une photo-
graphie reproduite dans le même numéro,
montre la cour de la maison WITT & Co.,
remplie d'ouvriers occupés à ce travail ex-
cessivement pénible et cependant indispen-
sable"autant pour des raisons de contrôle et
de triage que pour faciliter l'emballage en
caisses.
Quiconque a eu l'occasion, de coupelidu
caoutchouc avec un canif, fût-il excellent,
se rendra compte aisément de l'extraor-
dinaire dépense de main d'œuvre que repré-
sente, dans ces conditions, le découpage de
7.000.000 kg. de marchandise. Les machines
de BARRAcLouGHconstituent donc un progrès
notable. -
Nous serions curieux de savoir si elles ont
trouvé leur application dans les pays qui
produisent du caoutchouc de Castilloa, c'est-
à-dire en particulier dans l'Amérique cen-
trale ; de même, en Afrique, pour le caout-
chouc des lianes.
Peut-être un jour ces machines, ou quel-
ques autres pareilles, rendront-elles aussi
des services dans les exploitations de caout-
chouc cultivé.
La Panification du Ri:
Par M. H. NEUVILLE.
Les dernières années du siècle passé ont
vu la culture du Riz prendre dans la Loui-
siane un essor inattendu ; les méthodes les
plus rationnelles ont été appliquées à cette
culture, et l'on s'efforce maintenant de pro-
pagerle plus possible la consommation de ce
riz, sous toutes les formes qu'il peut revêtir.
De puissants organes ont été créés dans ce
but ; leurs travaux ont été mentionnés dans
ces colonnes mêmes ( « J. d'A. T. », noS 7, 8,
9, 10). C'est ainsi que la revue « Rice Indus-
try » a été récemment amenée à aborder la
question si importante, et qui est loin d'être
nouvelle, de la panification du riz.
En principe, et aussi en-pratique, une véri-
table panification de cette céréale est impos-
sible. Cette opération suppose la présencé
d'une certaine quantité de gluten, qui donne
à la pâte son élasticité et lui permet de lever ;
or cette substance ne se trouve pas en assez
grande proportion dans la. farine de Riz
.pour en permettre la panification, aussi
est-ce par addition à des farines de froment
que M. W. A. HARRIS propose d'utiliser le
riz. Les raisons et les procédés mis en avant
par.cet auteur sont assez intéressants pour
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Les consommateurs, Européens aussi
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