Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1902 31 octobre 1902
Description : 1902/10/31 (A2,N16). 1902/10/31 (A2,N16).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377668p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 319
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- .......... Page(s) .......... 320
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- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 233-248 sur papier bleu
- FIGURES
3oo JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 16 — OCT. V902
en reproduisant sans critique une opinion —
de SEMLER, je crois — annonçant des rende-
ments de 40.000, 5o.ooo et 60.000 kg.
« Je n'ai pas ces documents sous la main,
de sorte que je n'en parle que de mémoire,
et que je puis faire erreur sur les détails;
mais vous n'aurez pas de peine à retrouver
toutes les pièces du débat dans la collection
du « Bulletin Economique de l'Indo-
Chine. »
-..-,. >. , Á..I
*
* *
M. JEAN VUILLET, directeur de la station
de Koulikoro (Soudan), fit un essai sur
3 ares, du temps où il dirigeait la station
de Kati (même colonie) : il eut une récolte
se calculant à 15 tonnes de tubercules par.
hectare; mais on sait combien il est dange-
reux, pour une entreprise industrielle, de
baser ses devis d'exploitation sur des expé-
riences d'aussi petite dimension; le chiffre
à l'hectare, que l'on obtient par multiplica-
tion, n'est pas nécessairement le même
qu'on aurait observé réellement sur un
hectare, dans des conditions identiques.
*
M. JUMELLE (Cultures coloniales: Plantes
alimentaires, p. 57) donne des chiffres qui
valent la peine d'être cités :
« Les diverses estimations sur le rende-
ment d'un hectare, sont loin de concorder,
ce qui ne peut surprendre, puisqu'il s'agit
souvent de diverses variétés, dont la produc-
tion est variable.
« On prétend qu'aux Etats- Unis, en Flo-
ride, la culture du camanioc donne, pour un
hectare, de 25.000 à 420.000 kilogrammes.
En Nouvelle-Calédonie, on indique (Le co-
lon de Nouvelle-Calédonie) -42.000 kilo-
grammes, un hectare contenant six mille à
sept mille pieds, et un pied fournissant.
après dix-huit mois, 5 à 6 kilos de tuber-
cules.
« Au Brésil, on récolterait fréquemment,
pour la même surface, 100.000 kilos de ma-
nioc.
« A la Réunion, on admet 25.000 à
3o.ooo kilos.
« A Madagascar, les nombres cités va-
rient de i 5.000 à 5o.ooo kilos. D'après les
données qui paraissent les plus sérieuses
(Rapport de la commission indigène 1898),
on plante environ 20.000 boutures à l'hectare,
en sol ordinaire, et le rendement est de
14.300 kilos. Avec l'engrais, on ne met plus
que 14.500 boutures, pour la même surface,
et la récolte est de 29.000 kilos. »
*
Le chiffre le plus élevé que nous ayons
rencontré, est celui de M. G. NIEDERLEIN
(La Yuca Ó la Mandioca. San José de Costa-
Rica, 1896) : « Jusqu'à 15 kilogrammes par
pied; 180.000 kilogrammes à 3oo.ooo kilo-
grammes à l'hectare »
* *
Dans notre ca h ier * i er (no ) , nous
avons publié une note de M. POULAIN sur la
culture du manioc à Pondichéry, d'où il ré-
sulterait que dans ce pays le rendement se
maintient entre 3 à 6 tonnes à l'hectare) 3 à
4 livres de tubercules par pied; 2.5oo à
3.000 pieds à l'hectare.
*
* *
M. H. W. WILEY, chef de la section chi-
mique du Département d'Agriculture des
Etats- Unis, qui envisage plus particulière-
ment les conditions qui existent en Floride,
conclue à des rendements variant de 10 à
20 tonnes à l'hectare, pour des cultures bien
soignées et bien fumées. Nous avons publié
dans notre cahier de mai (n° 11) le chapitre
Rendement en racines, en amidon et en glu-
cose, où il soumet à une critique plutôt sévère
certaines assertions qui indiquaient pour cet
état des récoltes de-40, 5o et 60 tonnes à
l'acre, soit presque 100.000, 125.000 et
15o. 000 tonnes à l'hectare.
*
* *
De la confrontation de ces divers témoi-
gnagnes, nous déduisons que provisoire- ,
ment et jusqu'à preuve du contraire, notre
ami de Madagascar fera toujours bien de ne
pas compter sur plus de 15.oookilogrammes
de tubercules à l'hectare. Mais à 15.000, y
a-t-il avantage à s'en occuper, pour un Eu-
ropéen ?
en reproduisant sans critique une opinion —
de SEMLER, je crois — annonçant des rende-
ments de 40.000, 5o.ooo et 60.000 kg.
« Je n'ai pas ces documents sous la main,
de sorte que je n'en parle que de mémoire,
et que je puis faire erreur sur les détails;
mais vous n'aurez pas de peine à retrouver
toutes les pièces du débat dans la collection
du « Bulletin Economique de l'Indo-
Chine. »
-..-,. >. , Á..I
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M. JEAN VUILLET, directeur de la station
de Koulikoro (Soudan), fit un essai sur
3 ares, du temps où il dirigeait la station
de Kati (même colonie) : il eut une récolte
se calculant à 15 tonnes de tubercules par.
hectare; mais on sait combien il est dange-
reux, pour une entreprise industrielle, de
baser ses devis d'exploitation sur des expé-
riences d'aussi petite dimension; le chiffre
à l'hectare, que l'on obtient par multiplica-
tion, n'est pas nécessairement le même
qu'on aurait observé réellement sur un
hectare, dans des conditions identiques.
*
M. JUMELLE (Cultures coloniales: Plantes
alimentaires, p. 57) donne des chiffres qui
valent la peine d'être cités :
« Les diverses estimations sur le rende-
ment d'un hectare, sont loin de concorder,
ce qui ne peut surprendre, puisqu'il s'agit
souvent de diverses variétés, dont la produc-
tion est variable.
« On prétend qu'aux Etats- Unis, en Flo-
ride, la culture du camanioc donne, pour un
hectare, de 25.000 à 420.000 kilogrammes.
En Nouvelle-Calédonie, on indique (Le co-
lon de Nouvelle-Calédonie) -42.000 kilo-
grammes, un hectare contenant six mille à
sept mille pieds, et un pied fournissant.
après dix-huit mois, 5 à 6 kilos de tuber-
cules.
« Au Brésil, on récolterait fréquemment,
pour la même surface, 100.000 kilos de ma-
nioc.
« A la Réunion, on admet 25.000 à
3o.ooo kilos.
« A Madagascar, les nombres cités va-
rient de i 5.000 à 5o.ooo kilos. D'après les
données qui paraissent les plus sérieuses
(Rapport de la commission indigène 1898),
on plante environ 20.000 boutures à l'hectare,
en sol ordinaire, et le rendement est de
14.300 kilos. Avec l'engrais, on ne met plus
que 14.500 boutures, pour la même surface,
et la récolte est de 29.000 kilos. »
*
Le chiffre le plus élevé que nous ayons
rencontré, est celui de M. G. NIEDERLEIN
(La Yuca Ó la Mandioca. San José de Costa-
Rica, 1896) : « Jusqu'à 15 kilogrammes par
pied; 180.000 kilogrammes à 3oo.ooo kilo-
grammes à l'hectare »
* *
Dans notre ca h ier * i er (no ) , nous
avons publié une note de M. POULAIN sur la
culture du manioc à Pondichéry, d'où il ré-
sulterait que dans ce pays le rendement se
maintient entre 3 à 6 tonnes à l'hectare) 3 à
4 livres de tubercules par pied; 2.5oo à
3.000 pieds à l'hectare.
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* *
M. H. W. WILEY, chef de la section chi-
mique du Département d'Agriculture des
Etats- Unis, qui envisage plus particulière-
ment les conditions qui existent en Floride,
conclue à des rendements variant de 10 à
20 tonnes à l'hectare, pour des cultures bien
soignées et bien fumées. Nous avons publié
dans notre cahier de mai (n° 11) le chapitre
Rendement en racines, en amidon et en glu-
cose, où il soumet à une critique plutôt sévère
certaines assertions qui indiquaient pour cet
état des récoltes de-40, 5o et 60 tonnes à
l'acre, soit presque 100.000, 125.000 et
15o. 000 tonnes à l'hectare.
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De la confrontation de ces divers témoi-
gnagnes, nous déduisons que provisoire- ,
ment et jusqu'à preuve du contraire, notre
ami de Madagascar fera toujours bien de ne
pas compter sur plus de 15.oookilogrammes
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