Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 septembre 1902 30 septembre 1902
Description : 1902/09/30 (A2,N15). 1902/09/30 (A2,N15).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776678
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières257
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 279
- .......... Page(s) .......... 280
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 283
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 287
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- .......... Page(s) .......... 288
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, 210-232 sur papier bleu
268 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 15 - SEPT. JQ02
la zone littorale de cette colonie se prête peu
à la culture du bananier et que, d'autre part,
on ne peut songer à en planter en grand
dans l'Hinterland tant qu'un chemin de fer
n'aura pas relié cette région à la côte.
M. le Professeur WARBURG, qu'il n'estpoint
besoin de présenter à nos lecteurs, et M. le
Dr HINDORF, administrateur de Sociétéscolo-
niales et rédacteur en chef du nouveau
Semler, se prononcent dans le même sens :
Des essais de ce genre, disent-ils, ont déjà
été faits dans des pays beaucoup mieux si-
tués et plus avancés que les colonies alle-
mandes de l'Afrique Occidentale, notam-
ment aux Indes etàJava, et les résultats n'en
ont pas été satisfaisants. La vente des ba-
nanes sèches et de la farine de bananes n'est
d'ailleurs nullement assurée. Conclusion:
Le comité décide de differer le projet jusqu'à
ce que l'offre de la matière première et la
demande des produits aient permis de cal-
culer, d'une manière plus sûre qu'on ne sau-
rait le faire actuellement, si l'industrie visée
serait avantageuse en Afrique Occidentale
Allemande.
Le dossier du Musée Colonial de Haar-
lem. On lit dans le dernier rapport an-
nuel du Musée (f( De Indische Mercuur »
du 3 juin, et tirage à part :)
« De différents côtés on nous a demandé
des renseignements sur la culture du bana-
nier pour la farine : Quels sont les résultats
obtenus? Peut-on la conseiller aux petits
cultivateurs de Java? Quelle est la valeur
commerciale de la farine? »
Orrnous a également demandé des rensei-
gnements sur le séchage des bananes à la
Jamaïque. Pour la Guyane hollandaise en
particulier, où jusqu'ici le commerce d'ex-
portation des bananes fraîches paraît impos-
sible, la connaissance d'une bonne méthode
de séchage serait du plus haut intérêt, car
la banane constitue un produit accessoire
très important des plantations de cacao et
de café, si nombreuses dans cette co-
lonie.
Nous nous sommes adressés au Consulat
de Hollande à la Jamaïque, et nous avons
reçu de M. E. A. H. HAGGART, de Kingston,
le rapport suivant, court, mais parfaitement
suffisant :
« Vous m'avez demandé des renseigne-
ments sur les bananes séchées préparées ici.
à Montpellier-Estate; je pense qu'on n'a pas
réussi à trouver des débouchés pour ce pro-
duit, qui ne peut pas supporter la con-
currence des figues. L'établissement a été
fermé. »
La « Javaasche Banaanmatschappij (i) a
nous écrit d'autre part :
« Vous nous demandez si la farine de ba-
nanes peut trouver un bon débouché; nous
devons vous informer que jusqu'ici nous
n'en avons pas produit de grandes quanti-
tés; la préparation de cette farine, telle
qu'elle est demandée par le commerce, a
coûté beaucoup de peine et d'argent, Nous
sommes maintenant arrivés au résulat, quant
à la qualité, mais nous n'avons encore ex-
porté que 3o.ooo kg. environ; naturellement
cette faible quantité a été immédiatement
écoulée. Nous venons de recevoir, il y a
quelques jours, 3.ooo kg. de plus qui ont été
également facilement vendus. Il est possible
de vendre à Amsterdam de grandes quanti-
tés de farine de bananes. Nous en opérons la
mouture à Java, ce qui est plus avan-
tageux. »
Un troisième rapport nous arrive de
M. F. POOL, actuellement à Watergra-
afsmeer :
« En réponse à votre lettre, je vous dirai
qu'on a préparé de la farine de bananes dans
la plantation « Susanna's daal » (Surinam),
mais qu'on a dû fermer la fabrique, faute de
bananes. D'ailleurs, la culture n'est pas très
rémunératrice, car les bananiers sont sou-
vent renversés par le vent. Plusieurs plan-
teurs préfèrent le manioc, qui est beaucoup
plus rémunérateur. La farine de bananes
n'est préparée ici qu'en petit, par les négres-
ses qui coupent les bananes en tranches, les
font sécher, puis les broient et les tamisent;
elles n'en préparent pas pour leur propre
consommation. »
M. W. J. DUYVENÉ DE WIT nous a envoyé
la communication suivante :
(i) Voir plus haut, les renseignements sur Pono-
wareng.
la zone littorale de cette colonie se prête peu
à la culture du bananier et que, d'autre part,
on ne peut songer à en planter en grand
dans l'Hinterland tant qu'un chemin de fer
n'aura pas relié cette région à la côte.
M. le Professeur WARBURG, qu'il n'estpoint
besoin de présenter à nos lecteurs, et M. le
Dr HINDORF, administrateur de Sociétéscolo-
niales et rédacteur en chef du nouveau
Semler, se prononcent dans le même sens :
Des essais de ce genre, disent-ils, ont déjà
été faits dans des pays beaucoup mieux si-
tués et plus avancés que les colonies alle-
mandes de l'Afrique Occidentale, notam-
ment aux Indes etàJava, et les résultats n'en
ont pas été satisfaisants. La vente des ba-
nanes sèches et de la farine de bananes n'est
d'ailleurs nullement assurée. Conclusion:
Le comité décide de differer le projet jusqu'à
ce que l'offre de la matière première et la
demande des produits aient permis de cal-
culer, d'une manière plus sûre qu'on ne sau-
rait le faire actuellement, si l'industrie visée
serait avantageuse en Afrique Occidentale
Allemande.
Le dossier du Musée Colonial de Haar-
lem. On lit dans le dernier rapport an-
nuel du Musée (f( De Indische Mercuur »
du 3 juin, et tirage à part :)
« De différents côtés on nous a demandé
des renseignements sur la culture du bana-
nier pour la farine : Quels sont les résultats
obtenus? Peut-on la conseiller aux petits
cultivateurs de Java? Quelle est la valeur
commerciale de la farine? »
Orrnous a également demandé des rensei-
gnements sur le séchage des bananes à la
Jamaïque. Pour la Guyane hollandaise en
particulier, où jusqu'ici le commerce d'ex-
portation des bananes fraîches paraît impos-
sible, la connaissance d'une bonne méthode
de séchage serait du plus haut intérêt, car
la banane constitue un produit accessoire
très important des plantations de cacao et
de café, si nombreuses dans cette co-
lonie.
Nous nous sommes adressés au Consulat
de Hollande à la Jamaïque, et nous avons
reçu de M. E. A. H. HAGGART, de Kingston,
le rapport suivant, court, mais parfaitement
suffisant :
« Vous m'avez demandé des renseigne-
ments sur les bananes séchées préparées ici.
à Montpellier-Estate; je pense qu'on n'a pas
réussi à trouver des débouchés pour ce pro-
duit, qui ne peut pas supporter la con-
currence des figues. L'établissement a été
fermé. »
La « Javaasche Banaanmatschappij (i) a
nous écrit d'autre part :
« Vous nous demandez si la farine de ba-
nanes peut trouver un bon débouché; nous
devons vous informer que jusqu'ici nous
n'en avons pas produit de grandes quanti-
tés; la préparation de cette farine, telle
qu'elle est demandée par le commerce, a
coûté beaucoup de peine et d'argent, Nous
sommes maintenant arrivés au résulat, quant
à la qualité, mais nous n'avons encore ex-
porté que 3o.ooo kg. environ; naturellement
cette faible quantité a été immédiatement
écoulée. Nous venons de recevoir, il y a
quelques jours, 3.ooo kg. de plus qui ont été
également facilement vendus. Il est possible
de vendre à Amsterdam de grandes quanti-
tés de farine de bananes. Nous en opérons la
mouture à Java, ce qui est plus avan-
tageux. »
Un troisième rapport nous arrive de
M. F. POOL, actuellement à Watergra-
afsmeer :
« En réponse à votre lettre, je vous dirai
qu'on a préparé de la farine de bananes dans
la plantation « Susanna's daal » (Surinam),
mais qu'on a dû fermer la fabrique, faute de
bananes. D'ailleurs, la culture n'est pas très
rémunératrice, car les bananiers sont sou-
vent renversés par le vent. Plusieurs plan-
teurs préfèrent le manioc, qui est beaucoup
plus rémunérateur. La farine de bananes
n'est préparée ici qu'en petit, par les négres-
ses qui coupent les bananes en tranches, les
font sécher, puis les broient et les tamisent;
elles n'en préparent pas pour leur propre
consommation. »
M. W. J. DUYVENÉ DE WIT nous a envoyé
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