Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1902 31 octobre 1902
Description : 1902/10/31 (A2,N16). 1902/10/31 (A2,N16).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377668p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières289
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 233-248 sur papier bleu
- FIGURES
No 16 - Ocr; 1Ç02 JOURNAL D'AGRICULTURË'TROPICALE ÏÏ3
-
eurs années de service, pour se constituer
des notionsexactes sur ces chose? ; et s'il leur
faut un guide dans leurs premières études,
c'est à l'officier que ce rôle revient tout an-
turellement.
« Dans un certain nombre de postes mi-
litaires de l'Afrique occidentale française,
des officiers et des sous-officiers ont su
créer des cultures vivrières et des jardins
d'essais vraiment remarquables; de même à
Madagascar. Le jardin potager des troupes
d'artillerie à Papeete (Tahiti) est justement
réputé. Je pourraismultiplier les exemples, en
ce qui concerne les troupes coloniales fran-
çaises. Des officiers allemands ont créé de
même de très intéressantes stations agricoles
sur la côte Sud-Ouest et sur la côte Est.
« Legénéral DODDS, commandant enchefen
Indo-Chine, a récemment, dans un discours,
fait aux élèves des écoles de Hanoï, exposé
l'importance de l'agriculture coloniale.
• « Les paroles ainsi prononcées doivent
aller plus loin que la capitale de l'Indo-
Chine. Nos officiers doivent être aujour-
d'hui convaincus que Pantique maxime
« Ense et aratro » recevra une application
nouvelle aux colonies.
« Le temps est passé de la classification'
des colonies en colonies d'exploitation et
colonies de peuplement. L'hygiène a changé
ces dénominations. L'Européen peut vivre et
travailler partout, à condition de prendre
les mesures de préservation indispensables.
Rappelons nous bien, d'ailleurs, qu'au
XVIIIe siècle les blancs cultivaient la canne
à sucré à côté des noirs ; c'est une erreur de
croire qu'ils n'étaient que les surveillants, les
engagés blancs travaillaient à la sueur de
leur tront.
* « Il est très difficile, il est vrai , de pous-
ser ses essais dans la bonne voie si l'on n'est
pas documenté sur les questions qui se pré-
sentent. On risque de s'égarer sur des objets
peu sérieux, connus, jugés et condamnés. On
se décourage faute de connaître quelques
tours de main des plus simples n.
« Dans cet ordre d'idées le « Journal d'A-
griculture Tropicale), à sa place marquée dans
les bibliothèques des postes militaires. Nos
camarades, en le lisant, verront s'ouvrir de-
vant eux de nouveaux horizons. Ili èotÀpren-
dront qu'aux colonies la botanique n'est pAis
un amusement mais le fondemeîYi! mêrrve1 <4'é
tout progrès agricole. Ils apprendront à tt/n-
naître les manuels d'agriculture ÙlscepHfes
de les conseiller ; ils sauront ce qu'il 'fàùi'y
chercher et comment on le trouVé-.' 'f -■
« Un officier qui s'attacherait cotina trê
et à flire connaître, à vulgariser {.ir:i'eú'tùe
dans son poste,' aurait rêndu sér^1c'eJâllkôri
pays
« Les soldats européens désireux dè s'éta-
blir dans: une colonie, n'auraient diÜleur
qu'à s'occuper des cultures indigènes enamé-
liorant les procédés indigènes et surtout en
employant un meilleur outillage: A ce pro-
pos, je vous verrais avec plaisir nous donner
un article sur les perfectionnements suscep -
tibles d'être apportés à la culture du manbic
Afrique occidentalè.
« Les indigènes ne sont pas si foncière-
meùt paresseux qu'on se plait à le dire; un
colon qui cultivera à côté d'eux en les értv-
ployant à son service, sera bien reçu, et peu
à peu il trouvera des imitateurs.
« La colonisation militaire ne peux réussir
que par le développement des cultures indi-
gènes, les grandes exploitations de produits
riches nécessitant de gros capi taux. Les
officiers des troupes coloniales ont un champ
énorme ouvert à leur activité dans l'exploita-
tion des cultures tropicales.
( Il importe seulement d'orienter leurs
efforts dans ce sens, ils deviendront alors des
éducateurs. Dans noire siècle d'activitéà ou-
trance, il importe de travailler toujours et
constamment. L'ennui 11e vient aux colonies
que si l'on ne trouve pas à s'occuper. Les
cultures seront pour beaucoup de nos cama-
rades en pays chauds un dérivatif, et surtout
une nouvelle occasion de se rendre utiles.
« J'ai prêché d'exemple en m'abonnant à
votre Journal, je souhaite d'être suivi. »
NED NOLL.
L'Ecole nationale supérieure
d'Agriculture coloniale
Le 20 octobre a eu lieu l'inauguration so-
lennelle de l'Ecole nationale supérieure d'A
-
eurs années de service, pour se constituer
des notionsexactes sur ces chose? ; et s'il leur
faut un guide dans leurs premières études,
c'est à l'officier que ce rôle revient tout an-
turellement.
« Dans un certain nombre de postes mi-
litaires de l'Afrique occidentale française,
des officiers et des sous-officiers ont su
créer des cultures vivrières et des jardins
d'essais vraiment remarquables; de même à
Madagascar. Le jardin potager des troupes
d'artillerie à Papeete (Tahiti) est justement
réputé. Je pourraismultiplier les exemples, en
ce qui concerne les troupes coloniales fran-
çaises. Des officiers allemands ont créé de
même de très intéressantes stations agricoles
sur la côte Sud-Ouest et sur la côte Est.
« Legénéral DODDS, commandant enchefen
Indo-Chine, a récemment, dans un discours,
fait aux élèves des écoles de Hanoï, exposé
l'importance de l'agriculture coloniale.
• « Les paroles ainsi prononcées doivent
aller plus loin que la capitale de l'Indo-
Chine. Nos officiers doivent être aujour-
d'hui convaincus que Pantique maxime
« Ense et aratro » recevra une application
nouvelle aux colonies.
« Le temps est passé de la classification'
des colonies en colonies d'exploitation et
colonies de peuplement. L'hygiène a changé
ces dénominations. L'Européen peut vivre et
travailler partout, à condition de prendre
les mesures de préservation indispensables.
Rappelons nous bien, d'ailleurs, qu'au
XVIIIe siècle les blancs cultivaient la canne
à sucré à côté des noirs ; c'est une erreur de
croire qu'ils n'étaient que les surveillants, les
engagés blancs travaillaient à la sueur de
leur tront.
* « Il est très difficile, il est vrai , de pous-
ser ses essais dans la bonne voie si l'on n'est
pas documenté sur les questions qui se pré-
sentent. On risque de s'égarer sur des objets
peu sérieux, connus, jugés et condamnés. On
se décourage faute de connaître quelques
tours de main des plus simples n.
« Dans cet ordre d'idées le « Journal d'A-
griculture Tropicale), à sa place marquée dans
les bibliothèques des postes militaires. Nos
camarades, en le lisant, verront s'ouvrir de-
vant eux de nouveaux horizons. Ili èotÀpren-
dront qu'aux colonies la botanique n'est pAis
un amusement mais le fondemeîYi! mêrrve1 <4'é
tout progrès agricole. Ils apprendront à tt/n-
naître les manuels d'agriculture ÙlscepHfes
de les conseiller ; ils sauront ce qu'il 'fàùi'y
chercher et comment on le trouVé-.' 'f -■
« Un officier qui s'attacherait cotina trê
et à flire connaître, à vulgariser {.ir:i'eú'tùe
dans son poste,' aurait rêndu sér^1c'eJâllkôri
pays
« Les soldats européens désireux dè s'éta-
blir dans: une colonie, n'auraient diÜleur
qu'à s'occuper des cultures indigènes enamé-
liorant les procédés indigènes et surtout en
employant un meilleur outillage: A ce pro-
pos, je vous verrais avec plaisir nous donner
un article sur les perfectionnements suscep -
tibles d'être apportés à la culture du manbic
Afrique occidentalè.
« Les indigènes ne sont pas si foncière-
meùt paresseux qu'on se plait à le dire; un
colon qui cultivera à côté d'eux en les értv-
ployant à son service, sera bien reçu, et peu
à peu il trouvera des imitateurs.
« La colonisation militaire ne peux réussir
que par le développement des cultures indi-
gènes, les grandes exploitations de produits
riches nécessitant de gros capi taux. Les
officiers des troupes coloniales ont un champ
énorme ouvert à leur activité dans l'exploita-
tion des cultures tropicales.
( Il importe seulement d'orienter leurs
efforts dans ce sens, ils deviendront alors des
éducateurs. Dans noire siècle d'activitéà ou-
trance, il importe de travailler toujours et
constamment. L'ennui 11e vient aux colonies
que si l'on ne trouve pas à s'occuper. Les
cultures seront pour beaucoup de nos cama-
rades en pays chauds un dérivatif, et surtout
une nouvelle occasion de se rendre utiles.
« J'ai prêché d'exemple en m'abonnant à
votre Journal, je souhaite d'être suivi. »
NED NOLL.
L'Ecole nationale supérieure
d'Agriculture coloniale
Le 20 octobre a eu lieu l'inauguration so-
lennelle de l'Ecole nationale supérieure d'A
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