Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1902 31 août 1902
Description : 1902/08/31 (A2,N14). 1902/08/31 (A2,N14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377666v
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 246
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- .......... Page(s) .......... 247
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 249
- .......... Page(s) .......... 250
- .......... Page(s) .......... 251
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- .......... Page(s) .......... 252
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- .......... Page(s) .......... 254
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- .......... Page(s) .......... 256
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, n°s 194-209, sur papier bleu
- FIGURES
2*36 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 14 — AÔUT 1902
soixante ans. Pourquoi s'y est-elle implan-
tée plutôt que dans les autres îles de l'archipel?
Pour plusieurs raisons, certainement. Et
d'abord, Saint-Vincent abonde en eaux lim-
pides, indispensables pour la préparation de
l'arrowroot. En second lieu, il y avait là des
terres disponibles, tandis que dans les autres
îles chaque pouce de bonne terre était occupé
par la canne à sucre. En troisième lieu, il y
avait quantité de petites gens, trop faibles en
capitaux pour monter une sucrerie ; ils se
sont rabattus sur l'arrowroot, comme leurs
frères de Trinidad et de Grenade sur le cacao.
Montserrat et Sain t-Christophe (Saint-
Kitts) exportent aussi, tous les ans, quelques
paquets d'arrowroot, mais c'est bien peu de
chose. Ces îles ne sauraient étendre leur pro-
duction, car Saint-Vincent est là qui guette:
toutes les terres bonnes pour l'arrowroot
sont loin d'y être en culture déjà ; le jour où
une hausse permanente des prix indiquerait
aux planteurs de Saint-Vincent l'ouverture
de débouchés nouveaux, ils seraient les pre-
miers à donner plus d'extension à leurs af-
faires, et c'est eux qui arriveraient bons
premiers.
Je m'imagine que la chose se produirait
infailliblement si, par exemple, les prix de-
meuraient pendant un certain temps à d. 3
la livre anglaise, ou au dessus. Depuis 1882
— année où j'ai pris la suite des affaires de
ma famille — l'arrowroot a oscillé autour de
d.2 r/2, la livre anglaise; souvent, il est
tombé au-dessous. Je ne suis nullement
étonné que, dans ces conditions, la Jamaïque
et les autres Antilles n'aient pas été tentées
d'entreprendre à leur tour la culture de ce
produit. Lorsque la consommation se trouva
augmentée — je suppose, par le fait des cho-
colatiers qui mêlent de l'arrowroot au cacao
— l'île Saint-Vincent, depuis longtemps ou-
tillée pour cette culture, en profita seule.
En somme, n'importe laquelle des Antilles
britanniques aurait pu, matériellement, pro-
duire et du sucre, et du cacao, et de la vanille,
et du tabac, et du poivre, etc., etc. En fait,
il n'en est rien; il faut toujours que quel-
qu'un commence, et ce novateur ne se trouve
pas facilement. A l'heure qu'il est, les Antil-
les continuent à importer de fortes quantités
de poivre, de riz, de graines de toutes sortes
de l'Inde. Tout cela aurait pu être produit
sur place, mais personne n'a jugé utile
d'affronter les risques d'un premier esssai.
Je m'avance, peut-être, tout demêmeun peu
trop en ce qui est du riz, car cette céréale est
cultivée déjà en fort grandes quantités à Tri-
nidad et dans la Guyane anglaise; ces deux
colonies abritent une nombreuse population
immigrée hindoue.
Troisième Lettre (i3 août 1902)
Pour en finir avec l'arrowroot : j'oubliais
que la Jamaïque en produit bien un peu
aussi, la totalité étant d'ailleurs consommée
sur place. Au point de vue d'une concurrence
éventuelle, il ne faut pas oublier que, tout
comme St Vincent, cette île est outillée pour
profiter rapidement d'une augmentation de
la demande s'il s'en produisait un jour.
112, Fenchurch Street
London E. C.
HAROLD HAMEL SMITH.
L'élevage dans l'île des Borassus
D'après M. AUTRAN.
Parmi les industries agricoles en pays chauds,
l'élevage est de celles dont on parle le moins et où
l'on gagne le plus, lorsqu'on n'est pas arrèté par l'une
de ces terribles épizooties dont nous avons touché
un mot dans notre numéro de mai (p. i5g : Les
épizooties à Trypanosomes). L'île Matéba ou « île
des Borassus », située aux embouchures du Congo,
entre Banane et Borna, est l'un des plus beaux
exemples que l'on puisse citer à l'appui de cette
thèse, en ce qui concerne la côte occidentale
d'Afrique. (Nous en avons déjà cité assez longue-
ment un certain nombre d'autres, se rapportant à
l'Amérique du Sud; voir les nos 9, p. 82, et 11,
p. 139).
Les renseignements sur cette île heureuse, que
l'on trouvera ci-après, sont puisés dans le fascicule
janvier-février 1902 du « Bulletin du Jardin Co-
lonial » ; le document utilisé est un rapport signé
soixante ans. Pourquoi s'y est-elle implan-
tée plutôt que dans les autres îles de l'archipel?
Pour plusieurs raisons, certainement. Et
d'abord, Saint-Vincent abonde en eaux lim-
pides, indispensables pour la préparation de
l'arrowroot. En second lieu, il y avait là des
terres disponibles, tandis que dans les autres
îles chaque pouce de bonne terre était occupé
par la canne à sucre. En troisième lieu, il y
avait quantité de petites gens, trop faibles en
capitaux pour monter une sucrerie ; ils se
sont rabattus sur l'arrowroot, comme leurs
frères de Trinidad et de Grenade sur le cacao.
Montserrat et Sain t-Christophe (Saint-
Kitts) exportent aussi, tous les ans, quelques
paquets d'arrowroot, mais c'est bien peu de
chose. Ces îles ne sauraient étendre leur pro-
duction, car Saint-Vincent est là qui guette:
toutes les terres bonnes pour l'arrowroot
sont loin d'y être en culture déjà ; le jour où
une hausse permanente des prix indiquerait
aux planteurs de Saint-Vincent l'ouverture
de débouchés nouveaux, ils seraient les pre-
miers à donner plus d'extension à leurs af-
faires, et c'est eux qui arriveraient bons
premiers.
Je m'imagine que la chose se produirait
infailliblement si, par exemple, les prix de-
meuraient pendant un certain temps à d. 3
la livre anglaise, ou au dessus. Depuis 1882
— année où j'ai pris la suite des affaires de
ma famille — l'arrowroot a oscillé autour de
d.2 r/2, la livre anglaise; souvent, il est
tombé au-dessous. Je ne suis nullement
étonné que, dans ces conditions, la Jamaïque
et les autres Antilles n'aient pas été tentées
d'entreprendre à leur tour la culture de ce
produit. Lorsque la consommation se trouva
augmentée — je suppose, par le fait des cho-
colatiers qui mêlent de l'arrowroot au cacao
— l'île Saint-Vincent, depuis longtemps ou-
tillée pour cette culture, en profita seule.
En somme, n'importe laquelle des Antilles
britanniques aurait pu, matériellement, pro-
duire et du sucre, et du cacao, et de la vanille,
et du tabac, et du poivre, etc., etc. En fait,
il n'en est rien; il faut toujours que quel-
qu'un commence, et ce novateur ne se trouve
pas facilement. A l'heure qu'il est, les Antil-
les continuent à importer de fortes quantités
de poivre, de riz, de graines de toutes sortes
de l'Inde. Tout cela aurait pu être produit
sur place, mais personne n'a jugé utile
d'affronter les risques d'un premier esssai.
Je m'avance, peut-être, tout demêmeun peu
trop en ce qui est du riz, car cette céréale est
cultivée déjà en fort grandes quantités à Tri-
nidad et dans la Guyane anglaise; ces deux
colonies abritent une nombreuse population
immigrée hindoue.
Troisième Lettre (i3 août 1902)
Pour en finir avec l'arrowroot : j'oubliais
que la Jamaïque en produit bien un peu
aussi, la totalité étant d'ailleurs consommée
sur place. Au point de vue d'une concurrence
éventuelle, il ne faut pas oublier que, tout
comme St Vincent, cette île est outillée pour
profiter rapidement d'une augmentation de
la demande s'il s'en produisait un jour.
112, Fenchurch Street
London E. C.
HAROLD HAMEL SMITH.
L'élevage dans l'île des Borassus
D'après M. AUTRAN.
Parmi les industries agricoles en pays chauds,
l'élevage est de celles dont on parle le moins et où
l'on gagne le plus, lorsqu'on n'est pas arrèté par l'une
de ces terribles épizooties dont nous avons touché
un mot dans notre numéro de mai (p. i5g : Les
épizooties à Trypanosomes). L'île Matéba ou « île
des Borassus », située aux embouchures du Congo,
entre Banane et Borna, est l'un des plus beaux
exemples que l'on puisse citer à l'appui de cette
thèse, en ce qui concerne la côte occidentale
d'Afrique. (Nous en avons déjà cité assez longue-
ment un certain nombre d'autres, se rapportant à
l'Amérique du Sud; voir les nos 9, p. 82, et 11,
p. 139).
Les renseignements sur cette île heureuse, que
l'on trouvera ci-après, sont puisés dans le fascicule
janvier-février 1902 du « Bulletin du Jardin Co-
lonial » ; le document utilisé est un rapport signé
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